Jérôme Ferrari
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Prix Goncourt () Liste détaillée Prix Roman France Télévisions () Prix Goncourt () Europese Literatuurprijs (en) () Prix littéraire du Monde () |
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Jérôme Ferrari, né en 1968 à Paris, est un écrivain et traducteur français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jérôme Ferrari est le fils d'un salarié d'Air France[1].
Il a passé son enfance entre le Continent et la Corse[2], île à laquelle il est attaché.
Il avait la liberté d'explorer à volonté la bibliothèque de sa famille pendant son enfance. Sa passion pour l'écriture commença à 11 ans en écrivant ses premiers textes, qui étaient des poèmes engagés et liés à l'emprisonnement d'un de ses cousins impliqué dans l'affaire Bastelica-Fesch en 1980[3].
Il effectue une partie de ses études à la Sorbonne, où il obtient la licence de philosophie de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est aussi titulaire de l'agrégation de philosophie et d'un DEA en ethnologie[4]. Ses parents sont originaires de Fozzano et de Sartène, et il a lui-même vécu en Corse et enseigné la philosophie au lycée de Porto-Vecchio. Durant cette période, il a organisé notamment des « cafés philosophies » à Bastia, puis enseigné au lycée international Alexandre-Dumas d'Alger, au lycée Fesch Ajaccio jusqu'en 2012, et au lycée français Louis Massignon d'Abou Dabi[5] jusqu'en 2015.
Depuis la rentrée 2015, il enseigne la philosophie en hypokhâgne, au lycée Giocante de Casabianca à Bastia.
Il obtient le prix Goncourt 2012 pour son livre Le Sermon sur la chute de Rome[6].
Œuvre
[modifier | modifier le code]- Variétés de la mort : nouvelles, Ajaccio, France, Albiana, , 195 p. (ISBN 2-905124-92-X)
- Aleph zéro, Ajaccio, France, Albiana, , 112 p. (ISBN 978-2-84698-020-3)
- Dans le secret, Arles, France, Actes Sud, coll. « Domaine français », , 185 p. (ISBN 978-2-7427-6554-6)
- Balco Atlantico, Arles, France, Actes Sud, coll. « Domaine français », , 160 p. (ISBN 978-2-7427-7162-2)
- Un dieu un animal, Arles, France, Actes Sud, coll. « Domaine français », , 130 p. (ISBN 978-2-7427-8108-9)Prix Landerneau 2009[7]
- Où j'ai laissé mon âme, Arles, France, Actes Sud, coll. « Domaine français », , 140 p. (ISBN 978-2-7427-9320-4)
- L'Art dans « Le Monde comme volonté et comme représentation » d’Arthur Schopenhauer, Futuroscope, SCÉRÉN CNDP-CRDP, coll. « Philosophie en cours », , 92 p. (ISBN 978-2-240-03234-8)
- Le Sermon sur la chute de Rome, Arles, France, Actes Sud, coll. « Domaine français », , 224 p. (ISBN 978-2-330-01259-5)
- Le Principe, Arles, France, Actes Sud, 2015, 160 p. (ISBN 978-2-330-04871-6)
- À fendre le cœur le plus dur, Inculte/Dernière marge, 2015 et Actes Sud (Babel), 2017, (ISBN 979-10-95086-07-9). Essai écrit avec Oliver Rohe. Postface de Pierre Schill.
- Il se passe quelque chose, Flammarion, 2017, 154 p. (ISBN 978-2081408838)
- À son image, Arles, France, Actes Sud, 2018, 224 p. (ISBN 978-2-330-10944-8), Prix littéraire du Monde 2018[13]
- Nord Sentinelle : Le Conte de l'Indigène et du Voyageur, Arles, France, Actes Sud, 2024, 144 p. (ISBN
- 978-2330194412)
Traductions de la langue corse
[modifier | modifier le code]- Prighjuneri, prisonnier de Marcu Biancarelli, Albiana, 2001
- 51 Pegasi, astre virtuel de Marcu Biancarelli, Albiana, 2004
- Murtoriu : Ballade des innocents de Marcu Biancarelli, [« Murtoriu : A baddata di Mansuetu », 2009], trad. de Jérôme Ferrari, Marc-Olivier Ferrari et Jean-François Rosecchi, Arles, France, Actes Sud, 2012, 270 p. (ISBN 978-2-330-01012-6)
De quelques livres
[modifier | modifier le code]Où j'ai laissé mon âme
[modifier | modifier le code]Le narrateur, Horace Andréani, corse, dans un discours cadre, s'adresse à André Degorce, un ancien ami, qu'il a rencontré à Dien Bien Phu, puis fréquenté à Alger, puis retrouvé à son procès. En 1945, André Degorce, étudiant, chrétien, tout jeune résistant, a été arrêté, torturé, incarcéré. En 1954, jeune officier, il a connu les camps vietnamiens. En 1957, capitaine, il dirige un petit centre d'interrogation, donc de torture. L'action se concentre sur trois journées de , autour de deux prisonniers, le kabyle Tahar, le communiste Clément, en compagnie de l'adjudant-chef Moreau, du sergent Febvay et de quelques harkis. Horace Andréani, plus jeune de dix ans, déjà lieutenant, fonctionne de manière différente, mais reste attaché à cette figure, « comme un frère ». Longtemps après (2000-2010), il peut annoncer : « Nous sommes arrivés en enfer, mon capitaine, vous êtes exaucé. »[14],[15],[16]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Willy Le Devin, « Jérôme Ferrari, îlot trésor », sur Libération (consulté le )
- « Jérôme Ferrari - Sa bio et toute son actualité - Elle », sur elle.fr (consulté le ).
- « Rencontre avec l'écrivain Jérôme Ferrari », sur France 3 Corse ViaStella, (consulté le ).
- « Jérôme Ferrari : podcasts et actualités », sur Radio France (consulté le ).
- « Jérôme Ferrari »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur actes-sud.fr (consulté le ).
- AFP, « Jérôme Ferrari sacré par le prix Goncourt », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- « Le prix Landerneau revient à Jérôme Ferrari »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur livreshebdo.fr, (consulté le ).
- « Grand Prix Poncetton de la SGDL »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur prix-litteraires.net (consulté le ).
- « Jérôme Ferrari remporte le Prix du Roman France Télévisions », sur bibliobs.nouvelobs.com, nouvel obs 05/11/2010 (consulté le ).
- « En enfer, où sont le bien et le mal ? », sur archives.lesoir.be, le soir, vendredi 12 novembre 2010 (consulté le ).
- « Le Goncourt pour Jérôme Ferrari »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Livres hebdo, (consulté le ).
- Grégoire Leménager, « Le Goncourt pour Ferrari, le Renaudot pour Scholastique Mukasonga », sur Nouvel Obs, (consulté le ).
- « « Le Monde » remet son prix littéraire à Jérôme Ferrari pour « À son image » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- https://www.cairn.info/revue-essaim-2012-2-page-177.htm
- « « Où j’ai laissé mon âme », de Jérôme Ferrari : par-delà le bien et le mal », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Emmanuelle Caminade, « "Où j'ai laissé mon âme" , de Jérôme Ferrari », sur over-blog.com, L'Or des livres, (consulté le ).
Liens externes
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- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Bibliographie de l'auteur, interviews et critiques
- Jérôme Ferrari est l'invité d'Augustin Trapenard pour son livre Le principe dans l'émission de France Inter Boomerang du 03 mars 2015