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Intespace

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Intespace
logo de Intespace
Logo d'Intespace

Création [1]
Disparition [2]
Siège social Toulouse
Drapeau de la France France
Actionnaires Airbus Defence and Space
Activité Aéronautique et spatial
Produits Moyens d'essais de simulation de l'environnement
Société mère Airbus Defence and SpaceVoir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 160 (2014)[3]
Site web www.intespace.frVoir et modifier les données sur Wikidata

Chiffre d'affaires 29 millions d'euros (2014)[3]

Intespace est une ancienne société de services et d'ingénierie, créée à Toulouse le [1], spécialisée dans les moyens d'essais de simulation de l'environnement dans les domaines du spatial, de l'aéronautique et de la défense. Elle est absorbée par Airbus Defence and Space en 2017[2].

Satellite SPOT 1 installé sur un banc de test aux vibrations, mars 1985.

L'entreprise est créée à proximité immédiate du Centre spatial de Toulouse le [1] par le CNES et la SOPEMEA. Elle réalise les tests du satellite SPOT 1, lancé au début de l'année 1986. En 1999, ses actionnaires sont le CNES (35%), la SOPEMEA (35%), Alcatel Space (12%) et Matra Marconi Space (9%)[4]. En 2000, la SOPEMEA vend ses parts à EADS Astrium qui devient ainsi le second actionnaire après le CNES[5],[6], puis l'actionnaire majoritaire en 2003, le CNES sortant complètement du capital[7],[8]. Elle inaugure en 2010[9] un nouveau centre d'essais à Elancourt sur le site d'Airbus Defence and Space[10]. Le , l'entité légale disparait à la suite de son absorption au sein d'Airbus DS[2]. Le site poursuit ses activités sous le nouveau nom d'Astrolabe, qui agrandit en 2019 ses salles blanches pour la construction de satellites de télécommunications militaires[11].

Intespace est spécialisée dans la fourniture de bancs d'essai, le test de satellites et d'équipements aéronautiques et la réalisation du logiciel Dynaworks. L'entreprise compte parmi ses principaux clients les différentes divisions des groupes industriels Airbus et Thales, les agences spatiales CNES et ESA, le centre DGA Techniques aéronautiques, Naval Group, ou encore les motoristes Rockwell Collins et Safran Aircraft Engines.

Notes et références

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  1. a b et c INTESPACE, « 30 ans d'INTESPACE »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur intespace.fr, (consulté le ).
  2. a b et c Airbus DS, « ACCORD EN FAVEUR DE L’EMPLOI ET L’INSERTION DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP AU SEIN DE LA SOCIETE AIRBUS DEFENCE AND SPACE SAS », (consulté le ).
  3. a et b INTESPACE, « Chiffres clés »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur intespace.fr, (consulté le ).
  4. La Dépêche du Midi, « Intespace sur la bonne orbite », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  5. La Dépêche du Midi, « Astrium renforce sa présence dans le capital », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  6. La Dépêche du Midi, « Intespace : forte augmentation du capital, Astrium devient le 2ème actionnaire et création d'une filiale avec l'Allemagne », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  7. La Dépêche du Midi, « Toulouse comment le spatial peut rebondir », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  8. La Dépêche du Midi, « Intespace », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  9. INTESPACE, « Frise chronologique »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur intespace.fr, (consulté le ).
  10. INTESPACE, « Historique »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur intespace.fr, (consulté le ).
  11. Les Echos, « Airbus Defence and Space s'agrandit à Toulouse », sur lesechos.fr, (consulté le ).