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Jainvillotte

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Jainvillotte
Jainvillotte
L'église Saint-Michel.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Neufchâteau
Intercommunalité Communauté de communes de l'Ouest Vosgien
Maire
Mandat
Sandra Comolli-Grandvuillemin
2020-2026
Code postal 88300
Code commune 88249
Démographie
Gentilé Chetas
Population
municipale
74 hab. (2021 en évolution de −5,13 % par rapport à 2015)
Densité 9,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 15′ 30″ nord, 5° 41′ 53″ est
Altitude Min. 303 m
Max. 458 m
Superficie 7,44 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Neufchâteau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Neufchâteau
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Jainvillotte
Géolocalisation sur la carte : France
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Jainvillotte
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Jainvillotte
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Jainvillotte

Jainvillotte est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.

Géographie

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Jainvillotte est située dans la vallée de l'Anger, entre Gendreville et Circourt-sur-Mouzon. En aval de Jainvillote, au niveau du Pont Bourlard, l'Anger se jette dans le Mouzon. Cette vallée est creusée dans le revers de la côte de Moselle, et comporte des calcaires et terrains argileux favorables aux céréales et à l'élevage.

Communes limitrophes

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Hydrographie

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La commune est située dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par l'Anger et le ruisseau du Bouchet[1],[Carte 1].

L'Anger, d'une longueur totale de 27,9 km, prend sa source dans la commune de Dombrot-le-Sec et se jette dans le Mouzon en limite de Circourt-sur-Mouzon et de Pompierre, après avoir traversé onze communes[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Jainvillotte.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 966 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St Ouen-lès-Parey_sapc », sur la commune de Saint-Ouen-lès-Parey à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Jainvillotte est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Neufchâteau, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (54,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,2 %), prairies (35,8 %), mines, décharges et chantiers (6,6 %), terres arables (6,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Jainvillotte est mentionnée pour la première fois sous la forme Gedanis Villa, qui apparaît dans un document de 877. L'élément Gedanis est peut-être issu d'un nom féminin d'origine francique *Gethani- ou d'un autre anthroponyme, peut-être roman, comme Gaetanus. Le suffixe -otte est beaucoup plus tardif, puisqu'il n'est mentionné qu'à partir du XIIIe siècle.

Mentionnée pour la première fois au IXe siècle, la paroisse de Jainvillotte est à l'origine une villa au sens médiéval (et aussi large qu'imprécis) du terme. Elle est certainement issue du démembrement de la paroisse de Pompierre, elle-même très ancienne puisqu'on a retrouvé dans cette commune des restes d'un vicus de l'époque romaine, traversé par le Mouzon et la voie romaine Lyon-Trèves. Les églises de Jainvillotte et de Circourt-sur-Mouzon sont d'ailleurs dédiées toutes deux à saint Michel et contiguës, ce qui manifeste leur ancienne unité, certainement au sein de cette paroisse de Pompierre.

La commune de Jainvilotte faisait partie de l’ancien duché de Bar. Désignée tout d’abord sous les noms de Janivillula, Jainvellotte, Jainvlotte, Jainvillotte apparaît sous son nom définitif dans un dénombrement en 1574.

En 1710, la commune dépendait du bailliage de Bassigny, puis de Bassigny en 1751, pour enfin dépendre en 1790 du district de Neufchâteau.

Politique et administration

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Budget et fiscalité 2014

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En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[15] :

  • total des produits de fonctionnement : 77 000 , soit 918  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 97 000 , soit 1 155  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 6 000 , soit 23  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 85 000 , soit 1 009  par habitant.
  • endettement : 1 000 , soit 9  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 18,61 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 9,25 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 20,61 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Liste des maires

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La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Lucien Jacquot    
  mars 2001 Gilbert Musquar    
mars 2001 En cours
(au 18 février 2015)
Sandra Comolli-Grandvuillemin    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].

En 2021, la commune comptait 74 habitants[Note 3], en évolution de −5,13 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
355363370376361330326340333
1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
314285275267255233213209186
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
16713513611910610611010096
1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021
9610277899090797974
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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La chapelle Notre-Dame-de-Pitié.
Ancienne maison seigneuriale (carte postale Paul Testart).
  • Ermitage Notre-Dame-de-Compassion ou Notre-Dame-de-Pitié[20], construit par les habitants au XIVe siècle pour remercier la Vierge Marie de son intercession lors d'une peste particulièrement virulente.
  • Église Saint-Michel[21], construite au XIIe siècle avec des ajouts au XIIIe siècle, ayant sa fête paroissiale le , richement décorée[22].
  • Maison seigneuriale[23] sur le lieu duquel, selon la tradition locale, Clovis et Clotilde (femme de Clovis) se seraient rencontrées pour la première fois, à la limite de la Burgondie et du royaume franc.
  • Fontaines et abreuvoirs[24],[25].

Personnalités liées à la commune

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  • Louis Bossu (1857-1929), procureur de la République[26],[27].
  • Jean Bossu (Reims, 1911 - Épinal, 1985), journaliste, homme de lettres et historien[28].

Le village fête son patron le à la Saint-Michel. En été, les enfants peuvent faire des tours du village avec Rosalie la voiture à pédales.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Jainvillotte » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de Jainvillotte », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  2. Sandre, « l'Anger »
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Jainvillotte et Saint-Ouen-lès-Parey », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « St Ouen-lès-Parey_sapc », sur la commune de Saint-Ouen-lès-Parey - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « St Ouen-lès-Parey_sapc », sur la commune de Saint-Ouen-lès-Parey - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Jainvillotte ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Neufchâteau », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. « Ermitage Notre-Dame-de-Pitié », notice no IA00127021, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  21. « Eglise paroissiale Saint-Michel », notice no IA00127022, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  22. Église Saint-Michel
  23. « Demeure dite le Château », notice no IA00127017, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. « Fontaine, abreuvoir rue haute », notice no IA00127019, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  25. « Fontaine, abreuvoir, place de la mairie », notice no PA00081562, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. Collection Louis, Marie et Jean Bossu (1634-1983)
  27. « Biographie de Louis François Léon Bossu », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
  28. Jean Bossu, journaliste et homme de lettres