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Jean-Louis Comolli

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Jean-Louis Comolli
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Jean-Louis Comolli en 2018
Naissance
Philippeville (département de Constantine)
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 80 ans)
Paris 15e
Profession Réalisateur, scénariste, critique de cinéma
Films notables Les Deux Marseillaises
La Cecilia

Jean-Louis Comolli, né le à Philippeville (aujourd'hui Skikda, Algérie) et mort le dans le 15e arrondissement de Paris[1], est un réalisateur, scénariste et écrivain français.

Jean-Louis Comolli découvre le cinéma à Alger avec son ami Jean Narboni dans un ciné-club animé par Barthélemy Amengual[2].

En 1961 à la Cinémathèque à Paris, il rencontre Jean-André Fieschi, Jean Douchet et Jean Eustache[2].

Il travaille aux Cahiers du cinéma de 1962 à 1978. Dans cette revue dont il est rédacteur en chef de 1966 à 1971, il publie une série d'articles entre mai 1971 et septembre 1972 sous le titre "Technique et idéologie" dans lesquels il pose le socle théorique de la réflexion sur le cinéma, le réel et le spectateur qu'il n'aura de cesse de développer dans les décennies suivantes dans des revues comme Images documentaires ou Trafic[3]. Influencé par les travaux de Guy Debord et de Michel Foucault mais également par ceux de Hans Magnus Enzensberger, il interroge les régimes de visibilité, les notions de cadre et de hors-champ. Il met en pratique dans ses films une manière de mettre en image le rapport aux documents textuels ou iconographiques pour souligner leur historicité par le biais de leur matérialité.

En 1968, il réalise un premier film avec André S. Labarthe, Les Deux Marseillaises, puis signe, huit ans plus tard, La Cecilia, l’histoire d’une utopie sociale fondée par Giovanni Rossi qui tourne à la catastrophe[2],[3].

Avec le journaliste Michel Samson, il réalise des documentaires consacrés à diverses élections à Marseille : les élections municipales de 1989 dans Marseille de père en fils (1989), les élections régionales de 1992 dans La Campagne de Provence (1992), les élections législatives de 1993 dans Marseille en mars, les élections municipales de 1995 dans Marseille contre Marseille (1996), les élections législatives de 1997 dans La Question des alliances (1997), les élections cantonales de 2001 dans Nos deux Marseillaises (2001), les municipales de 2001 dans Rêves de France à Marseille (2003).

Il adapte plusieurs essais ou œuvres littéraires dans lesquels l'Histoire ou le processus de création sont centraux : L'Affaire Sofri, Naissance d'un hôpital (avec Pierre Riboulet), Le Concerto de Mozart (1996), Durruti, portrait d'un anarchiste (1999), Face aux fantômes (avec S. Lindeperg) (2010).

Également journaliste à Jazz Magazine, il a coécrit ou dirigé des ouvrages sur le jazz.

Il enseigne à l'université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis et à l'université Pompeu-Fabra à Barcelone où il a participé à la formation de nombreux cinéastes et techniciens, parmi lesquels Rithy Panh[4].

Jean-Louis Comolli meurt à Paris[5] le [6] à l'âge de 80 ans, des « suites d'une longue maladie »[6].

Publications

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Filmographie sélective

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Télévision

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Distinctions

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Notes et références

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  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970.
  2. a b et c « Jean-Louis Comolli: "Le cinéma est fait pour filmer des relations" », France Culture, Affaires culturelles par Arnaud Laporte, le .
  3. a et b Brice Castanon, Renouveau du documentaire en Espagne et nouveau réalisme catalan : le Master en documentaire de création de l'Université Pompeu Fabra (Barcelone), Reims, thèse, (lire en ligne), p. 158
  4. Panh Rithy, « twitter »
  5. « Jean-Louis Comolli », sur Éditions Verdier, (consulté le )
  6. a et b « Mort de Jean-Louis Comolli, critique et documentariste », sur lesinrocks.com, 19 mai 2022
  7. Fiche descriptive du film.
  8. Prix littéraires attribués à des ouvrages publiés chez Verdier.

Bibliographie

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Liens externes

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