Aller au contenu

Jean-François-Simon de Hercé

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jean-François-Simon de Hercé
Fonction
Député aux États généraux de 1789
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 52 ans)
BathVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Fratrie
Enfants
Autres informations
Membre de
Grade militaire
Distinction
signature de Jean-François-Simon de Hercé
Signature

Jean-François Simon de Hercé, seigneur du Plessis, né en 1743 à Mayenne, mort à Bath (Angleterre) le , est un officier de marine et homme politique français, d'une famille d'ancienne noblesse du Maine.

Jean-François-Simon de Hercé est le fils de Jean de Hercé et de Françoise[1] Tanquerel, et le frère notamment de Urbain-René de Hercé, évêque de Dol.

Il entre dans la Marine en 1759, et quitte le service en 1775 avec le grade de lieutenant des vaisseaux du roi, et la croix de Saint-Louis[2].

Il épouse en 1775 Jeanne Dubois de la Bas-Maignée[3],[4]. Ils seront les parents de :

Il est lieutenant des maréchaux de France au département de Mayenne.

À l'assemblée provinciale du Maine en 1789, il est à la tête d'un "bureau chargé de la rédaction de l'ordre judiciaire". Élu député aux États généraux, il siège à droite et ne prend la parole qu'au sein des comités.

Il prête encore serment à la Constitution après le retour du roi de Varennes en juin 1791, puis rentre à Mayenne, émigre, sert dans le corps de la marine-infanterie, se retire en Hollande après la campagne de 1792. Il va ensuite trouver ses frères et son fils aîné à Jersey, passe en Angleterre pour prendre les eaux de Bath, et y meurt le .

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. ou Renée.
  2. Lors de la naissance de son fils en 1776, il est mentionné dans les registres paroissiaux comme "Chevalier et seigneur du Plessis, enseigne des vaisseaux du roy au département de Brest".
  3. Autre orthographe : du Bois, Bas-Meignée, Bas-Maigné. Florent Dubois, fermier à La Bas-Maigné en 1565-1574, en est Seigneur en 1583. La Bas-Maigné(e) est un château à Montenay, près de Vautorte.
  4. Emprisonnée à la prison de Mayenne à la Révolution, la commission philanthropique écrit sur elle : "On ne peut guère voir femme plus vertueuse, plus humaine et plus charitable".

Liens externes

[modifier | modifier le code]