Jean-Charles Parot
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Jean-Charles Augustin Flavien Parot |
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Jean-Charles Parot, né le à Mainsat dans la Creuse et mort le à Paris, est un ingénieur français qui s’est distingué dans l’aéronautique. Le , à Orléans-Bricy, l’appareil expérimental SO-M2 conçu par Jean-Charles Parot effectuera un vol à 1 000 km/h avec, aux commandes, le pilote Daniel Rastel.
Biographie
[modifier | modifier le code]Aéronautique
[modifier | modifier le code]Jean-Charles Parot, alors ingénieur à la SNCASO, dirige les bureaux d'études qui conçoivent des avions.
Le Bretagne
[modifier | modifier le code]Le SO.30P Bretagne est un bimoteur de transport civil, issu du prototype SO.30R Bellatrix en 1945. Il sera construit à 45 exemplaires.
Le Vautour
[modifier | modifier le code]Jean-Charles Parot propose, en 1951, le SO-4050 Vautour à l'état-major de l'armée de l'air. Il s'agit d'un dérivé du prototype initial, le SO.4000, avec un biréacteur à ailes et empennage en flèche. Trois versions sont prévues : un monoplace d'attaque au sol (Vautour A), un biplace de bombardement (Vautour B) et enfin un biplace de chasse (Vautour N). Le premier vol a lieu à Melun-Villaroche, le . Après avoir fait évoluer ses moteurs, le Vautour peut franchir le mur du son le .
Le premier Vautour B est livré à l'Armée de l'air le . L'escadron de marche 85, dans la Loire, fut équipé de Vautour "N" et "B", dans le cadre des campagnes de mise au point de la bombe atomique. Entre 1956 et 1959, 140 exemplaires furent construits : 30 Vautour IIA, 40 Vautour IIB et 70 Vautour IIN. Plusieurs Vautour entrèrent en service en 1956 dans l'Armée de l'Air. Mais la majeure partie d'entre eux furent livrés à Israël où ils prirent une part active à la guerre des Six Jours en 1967, en attaquant des terrains d'aviation en Irak et en Égypte, puis à la guerre du Yom Kippour en 1973.
Les versions "IIA" et "IIB" sont restées en service jusqu'au milieu des années 1970 en France et en Israël. Le Vautour IIN finit sa carrière au sein de l'Armée de l'Air en 1974[1].
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Officier de la Légion d'honneur,
- Commandeur dans l’ordre national du Mérite,
- Médaille de l'Aéronautique,
- Grande médaille d’or de l’Aéro-Club de France.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Roland Tétard, 30 ans d'aviation dans le ciel creusois 1909-1939, Saint-Cyr-sur-Loire, A. Sutton, (ISBN 978-2-849-10235-0).