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Henri Julien

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Henri Julien
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activité
Lieu de travail
Henri Julien, étude pour La Chasse-galerie, 1900, Musée national des beaux-arts du Québec.
La Corriveau selon Henri Julien, illustration pour Les Anciens Canadiens de Philippe Aubert de Gaspé.

Henri Julien, né le à Québec, mort le à Montréal, est un caricaturiste et un peintre québécois. Les dessins de ce pionnier de la caricature ont été publiés au Canada et en France.

De 1860 à 1867, il étudie le dessin. En 1869, il devient apprenti-graveur pour une petite imprimerie, suivi d'un emploi pour une autre imprimerie, Desbarats, de 1869 à 1888.

En 1874, il accompagne une expédition de la Police montée du Nord-Ouest. Celle-ci le mène jusqu'aux contreforts des montagnes Rocheuses. Ses dessins seront publiés dans L'Opinion publique pendant sept mois, soit du au . C'est pendant cette période que son dessin gagne en maturité et qu'il devient confiant en lui-même, au point de devenir un important caricaturiste de l'époque.

De 1886 à sa mort, il travaille comme dessinateur en chef du défunt journal Montreal Star. Il excelle dans les dessins instantanés, étant capable de dessiner de mémoire des scènes qui se sont déroulées dans les tribunaux. Pendant cette période, il illustre différents ouvrages, dont Légendes du Nord-Ouest de l'abbé Georges Dugast ou La Légende d’un peuple de Louis Fréchette.

Il produisit pour plusieurs journaux, tel Le Monde illustré[1] qui publie plusieurs de ses esquisses, fort remarquées à l'époque.

C'est à partir de 1900 que Julien s'adonne à l'aquarelle. Il peignit plusieurs tableaux, dont le plus célèbre est La Chasse-galerie (1900) qui représente la vieille légende québécoise du même nom. Il réalise une autre version de La Chasse-galerie en 1906[2].

On lui doit beaucoup de peintures représentant les coutumes du Québec à son époque, telles que La Criée, Les Récoltes, Les Foins et Les Semailles. Il laisse derrière lui une œuvre considérable.

Le , Henri Julien s’écroule, rue Saint-Jacques à Montréal, terrassé par une crise cardiaque.

Postérité

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Dès , Gonzalve Desaulniers est à l'origine de la création d'un comité, placé sous la présidence de Hugh Graham, le propriétaire du Star, pour réunir les œuvres de Julien. Mais ce n'est qu'en 1916 que L'album Henri Julien sera publié chez Beauchemin[3].

Bibliographie

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  • Dominic Hardy, « 1916. Enfin l'Album Henri Julien », in Denis Saint-Jacques et Marie-José des Rivières, dir., De la Belle époque à la Crise. Chroniques de la vie culturelle à Montréal, Montréal, Nota Bene, 2015, p. 177–187.

Expositions et honneurs

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Le Vieux de '37 (1904)
  • On lui rend hommage le en nommant une rue en son nom, l'avenue Henri-Julien, à Montréal[4].
  • En 1916, un ouvrage posthume, intitulé simplement Album et rassemblant plusieurs de ses dessins, paraît aux Éditions Beauchemin.

Références

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  1. Le Monde illustré (1882-1902), archives sur Canadiana.
  2. « La Chasse-galerie, 1906, MNBAQ », sur Musée national des beaux-arts du Québec, (consulté le )
  3. Micheline Cambron, La vie culturelle à Montréal vers 1900, Fides, 2005, p. 336 lire sur Google Livres
  4. « Fiche descriptive Avenue Henri-Julien », sur www.toponymie.gouv.qc.ca (consulté le )
  5. « MNBAQ - Répertoire des expositions - 1938 », sur Musée national des beaux-arts du Québec, (consulté le )
  6. « Dans les galeries de...» in Vie des arts, automne 1968, no 52, p. 73, Galerie L'Art français, 370 ouest, rue Laurier, octobre : (...) H. Julien lien : http://www.erudit.org/feuilletage/index.html?va1081917.va1201514@84

Articles connexes

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Liens externes

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