Idelphonse Favé
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Membre de | |
---|---|
Arme | |
Grade militaire | |
Conflit | |
Distinction | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 8 YD 3638)[1] |
Idelphonse Favé, né le à Dreux (Eure-et-Loir) et mort le dans le 7e arrondissement de Paris[2], est un général de brigade français, écrivain militaire, membre de l'Académie des sciences.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il entre à Polytechnique en 1830, passe par l'École d'application de Metz et devient lieutenant d'artillerie.
Il publie en 1841 Nouveau système de défense des places fortes, et est détaché à la manufacture d'armes de Tulle.
En 1845, il est adjoint au directeur des ateliers de précision au dépôt central de l'artillerie ; il a fait paraître une Histoire tactique des trois armes.
En 1846, il publie le premier tome des Études sur le passé et l'avenir de l'artillerie, écrit par Louis-Napoléon Bonaparte pendant sa détention au fort de Ham ; en 1847, il étudie un nouveau modèle de carabine.
Louis-Napoléon, devenu Président de la République en 1848, appelle Favé qui publie alors son Nouveau système d'artillerie en 1850. Puis il est envoyé en mission d'étude en Angleterre, en Hollande, en Belgique, pour évaluer leur matériel d'artillerie (fabrication des explosifs et organisation des manufactures d'armes).
À son retour, nommé professeur de fortification à l'École polytechnique, il devient l'officier d'ordonnance de Louis-Napoléon en 1852 puis son chef d'escadron.
En 1853, au cours de la guerre de Crimée, il met au point pour l'attaque du port de Kronstadt des batteries flottantes cuirassées à vapeur, dont trois furent utilisées à Sébastopol en 1855.
Chef du cabinet militaire de Napoléon III pendant la campagne d'Italie, il travaille ensuite sur l'artillerie à canons rayés et crée les premières mitrailleuses.
Colonel en 1859, général de brigade le , Favé est nommé commandant de l'École polytechnique en 1866. Il participe à la défense de Paris en 1870.
Il passe au cadre de réserve le et est promu en même temps grand officier de la Légion d'honneur. Il professe l'art militaire à Polytechnique de 1874 à 1882.
Le , il est élu à l'Académie des sciences, en remplacement du baron Séguier.
Publications
[modifier | modifier le code]Il a publié, outre les ouvrages cités plus haut, entre autres :
- L'armée française depuis la guerre, 1874-1875
- Cours d'art militaire
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- Archives de Paris, État-civil numérisé du VIIe arrondissement, V4E 8621, registre des décès de l’année 1894, acte no 466, vue 3/31 de la numérisation. Il meurt à son domicile situé au no 11 du Passage de la Visitation.
Annexes
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- [Oudin 2021] Louise Oudin, « Les réseaux des premiers acteurs de la BAI-III : Ildephonse Favé », Bibliothèques populaires, (lire en ligne , consulté le )
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Références externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Général français du XIXe siècle
- Directeur général de l'École polytechnique
- Élève de l'École polytechnique
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Général français du Second Empire
- Membre de l'Académie des sciences (France)
- Naissance en février 1812
- Naissance à Dreux
- Décès en mars 1894
- Professeur à l'École polytechnique
- Décès à 82 ans