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Jean-François Cars

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Jean-François Cars
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Élève
Lieux de travail
Père
François I Cars (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Virginie Chesne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Joseph Cars (d)
François II Cars (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Laurent Cars
Agathe Cars (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean-François Cars est un graveur, éditeur et marchand d'estampes français né à Lyon le et mort à Paris le .

Portrait de Melchior de Polignac gravé par J.F. Cars, d'après Hyacinthe Rigaud
Portrait de René Aubert de Vertot gravé par J.-F. Cars vers 1725

Jean-François Cars est le fils de François Ier Cars, graveur parisien qui s'installe à Lyon, rue Mercière[1], avec son frère Gabriel, également graveur. Baptisé le , son parrain est François Demasso, graveur, marchand imagier et libraire[1]. Il a deux frères, tous deux graveurs : François II et Joseph[2].

Il apprend son métier dans l'atelier de son père, ainsi qu'auprès de l'enlumineur de taille-douce Pierre Husson (1675-1676) et de l'imprimeur de taille-douce Chabrilland[1]. Les premières estampes de sa main ne datent toutefois que de 1693 : avec son père, il donne des illustrations pour des ouvrages publiés à Lyon[1].

Le [1], il épouse une Parisienne, Marie Barbery, sœur de Louis Barbery, lui aussi graveur, avant 1699 et en a sept enfants, dont le peintre et graveur Laurent Cars et une fille, Agathe, qui épouse l'imprimeur du roi Gabriel-François Quillau[2]. Ils habitent d'abord chez François Ier Cars, puis s'installent en 1698 rue Mercière à l'enseigne « À Saint-Hubert », où ils demeurent jusqu'à leur départ pour Paris. Il grave des portraits de notables locaux ainsi que des vignettes pour les ouvrages publiés à Lyon[1].

Il possède des presses et forme plusieurs graveurs lyonnais, dont Claude Séraucourt et surtout son propre frère, François II Cars, né en 1682[1].

Jean-François s'installe à Paris au début du XVIIIe siècle, où le rejoint son jeune frère. Pendant près de dix ans, cependant, il conserve des activités dans les deux villes[1]. À Paris, sa boutique est installée dès 1702 rue de la Savonnerie, mais son dernier fils naît encore à Lyon en . En 1711, il prolonge encore pour cinq ans le bail de sa maison lyonnaise, et acquiert en 1720 une maison à Paris, qu'il louait depuis 1712[1], rue Saint-Jacques, au « Nom de Jésus », près du collège du Plessis, qu'il agrandit d'une nouvelle maison en 1726 (ce qui lui fait peut-être déplacer son activité)[1]. Il y est non seulement graveur (activité qu'il abandonne peu à peu) mais aussi éditeur et marchand d'estampes. Il se spécialise entre autres dans les placards de thèse à destination des collèges jésuites, en particulier de Paris et de Bordeaux[1].

Une série de gravures de Jean-François Cars réalisée vers 1725, pour la première édition illustrée de son histoire de l'Ordre par l'abbé Vertot[3]

Il possède un atelier où travaillent de nombreux élèves, dont François Boucher et Jean-Baptiste Perronneau[1] : en 1730, il possède six presses à taille-douce[2].

Il meurt le [1].

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j k l et m Dictionnaire des graveurs-éditeurs et marchands d'estampes à Lyon, Lyon, presses universitaires de Lyon, 2002, p. 30-34.
  2. a b et c Maxime Préaud, Pierre Casselle, Marianne Grivel, Corinne Le Bitouzé, « Jean-François Cars », Dictionnaire des éditeurs d'estampes à Paris sous l'Ancien Régime, Paris, Promodis/éditions du Cercle de la librairie, 1986, p. 73-74.
  3. Abbé Vertot (1726)

Bibliographie

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  • F. Bon, État de la question sur Jean-François Cars, graveur et marchand d'estampes (Lyon, 1661 - Paris, 1738), mémoire de DEA, université Lyon 2, 1997, 2 vol.

Liens externes

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