Hyayna
(fr) Hyayna (ar) الحياينة Hayyanis | |
Période | XVIe - Actuel |
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Ethnie | Arabes Banu Hilal |
Langue(s) | Arabe |
Religion | Islam |
Villes principales | Tissa |
Région d'origine | Arabie puis Ouest Algérien |
Région actuelle | Maroc |
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Hyayna (en arabe : الحياينة) ou Ouled Hyyan ou Ouled Hyyoun [1] encore Hayyani (الحياني) (nisba des Hyayna) est une confédération tribale marocaine d'origine arabe hilaliennes[2],[3],[4] bédouines[5], dont le territoire historique se situe au nord-est de Fès, représentant l'une des plus importantes tribus de la région prérifaine.
Elle est formée de trois tribus : les Oulad Amrane, les Oulad Aliane et les Oulad Riab.
Ils étaient aussi nommé (dans les livres en arabe) "Les Bédouins de Hyayna" (بدو الحياينة) et/ou "les Arabes de Hyayna" (العرب الحياينة) (utilisé pour les différenciés des tribus amazigh, berbère, qui les entouraient et qui étaient allié ensemble après l'ascension alaouite et/ou lors de leur arrivée au Maroc)[6].
Origine
[modifier | modifier le code]Les Hyayna font partie de la grande tribu des Banu Hilal qui a immigré au Maghreb entre 1051 et 1110. La formation des Hyayna date de la seconde moitié du XVIe siècle. Elle résulte de la « greffe » de tribus guich, constituées de plusieurs confédération tribal Banu Hilal aux Beni Ouamoud. Les dites tribus guich sont installées dans la région par le pouvoir saadien dans le but de protéger Fès, des turbulentes tribus berbère Zénètes établies à l'est du couloir de Taza, ainsi que des invasions ottomanes, dans la région où, en 1558, a eu lieu la bataille de Wadi al-Laban contre ces derniers[7].
A l'origine, le territoire des Hyayna était habité par une autre tribu sanhajienne, les Beni Ouamoud, auquel une majorité d'entre eux ont été remplacés sur cette terre, et expulsée dû a l'arrivée des tribus venu d'Algérie et installé là par les Saadiens.[Quoi ?]
Territoire
[modifier | modifier le code]Le « pays Hyayna », qui s'étend sur près de 1 600 km2, est situé à l'extrémité occidentale du couloir de Taza, limitrophe des territoires des Cheraga à l'ouest, des Jbala au nord et au nord-est, des Ghiata à l'est et des Berbères du Moyen-Atlas (Aït Warayn, Aït Sadden et Aït Seghrouchen) au sud.
Il s'agit d'une formation complexe où les surfaces planes et les montagnes ne représentent souvent qu'un pourcentage limité, comprenant un ensemble de collines marneuses qui ont des sommets très étroits et d'une altitude comprise en moyenne entre 350 et 600 m, où domine la céréaliculture. D'ailleurs le fait qu'ils vivent dans ces plaines est notés comme une caractéristique des tribus arabes, même phénomène présent chez les Awlad Jama', les Awlad al-Hajj du Haouz et les Oudaya[9].
Composition tribale
[modifier | modifier le code]Les Hyayna sont divisés en 3 branches, basées sur une ancienne légende à propos de "Hayyan et ses 3 fils". En premier lieu, nous avons :
Awlad Amrane
[modifier | modifier le code]Ils se trouvent au nord du territoire des Hyayna et sont divisés en plusieurs clans :
- Al-Shafanah
- al-Jaafrah
- Awlad ben Ainah
- al-Rashashin
- Awlad al-Sultan
- Jiahna
- al-Hrarsha
- Awlad Ghanem
- Awlad Youssef
- Awlad Bushta
- al-Mahrarin
- Awlad Jamouh
- Awlad Aissa .
Awlad Alian
[modifier | modifier le code]Ils se trouvent au milieu du territoire et sont divisés en plusieurs clans :
- Awlad 'Ali
- Awlad Tkhil
- Famille Awlad Massoud ben Ali al-Tkhili al-Aliyani
- Sedrana
- al-Duama
- Awlad Malouk (Malik)
- Awlad Hamoun
- Awlad 'Aziz
- Awlad Aaja
- al-Jiahna
- Awlad Hassan
- Zouama
- Awlad Jabr
Awlad Riab
[modifier | modifier le code]Et les Awlad Riab au sud, divisés en :
- Awlad Yahya :
- al-Shaashaa
- al-Gharaba
- Awlad Alid
- Awlad Bnikhal :
- al-Ghual
- Awlad Hilal
- al-Habarja
- Bani Satitine
- Awlad Abd al-Karim
- Awlad Bouziane
- al-Shababat
- Bani Khalifa.
Cette structure reflète l'organisation sociale et la lignée de la tribu Hyayna, chaque branche ayant son propre ensemble de clans et de familles. Il est intéressant de voir comment la légende de Hayyan et de ses trois fils a influencé la structure et l'organisation tribales.
Histoire
[modifier | modifier le code]Début d'histoire
[modifier | modifier le code]L'historien espagnol Luis del Marmol Carvajal, qui a voyagé à travers le pays au milieu du XVIe siècle (précisément en 1540), parle d'eux comme d'une tribu agricole prospère qui possédait 25 villages et fournissait quatre mille combattants à la dynastie saadienne[11].
Au XVIIe siècle, le mot "Hyayna" est mentionné pour la première fois par écrit. L'installation de cette tribu au nord-est de la ville de Fès semble remonter au milieu du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle, composée de plusieurs confédérations tribales Banu Hilal guich originaires de l'est du Maroc (également venu de l'ouest algérien)[12],[13].La tribu est venu depuis la région de Tlemcen, venu vers le XVIe-XVIIe siècle, elle fut amené par Sidi Mohamed ben Lahcen, dont la Qubba verte est établie sur le territoire du clan des Awlad Ajana[14]. Initialement alliés aux Zayyanides, ils se sont ralliés à l'armée Saadienne, et il semble qu'ils aient aidé la dynastie arabe des Saadien dans leur conquête du Maroc contre les berbères Wattassides, conquérant Fès en 1549. En effet, afin de fermer le corridor de Taza aux envahisseurs ottomans venant d'Algérie, les Saadiens ont déployé des tribus guich (soldats arabe tribaux) dans cette zone stratégique sur le plan militaire pour défendre Fès.
Depuis l'époque de l'arrivée des Banu Hilal en Afrique du Nord, les ancêtres des tribus Hyayna et Sheraga étaient des bédouins nomades, à l'arrivée dans la région de Fès, ces derniers faisait plusieurs attaques sur Fès, il fallut plusieurs générations pour leur sédentarisation dans la région[5].
Les Hyayna ont contribué aux victoires marocaines lors de la bataille de Oued-el-Leben contre les Ottomans et de la bataille d'al-Kasr al-Kabir contre les Portugais, jouant un rôle prépondérant dans la politique marocaine dès le XVIe siècle[12]. Pendant l'ère Alaouite, les Hyayna ont participé à la bataille de Tétouan lors de la guerre hispano-marocaine de 1859.
Dans Jany al-Azhar wa Nur al-Abhar, on apprend que la tribu Hyayna possède plus de 10 000 esclaves à l'époque de Moulay Ismaïl. Jeune comme vieux, femmes comme hommes[15].
Au XIXe siècle, Moulay Abd ar-Rahman envoie des Khlot et des Tliq pour surveiller les tribus arrivés d'Algérie dans la région de Fès et Meknes, ce qui est probablement fait référence aux Hyayna, ces derniers belliqueux avec le makhzen alaouite[16].
Sidi Abd ar-Rahman Al-Majoub, poète de Miliani dit sur les Hayyanis : "Ô Hayani, ô sanglier ! Ô maître d'un territoire vaste, par Allah ! Si il n'existait pas de Makhzen, ni droit, ni loi n'existeraient pour lui"[17]. Pour leur comportement belliqueux et nombreuses révoltes faites. En effet, vers fin 1818, les Hyayna vont ce révolté et influence d'autres révoltes, notamment chez les Tadla et les Chaouïa, les révoltés pillèrent des caravanes d'or venant du Tafilalet et l'héritier, Moulay Brahim essayera d'attaque les révoltés mais sera défait[18].
En Septembre 1897, suite a une attaque du makhzen contre la tribu des Ait Youssi, une révolte éclate dans plusieurs tribus, autour du 13-15 septembre, les Hyayna et les Beni Sadden vont rejoindre les tribus insurgé et inquiéter de plus en plus l'état et les français[19]. En 1909, Bou Hamara abandonné par les rifains sera accueilli parmi les Hyayna, mais trois colonnes du Sultan vinrent l'attaquer et durent encore fuir[20].
Résistance à la colonisation
[modifier | modifier le code]Les Hyayna sont connus pour leur résistance à la colonisation française. Sous la direction de Muhammad al-Hijami, ils ont mené des batailles acharnées contre les Français. Ils ont utilisé une tactique de guérilla de type frappe et fuite, détruisant des unités de l'armée française stationnées sur leurs terres[21].
Siège de Fès (mai 1912)
[modifier | modifier le code]En 1912, à la suite du traité de Fès, les Hyayna ont prévu d'attaquer Fès aux côtés d'autres tribus arabes[12]. La coordination qui a eu lieu entre al-Hijami et Raho pour l'attaque de la ville de Fès le 16 mai 1912, lorsque Al-Hijami a dirigé un mouvement lancé depuis Boumershid comprenant 3 000 cavaliers arabes. Le siège de Fès a provoqué une interruption des lignes de communication avec le front côtier ouest. Les forces françaises, dirigées par le colonel Gouraud, ont réussi à lever le siège de la ville et ont repoussé les tribus assiégeantes[21].
Bataille des Awlad Riab (17 juin 1912)
[modifier | modifier le code]Le général Grou, avec son armée composée de six bataillons, quatre compagnies et trois batteries, est arrivé au cœur du pays des Oulad Riab le 15 juin 1912 et s'est installé sur le marché de Thula al-Nakhila. Trois jours plus tard, les Hayaina ont attaqué la Division Durand le 17 juin. Cependant, l'artillerie du colonel Mazillier a repoussé cette attaque, et la bataille s'est terminée avec la mort de huit personnes, dont le lieutenant Heitz, quatre disparus et trois blessés. Le reste de ce régiment a été sauvé par une contre-attaque dirigée par le sergent Leroz avec 12 soldats et quelques spahis. Les combattants de la résistance ont continué à assiéger ce régiment, et à ce sujet, le général Gouraud a déclaré : "J'ai reçu une correspondance du colonel Mazillier me disant qu'il se cachait à Dardara après avoir été poursuivi par l'ennemi jusqu'à Bani Saden, et il a subi 13 blessures à la suite de cela". Le général Gouraud a décrit cette bataille comme ayant eu lieu par une température élevée atteignant 47 degrés à l'ombre et 57 degrés au soleil. Face à cette situation, le général Gouraud a dû sortir avec ses unités pour briser le siège autour de l'unité du colonel Mazillier, et le commandant Giralt a été chargé de cette opération avec deux pelotons de tirailleurs, le Peloton 75, et un bataillon. Cela a réussi à démanteler la force assiégeante de Muhammad al-Hijami[21].
Battaille de Wadi Inawin (19 June 1912)
[modifier | modifier le code]Quelques groupes de combattants de la résistance se déplaçant de la rive droite à la rive gauche de Wadi Inawin. En ce qui concerne le plus grand rassemblement d'entre eux, il était du côté ouest de la vallée.
La bataille a commencé à une heure et a continué jusqu'à quatre heures et demie, sans que ces unités ne parviennent à traverser. Le général Gouraud a tenté de rectifier la situation et de se déplacer de manière opportune. Il a donc initié l'envoi de Giridon avec un peloton et une compagnie pour surveiller ce qui se passait à l'arrière de l'armée. Il s'est assuré qu'elle était assiégée par la résistance d'al-Hijami. Le régiment Steimetz a été envoyé pour briser ce siège, et cette opération s'est terminée avec succès. Le Roud a pris le contrôle des sommets et a soumis les Awlad Bouisha, en plus d'établir un centre militaire dans cette région.
À la suite de cela, les unités françaises ont mobilisé toutes leurs divisions (Division Guillon et Division Verdet) ainsi que Faisal Millier pour mener une attaque globale contre les assiégeants. À ce sujet, le général Gouraud a déclaré : "L'ennemi est devant nous et derrière nous, donc les archers se sont retirés vers l'arrière, souffrant beaucoup de la soif". Le siège n'a pas duré longtemps, car l'attaque préméditée a réussi, le sommet dominant la rivière a été contrôlé et à huit heures, tous les éléments de ces unités ont campé dans des endroits stratégiques, étendant ainsi leur force sur l'ensemble de la région. Cependant, tout cela ne s'est pas terminé sans laisser de victimes. Dans les rangs de ces forces, un soldat a été tué et douze d'entre eux ont été blessés, dont les lieutenants Delage et Flèche[21].
Bataille de Karana (22 juin 1912)
[modifier | modifier le code]Muhammad Al-Hijami n'a pas hésité à attaquer les unités françaises, les attaquant à Karana, mais l'artillerie l'a repoussé. Gouraud a déclaré : « Vers neuf heures, une cavalerie est apparue à l'est, nous avons pensé que c'était la cavalerie de Bani Wartin, mais c'était la cavalerie des rebelles de Bani Saden, et nous avons atteint ces hauteurs, où nous pensions qu'il y avait la présence de Sharif Al-Hijami, mais il a disparu. »[21]
Religion
[modifier | modifier le code]Les Hyayna, comme la majorité des tribus du Maghreb étaient sous la domination religieuse d'une Tariqa soufie ou d'une famille chérifienne, pour leur cas, et celui des Mtalsa, Beni Ouaraïne, Ghiata, Tsoul, Branes, ils étaient tous sous l'influence des Chérifs Ouazzani, tellement que l'influence des sultans Alaouites étaient beaucoup moins importante que celle porté pour les Ouazzani[22].
Langues
[modifier | modifier le code]Les Hyayna sont entièrement arabophones. Leur parler est rattaché aux dialectes hilaliens[23]. Ils ont un parlers similaires a celui des Cheraga et des Awlad Jama', leur dialectes est considéré comme celui le plus proche de l'arabe classique[24].
Dans leur migration de l'Algérie (Royaume Zianides) jusqu'au Maroc (Saadiens), les Hayyanis vont apporter un mot utiliser à Tlemcen pour désigner les descendants de Turcs, "Mkragel" (مكرغل) distinguant les Turcs des Algériens autochtones, ce mot étant un synonyme de "Kouloughli" et est devenu par la suite utilisé à Fès[25].
Culture
[modifier | modifier le code]Armement
[modifier | modifier le code]Les Hayyanis sont de grand cavaliers, dont leur capitale, Tissa, se nomme « la Mère des Chevaux », ils magnent le « mekhtaf » (littéralement "ancre" en arabe), un long bâton au bout duquel se trouve une sorte de faucille, et ils sont également pourvus de "remington"[26].
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Mohamed al Hayani : Mohamed el Hayani, né à Casablanca en 1947 et mort en 1996, était un chanteur marocain.
- El-Hassan el-Abd ben Mohamed Al-Hayani : auteur, poète et journaliste marocain. (Il n'a aucun rapport avec le chanteur Mohamed Al-Hayani)
- Mounir Al-Hayani : pacha et chef de province au Maroc, possiblement issue de la tribu dû à son nom de famille
- Brahim El Bahri : footballeur professionnel marocain, possiblement issu de la tribu, ce dernier né dans sa capitale, Tissa.
- Mokhtar ben Qaddour (al-Hayani) : un des caïds de Hyayna[22]
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Mohamed El Moubaraki, « Marocains du Nord: entre la mémoire et le projet », L'Harmattan, 1989 (ISBN 9782738400505)
- Saïd Arif, « L'Homme et son environnement dans les collines pré-rifaines des "Hyayna" », Université de Beni-Mellal
- « Notes sur les tribus du Maroc oriental, notice dressée par les officiers de renseignements du cercle de Fez », Publication du Comité du Maroc, 1912
Références
[modifier | modifier le code]- (ar) Jamʻīyah al-Maghribīyah lil-Taʾlīf wa-al-Tarjamah wa-al-Nashr, معلمة المغرب : قاموس مرتب على حروف الهجاء يحيط بالمعارف المتعلقة بمختلف الجوانب التاريخية والجغرافية والبشرية والحضارية للمغرب الأقصى, مطابع سلا،, (lire en ligne), p. 3644
- (en) Muhammad Suwaed, Historical Dictionary of the Bedouins, Rowman & Littlefield, , 304 p. (ISBN 978-1-4422-5451-0, lire en ligne), p. 97
- (ar) مشرفي، محمد بن محمد بن مصطفى،, الحلل البهية في ملوك الدولة العلوية وعد بعض مفاخرها غير المتناهية, وزارة الأوقاف والشؤون الإسلامية،المملكة المغربية،, (lire en ligne), p. 320
- (ar) بنعبد الله، عبد العزيز, فاس منبع الإشعاع في القارة الإفريفية, المطبعة الملكية،, , 332 p. (ISBN 978-9981-905-36-8, lire en ligne), p. 450
- (ar) Ibrāhīm Ḥarakāt, السياسة والمجتمع في العصر السعدي, دار الرشاد الحديثة،, (lire en ligne)
- (ar) بن عبد الله، عبد العزيز, تطوان عاصمة الشمال ومنبع إشعاعها, جمعية تطاون أسمير،, (lire en ligne)
- El Moubaraki (1989), pp. 28, 29 & 32
- El Moubaraki (1989), pp. 24 & 30
- (ar) Abd al-Wahab ben Mansur, Qabail al-Maghrib (Tribus du Maroc), 583 p. (lire en ligne)
- El Moubaraki (1989), p. 25
- Historical Dictionary of the Bedouins. Muhammad Suwaed. 2015. p. 97. (ISBN 978-1-4422-5451-0)
- « Histoire de la Confédération Tribale des Hyayna - The Moorish Times », sur moorishtimes.com (consulté le )
- « اصول الحياينة »
- Notes sur les tribus du Maroc oriental : notice dressée par les officiers de renseignements du cercle de Fez, (lire en ligne)
- (en) Chouki El Hamel, Black Morocco: A History of Slavery, Race, and Islam, Cambridge University Press, (ISBN 978-1-139-62004-8, lire en ligne)
- Grigori Lazarev, Les intérieurs du Maghreb, (lire en ligne), « Mouvances tribales et dynamiques socio politiques des territoires. le Maroc du XVI° au XIX° siècle »
- Association générale des étudiants d'Algérie Auteur du texte, « Alger-étudiant : organe officiel de l'Association générale des étudiants d'Alger », sur Gallica, (consulté le )
- Ernest Mercier, Histoire de l'Afrique septentrionale (Berbérie) depuis les temps les plus reculés jusqu'a la conquête français (1830), Ernest Leroux, (lire en ligne)
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- مطبوعات أمينة الأنصاري, د. محمد عبد الحفيظ خبطة الحسني، "الطغراء المغربية. العلامة السعدية أنموذجا - مدخل لدراسة تاريخ العلاقات المغربية العثمانية وخصوصية التراث المغربي"، مطبوعات أمينة الأنصاري - فـــاس - الطبعـة الأولــى: 2014م, (lire en ligne)
- Auteur : René Pinon, « Les Evénemens du Maroc », Revue des Deux Mondes, , p. 147–166 (lire en ligne, consulté le )