Aller au contenu

Jean-Baptiste Bourlier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jean-Baptiste Bourlier
Biographie
Naissance
Dijon
Décès (à 90 ans)
Évreux
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Évêque d'Évreux
[1]

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Jean-Baptiste Bourlier, né à Dijon le , mort à Évreux le , est un ecclésiastique et homme politique français.

Il naît à Dijon le dans une famille peu aisée. Il est baptisé dans l'église Saint-Philibert de Dijon le fils de Jean Bourlier et de Catherine Bontemps (il a eu pour parrain Jean-Baptiste Bourlier marchand tonnelier à Dijon et pour marraine Lazare Mongeot épouse de Pierre Levêque laboureur).

Il fait des études ecclésiastiques chez les Robertins, succursale presque gratuite dépendante du séminaire de Saint-Sulpice, et fréquente grâce à l'amabilité de son caractère, les meilleurs esprits de son temps.

Il perd à la Révolution le bénéfice dont il est pourvu, mais n'en reste pas moins fidèle aux idées nouvelles. Il prête le serment à la constitution civile du clergé.

Nommé en vertu du Concordat évêque d'Évreux 3 floréal an X (), il est décoré de la Légion d'honneur le 16 messidor an XII (), et chargé par l'empereur de plusieurs missions de confiance auprès du pape Pie VII, prisonnier à Fontainebleau.

En , il est appelé à présider le collège électoral de l'Eure et est choisi comme candidat par ce collège au Corps législatif en novembre suivant. Le Sénat conservateur le fait député de l'Eure le .

Créé baron de l'Empire le , il voit son mandat de député renouvelé le . Il est appelé le suivant au Sénat conservateur.

L'impératrice Joséphine s'étant retirée après son divorce à Navarre, près d'Évreux, Bourlier est chargé de distribuer ses aumônes.

Son adhésion à la Restauration lui vaut le de devenir pair de France. Comme il n'accepte aucune fonction aux Cent-Jours, la Seconde Restauration le maintient à la Chambre des pairs en .

Il meurt à Évreux le à h 45 du matin au palais épiscopal, et est inhumé à la cathédrale Notre-Dame d'Evreux.[2]

Distinctions

[modifier | modifier le code]
Figure Blasonnement
Armes du baron Bourlier de l'Empire

Parti : au premier d'azur à la madone d'or soutenue d'un croissant d'argent et surmonté de deux étoiles de même ; le deuxième coupé de gueules au signe des barons évêques et d'azur à la bande échiquetée d'or et de gueules chargée d'un lys arraché d'argent.[3]

Armes du comte Bourlier et de l'Empire

Parti au premier d'azur à la madone d'or surmontée de deux étoiles d'argent et soutenue d'un croissant du même, au deuxième d'azur à la bande échiquetée d'or et de gueules, chargée d'un lys arraché d'argent : franc-quartier des comtes sénateurs brochant au neuvième de l'écu.[3]

Armes de Jean-Baptiste Bourlier, évêque d'Évreux et pair de France

Parti, au I d'azur à la Sainte Vierge d'or, surmontée d'un croissant et de deux étoiles d'argent; au II, d'azur à la bande échiquetée d'or et de gueules chargée d'un lis d'argent.[4]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Confirmé le .
  2. Jean-François Charpentier, « Jean-Baptiste Bourlier », sur geneanet.org
  3. a b c d e et f « Centre historique des Archives nationales (France) », sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  4. a et b François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Ecclesiastical Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le )
  5. « Cote LH/332/48 », base Léonore, ministère français de la Culture

Références externes

[modifier | modifier le code]