Jean-Baptiste Boffinton
Jean-Baptiste Boffinton | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (2 ans, 9 mois et 25 jours) |
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Élection | 11 mai 1873 |
Circonscription | Charente-Maritime |
Groupe politique | Appel au peuple |
Prédécesseur | Prosper de Chasseloup-Laubat |
Sénateur français | |
– (8 ans, 11 mois et 25 jours) |
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Circonscription | Charente-Maritime |
Conseiller général de la Charente-Maritime | |
– (6 ans) |
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Circonscription | Canton de Saint-Genis-de-Saintonge |
Prédécesseur | Élie de Dampierre |
Successeur | Eutrope Dupon |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bordeaux |
Date de décès | (à 82 ans) |
Lieu de décès | Arcachon |
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Jean-Baptiste Boffinton ou Stanislas-Jean Boffinton, né le à Bordeaux (Gironde) et décédé le à Arcachon (Gironde), est un homme politique et haut fonctionnaire français, préfet dans plusieurs départements avant de devenir député, puis sénateur de la Charente-Maritime.
Biographie
[modifier | modifier le code]D'abord commis-voyageur, il est entré dans l'administration impériale comme sous-préfet de Jonzac. Il est ensuite sous-préfet de Saintes et d'Alais.
Préfet de la Charente-Maritime du au , il joue un rôle stratégique dans l’enseignement en Charente-Maritime[1].
Dans le Gard, où il est préfet du à 1869, il s’occupe surtout à désenclaver des régions de ce département en stimulant la construction de chemins vicinaux et de chemins de fer. Il écrit un Règlement sur le personnel chargé du service des chemins vicinaux, signé: le préfet du Gard, 1866[2].
En 1869, il est préfet des Basses-Pyrénées. La même année il est nommé préfet de la Dordogne. En 1870, il est révoqué et interdit de fonctions publiques à la révolution du 4 septembre 1870, et cela jusqu'à 1873. En 1873, il est élu représentant de la Charente-Maritime, siégeant au groupe bonapartiste de l'Appel au peuple. Il est sénateur, bonapartiste, de la Charente-Maritime de 1876 à 1885, puis il prend sa retraite. Il est mort le à 82 ans.
Honneurs
[modifier | modifier le code]En 1860, il est récipiendaire de l'ordre de Saint-Stanislas (russe)[3]
le il devient officier de la Légion d'honneur.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Martinez Clemente, Les origines de l’École Normale de Lagord : la Formation des Maîtres au XIXe siècle en Charente-Inférieure, Université de La Rochelle
- Jean-Baptiste Stanislas Boffinton, Réglement sur le personnel chargé du service des chemins vicinaux. (Signé : Le Préfet du Gard. Boffinton [9 février 1866])., (lire en ligne).
- Almanach impérial pour 1860, pag 379
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressource relative à la recherche :
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Stanislas Boffinton » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Jean-Baptiste Boffinton », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Naissance en août 1817
- Naissance à Bordeaux
- Décès en décembre 1899
- Décès à 82 ans
- Décès à Arcachon
- Député de la Charente-Inférieure (Troisième République)
- Sénateur de la Charente-Maritime
- Député à l'Assemblée nationale (1871)
- Conseiller général de la Charente-Maritime
- Préfet de la Charente-Maritime
- Préfet du Gard
- Préfet de la Dordogne
- Préfet des Pyrénées-Atlantiques
- Officier de la Légion d'honneur promu en 1863
- Récipiendaire de l'ordre de Saint-Stanislas (russe)