Ithorots-Olhaïby
Nom officiel |
Ithorots-Olhaïby |
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Nom local |
(eu) Ithorrotze-Olhaibi |
Pays | |
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Arrondissement français | |
Province | |
Département français | |
Ancien canton français | |
Commune française | |
Coordonnées |
Population |
44 hab. () |
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Gentilé |
Ithorroztar, olhaibitar |
Statut |
Commune française (jusqu'au ), commune associée |
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Remplace | |
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Remplacé par | |
Dissolution |
Code postal |
64120 |
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INSEE |
64278 |
Ancienne commune des Pyrénées-Atlantiques, la commune d'Ithorots-Olhaïby a existé de la Révolution française à 1973. Elle a été créée entre 1790 et 1794 par la fusion[1] des communes d'Ithorots et d'Olhaïby. Le (par arrêté préfectoral du ), la commune d'Aroue absorbe à son tour Ithorots-Olhaïby pour constituer la nouvelle commune d'Aroue-Ithorots-Olhaïby.
Géographie
[modifier | modifier le code]Ithorots-Olhaïby fait partie de la province basque de Soule.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Son nom basque est Ithorrotze-Olhaibi. Jean-Baptiste Orpustan[2] indique qu'Ithorots pourrait signifier « source, fontaine froide » et Olhaïby « le gué des cabanes ».
Le toponyme Ithorots apparaît sous les formes : Ithorrodz (1337[2]), Uthorrotz (1469[2]), Itorrotz, Utorrotz, Uturrotz et Ytorrotz (respectivement[3] 1469, 1478, vers 1480 et 1482, contrats d'Ohix[4]), Uthurrotz (1480[2]), Yptorrotz et Iptorrotz (1690[2]), Ithorrots (1793[1] ou an II) et Ittorolz (1801[1], Bulletin des Lois).
Le toponyme Olhaïbi apparaît sous les formes : Olhaivie (1308[2]), Olhabie (1375[3], contrats de Luntz[5]), Olfabie (1376[3], montre militaire de Béarn[6]), Olhaibie et Olhabia (respectivement[3] 1385 et 1407, collection Duchesne volume CXIV[7]), Olhayvi (1496[3], contrats d'Ohix[4]), Olharby (1563[3], aveux de Languedoc[8]), Olhayby et Olhaybié (1690[2]) et Olhaiby (1793[9] ou an II).
Bartulague désignait une ferme d’Ithorots-Olhaïby, déjà mentionnée sous les graphies Bairulague (1477[3], contrats d'Ohix[4]) et Barhulague (1863[3], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).
Histoire
[modifier | modifier le code]Il y avait à Ithorots une abbaye laïque[3] vassale de la vicomté de Soule. Le fief d'Olhaïby était vassal de la vicomté de Soule, et son titulaire était l'un des dix potestats de Soule[3].
Administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Samson[10] date du XIXe siècle.
L'église d'Olhaïby recèle du mobilier[11] du XVIIIe siècle, inventorié par le ministère de la Culture (retables, chandeliers, statues, tableaux, croix).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Ithorots », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux de Labourd, Basse-Navarre et Soule, Pessac, Presses universitaires de Bordeaux 2006, , 244 p. (ISBN 978-2-86781-396-2 et 2-86781-396-4, lire en ligne)
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- Contrats retenus par Ohix, notaire de Soule - Manuscrit du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Contrats retenus par Luntz, notaire de Béarn - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Manuscrit de 1376 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France
- Aveux de Languedoc, Archives de l'Empire
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Olhaïby », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « L'église Saint-Samson », notice no IA64000692, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur le mobilier de l'église d'Olhaïby