Henri Gervex
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Henri Gervex, né le à Montmartre[1] et mort le à Paris, est un peintre et pastelliste français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Henri Gervex est le fils de Joséphine Peltier et Félix Nicolas Gervex, facteur de pianos. Un ami de la famille le fait admettre dans l’atelier du peintre Pierre-Nicolas Brisset en 1867.
Trois ans plus tard, il s’engage au 152e bataillon de la Garde nationale. En 1871, il est reçu à l’École des beaux-arts de Paris dans l’atelier d'Alexandre Cabanel où il suit son enseignement pendant cinq ans comme condisciple de Jean-Louis Forain, Fernand Cormon et Eugène Damas.
Il fait aussi son apprentissage auprès du peintre orientaliste Eugène Fromentin.
Les débuts
[modifier | modifier le code]Gervex débute au Salon de 1873 en exposant une Baigneuse endormie. L’année suivante, il reçoit une médaille de seconde classe pour son Satyre jouant avec une ménade, dont le nu est influencé par le style de Cabanel, et est acheté par l’État pour le musée du Luxembourg.
En 1876, il fait la connaissance d'Édouard Manet et fréquente les peintres impressionnistes. Sa peinture en subit l’influence et il éclaircit sa palette.
Le scandale de Rolla
[modifier | modifier le code]En 1878, il fait scandale en exposant Rolla, considéré comme son chef-d’œuvre[2].
Cette toile, inspirée d’un poème d’Alfred de Musset, est refusée par le jury du Salon pour les mêmes motifs que l’Olympia de Manet : représentant un nu prosaïque dans un décor contemporain, l’œuvre est qualifiée d’immorale.
Elle est exposée dans une galerie, chez le marchand de tableaux Bague au 41, rue de la Chaussée-d'Antin, où la foule se presse. Il aura la satisfaction, peu de temps avant sa disparition en 1929 de la voir entrer au musée du Luxembourg.
Il fait aussi le portrait de Mlle Valtesse de La Bigne, une demi-mondaine qui pose comme modèle et qui inspire Émile Zola pour la création de l’héroïne de son roman Nana.
Gervex lui-même est l'un des modèles pour le personnage de Fagerolles, un peintre opportuniste et mondain, dans le roman L’Œuvre de Zola, publié en 1886[3].
Dans les années 1880, il voyage en Espagne. Il fait partie du Cercle des mirlitons présidé par Ernest Meissonier, et expose au Cercle artistique de la Seine, qui vient d’être créé. À partir de cette année-là, il fait de nombreux séjours à Dieppe chez les parents de Jacques-Émile Blanche.
En 1882, il effectue son premier voyage en Angleterre avec Auguste Rodin. Il travaille à la décoration de la mairie du 19e arrondissement de Paris. L’année suivante, il effectue son deuxième voyage en Angleterre avec Rodin et est nommé chevalier de l’ordre de Léopold de Belgique à l’occasion de l’Exposition triennale des beaux-arts de Gand.
En 1884, au terme de son troisième voyage en Angleterre, il s’installe dans un nouvel atelier rue de la Chaussée-d'Antin. Il voyage en Italie avec Guy de Maupassant et G. Legrand.
Il fonde une académie de peinture avec le peintre Ferdinand Humbert, reprenant l'Atelier Cormon.
Un artiste reconnu
[modifier | modifier le code]En 1889, Henri Gervex est promu officier de la Légion d'honneur. En 1890, il est nommé chevalier de l’ordre de Saint-Olaf par le roi de Norvège et de Suède. En 1891, il participe à l’exposition internationale des beaux-arts de Munich. En 1892, il est nommé officier de l’ordre de Saint-Michel par le Gouvernement de Bavière.
Le , il épouse Henriette Marie Marguerite Fauche (1868-1958), jeune fille de la grande bourgeoisie protestante, qui fut élève de Charles Chaplin. Il est nommé chevalier de l’ordre de Charles III d'Espagne. Le naît leur fille Colette (1894-1976), qui épousera en 1920 le comte René Henri Louis du Plessis d'Argentré.
En 1895, il est nommé vice-président de la commission d’examen de la Société nationale des beaux-arts. Il décore la salle de physique de la Sorbonne à Paris.
En 1896, lors de son premier voyage en Russie, il est nommé commandeur de l’ordre de Sainte-Anne de Russie. En 1897, il fait une croisière en Italie puis en Turquie. En 1898, il fait un deuxième voyage en Russie. Il envoie Le Couronnement de Nicolas II à l’Exposition universelle de 1900. La même année, il participe à la décoration de la salle Dorée du restaurant Le Train Bleu de la gare de Lyon à Paris avec La Bataille de fleurs à Nice.
Il fait de fréquents séjours à Deauville et Trouville où il réside à la villa Les Frémonts sur la falaise et qui appartient à Mme Finaly, où Marcel Proust lui rend visite à plusieurs reprises.
En 1901, il part avec sa famille pour un troisième voyage en Russie. En 1902, il fait une croisière en Italie. En 1911, il est promu commandeur de la Légion d'honneur et reçoit la commande de la décoration du plafond de l'escalier d'honneur de la Cour des comptes à Paris.
En 1913, il entre à l’Institut de France et est élu président de la Société des pastellistes.
Durant la Première Guerre mondiale, Henri Gervex est trop âgé pour être mobilisé. Il réalise alors de petites œuvres sur bois ou sur toile illustrant le quotidien de la guerre et qui sont reproduites dans la presse illustrée[4] comme Le Gaulois, L'Illustration ou encore Herald Tribune[5]. Dans Une ambulance à Poitiers (aussi connue sous le nom L'ambulance de la gare de Poitiers dans la presse), Gervex représente des infirmières soignant des soldats et met ainsi en lumière leurs conditions de travail difficiles durant la guerre. Il réalise également Le train des blessés, publié dans le journal L'Illustration : « Ce tableau a été vu par la plus grande partie de la France, qui n'aura pas eu d'autre vision des cruautés de la guerre. (...) Si les plus gravement atteints reposaient sur des couchettes ou des brancards superposés, ceux que les médecins majors avaient pu classer parmi les « blessés assis » voyageaient dans des fourgons remplis de paille et ils montraient à chaque arrêt dans les gares qu'ils n'avaient rien perdu de leur courage ni de leur appétit. C'est à ce moment que le peintre Gervex a peint cette scène que chacun a pu voir dans les petites stations de province, comme dans les grandes gares régulatrices »[6]. L'artiste réalise également des dessins, des gouaches ou des aquarelles empreintes de patriotisme pour les journaux comme La Messe en forêt d'Argonne, Le Salut du poilu, La Double Moisson ou encore L'Esplanade des Invalides. En 1916, Henri Gervex peint La Bénédiction du pope, tableau de propagande dans lequel des soldats russes dans une tranchée sont bénis par un pope. Cette peinture officielle met en scène l'autorité spirituelle (le pope) et l'officier héroïque (le soldat blessé)[7]. Pour réaliser cette œuvre, l'artiste s'est inspiré d'un précédant tableau Casseurs de glace sur la Néva, exécuté lors d'un voyage en Russie[8]. Au-delà de peindre la réalité de la guerre, Henri Gervex a fait partie de plusieurs associations d'aides aux soldats et a également été donateur pour une tombola au profit de l’Œuvre du Soldat dans les tranchées à la galerie Bernheim. En 1918, il reçoit la croix de guerre pour services rendus à la patrie[9]. En 1919, le peintre participe à une exposition au palais des Champs-Élysées réalisée au profit des œuvres de guerre et organisée par la Société des artistes français et la Société nationale des beaux-arts[9].
En 1925, il est élu membre associé de la section peinture de l’Académie royale des sciences, lettres et beaux-arts de Bruxelles. Il possède un hôtel particulier à Paris en bordure du parc Monceau, dont les rideaux jaunes de la chambre de sa fille sont souvent reproduits dans ses tableaux.
En 1928, il est atteint d’une maladie à l’œil. Il meurt à Paris le au 12, rue Roussel (actuelle rue Léon-Jost), il est inhumé dans la 55e division du cimetière du Père-Lachaise[10],[11].
Hommage
[modifier | modifier le code]Ouverte en 1932 sur l'emplacement des bastions no 46 et 47 de l'enceinte de Thiers, la rue Gervex lui rend hommage dans le 17e arrondissement de Paris.
Œuvres dans les collections publiques
[modifier | modifier le code]- Détroit, Detroit Institute of Arts : Scène de café à Paris, 1877, huile sur toile, 100,6 × 135,9 cm[12].
- Philadelphie, Philadelphia Museum of Art : Portrait de Louis Pasteur, 1923, lithographie, 5,7 × 3,8 cm[13]
- Washington, National Gallery of Art : Étude pour une « Autopsie à l'Hôtel-Dieu », 1876, huile sur toile, 53,3 × 43,2 cm[14]
- Angers, musée des Beaux-Arts : Diane et Endymion, 1875, huile sur toile, 257 × 151 cm[15].
- Bayonne, musée Bonnat-Helleu : Étude de femme nue, huile sur toile, 23 × 14 cm[16].
- Beaune, musée des Beaux-Arts : Matinée d'Automne ou Bord de Forêt de Fontainebleau, huile sur toile, 54 × 40,5 cm[17].
- Bordeaux, musée des Beaux-Arts :
- Chambéry, musée des Beaux-Arts :
- Dieppe, château de Dieppe : Portrait du docteur Émile Blanche, huile sur toile.
- Dijon, musée des Beaux-Arts : La Communion dans l'église de la Trinité, 1876, huile sur toile.
- Évreux, musée d'Évreux : Femme endormie, vers 1878, huile sur toile, 32,2 × 40,3 cm[24].
- Gray, musée Baron-Martin : L'Album de famille, 1895, huile sur toile, 95 × 170 cm.
- La Rochelle, musée des Beaux-Arts : Baigneuse endormie, 1873, huile sur toile.
- Lille, palais des Beaux-Arts :
- Figure de femme nue, debout, les mains derrière la tête, pierre noire sur papier, 23,5 × 21,7 cm[25] ;
- Femme à sa toilette, crayon sur papier, 23 × 16,2 cm[26] ;
- Étude de femme nue assise, pierre noire sur papier, 23 × 84 cm[27] ;
- Odalisque, 1880, huile sur toile; 55 × 88 cm[28] ;
- Le Quai de la Villette à Paris ou Le Coltineur de Charbon, 1882, huile sur toile, 70 × 117 cm[29].
- Marseille, musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée : Yachting dans l'archipel, 1905, calendrier, estampe.
- Nanterre, La Contemporaine :
- La Bénédiction du pope, 1916, huile sur toile, 66 x 82 cm[30] ;
- Une ambulance à Poitiers, 1914, huile sur bois, 35 x 26,5 cm[31] ;
- Portrait d'un officier, 1916, pastel, 60 x 71 cm[32].
- Neuilly-sur-Seine, hôtel de ville : Parmentier accueillant Louis XVI dans la plaine des Sablons, 1904, décor pour le grand escalier, huile sur panneau.
- Paris :
- Académie nationale de médecine : Portrait du docteur Émile Blanche, huile sur toile[33].
- gare de Lyon, restaurant Le Train bleu : Bataille de fleurs à Nice, 1900, huile sur panneau.
- hôtel de ville : La Musique à travers les âges, salle des fêtes, huile sur panneau.|
- mairie du 19e arrondissement de Paris :
- Naissance, vers 1881, huile sur panneau ;
- Le Bureau de bienfaisance, 1883, huile sur panneau ;
- Le Bassin de la Villette, 1884, salle des mariages, huile sur panneau ;
- Mathurin Moreau, maire du 19e arrondissement de Paris, célébrant le mariage civil de son fils, 1884, salle des mariages, huile sur panneau.
- musée de l'Armée :
- Officiers supérieurs et généraux de la Guerre de 1870-1871 et membres du gouvernement de la Défense, 1889, fragment du panorama de l'Histoire du siècle, huile sur toile, 226 × 239 cm[34] ;
- L'ambulance de la gare de Poitiers, 1915, huile sur bois, 54 x 73 cm[35] ;
- Le Salut du poilu, 1914-1918, pastel sur toile, 100 x 72 cm[36]
- musée Carnavalet :
- Retour du Bal, 1879, huile sur toile ;
- Le Président Sadi Carnot entouré de personnalités de la IIIe République, devant l'Opéra, 1889, huile sur toile, en collaboration avec Alfred Stevens, 440 × 239 cm[37] ;
- Portrait de Madame Blerzy, 1884, huile sur toile ;
- Un soir de grand prix au pavillon d'Armenonville, 1905, huile sur toile ;
- Une Soirée au Pré Catelan[38], 1909, huile sur toile.
- musée du Louvre :
- Jeune femme debout, vue de dos, devant une fenêtre, gouache et aquarelle sur papier 28,4 × 13 cm[39] ;
- Femme nue, assise, la tête baissée, les bras rejetés en arrière, pastel sur papier, 55 × 35,1 cm[40] ;
- Homme, à mi-corps, de face, adossé à une fenêtre, fusain sur papier, 24,2 × 19,4 cm[41] ;
- Femme allongée, les jambes croisées et les bras écartés du corps, fusain sur papier, 32 × 48 cm[42] ;
- Femme nue, couchée, la tête posée sur son bras gauche, fusain sur papier, 31,2 × 48 cm[43].
- musée d'Orsay :
- Portait de Charle Émile Van Marcke, vers 1870, crayon sur papier 17,2 × 16 cm[44] ;
- Paysage marin (Dieppe), vers 1885, pastel sur papier, 47 × 59,5 cm[45] ;
- Satyre jouant avec une bacchante, 1874, huile sur toile, 159 × 193 cm[46] ;
- Une séance du jury de peinture au Salon des artistes français, 1885, huile sur toile, 299 × 419 cm[47] ;
- Le Docteur Péan enseignant à l'hôpital Saint-Louis sa découverte du pincement des vaisseaux, ou Avant l'opération, 1887, huile sur toile, 242 × 188 cm[48] ;
- Portrait de Mademoiselle Valtesse de La Bigne, 1887, huile sur toile, 200 × 122 cm[49] ;
- À La République française, 1890, huile sur toile, 145 × 217 cm[50] ;
- Le Couronnement de Nicolas II et de l'impératrice Alexandra Féodorowna en l'église de l'Assomption de Moscou, 1896, huile sur toile, 115,5 × 151 cm[51].
- Palais Cambon, Cour des comptes : Allégorie de la Justice, 1910, plafond de l'escalier d'honneur.
- Palais de l'Élysée : La France accueillant l'Abondance, 1907, plafond.
- Petit Palais : La Naissance de Vénus, 1907, huile sur toile, 146 × 200 cm[52].
- Sorbonne, amphithéâtre Lefebvre[53] : L'Arc en ciel, 1896, huile sur panneau.
- Théâtre national de l'Opéra-Comique, grand foyer :
- Le Ballet comique de la Reine, 1897, huile sur panneau ;
- La Foire de la Saint Laurent, huile sur panneau[54].
- Pau, musée des Beaux-Arts : Échaudoir, 1879, huile sur toile, 55 × 46 cm[55]
- Reims, musée des Beaux-Arts : L'Attente trompée, 1890, huile sur toile, 51,3 × 44,6 cm[56]
- Saint-Quentin, musée Antoine-Lécuyer : Portrait présumé de William Busnach, vers 1880, pastel sur papier, 71 × 51 cm[57].
- Strasbourg, musée d'Art moderne et contemporain : Portrait de Gustave Schlumberger, 1887, huile sur toile, 24,2 × 19 cm[58].
- Versailles, musée de l'Histoire de France : Distribution des récompenses aux exposants par le Président Sadi Carnot, à la suite de l'Exposition de 1889, le au palais de l'Industrie, le défilé des colonies françaises, 1897, huile sur toile, 615 × 982 cm[59].
- Vizille, musée de la Révolution française : Rouget de Lisle et soldats de la République, 1887, huile sur toile, 120 × 140 cm[60].
Taiwan :
Ouvrages illustrés
[modifier | modifier le code]- Octave Uzanne, Son Altesse la Femme, 1885.
- Honoré de Balzac, La Fille aux yeux d'or, Éditions Calman-Lévy, 1898.
Salons
[modifier | modifier le code]- 1873 : Une baigneuse endormie.
- 1874, Salon des artistes français : Satyre jouant avec une ménade, médaille de 2e classe.
- 1875 : Diane et Endymion.
- 1876 : Autopsie à l'Hôtel-Dieu.
- 1877 : La Communion à l'église de la Trinité.
- 1880, Salon de la Société nationale des beaux-arts : Souvenir de la nuit du 4.
- 1885, Salon des artistes français : Une séance du jury de peinture.
- 1887 : Avant l'opération.
- 1888 : Femme au tub et Portrait de Melle Jeanne Harding ;
- 1890 : La Direction du Journal de la République française.
- Salon de la Société nationale des beaux-arts :
- 1894 : Le Bain ;
- 1897 : Distribution des récompenses au palais de l'Industrie en 1889 ;
- 1906 : 5 heures chez Paquin ;
- 1907 : La Naissance de Vénus ;
- 1911 : Portrait de Mme H… ;
- 1913 : La Source ;
- 1918 : La Lecture aux soldats aveugles ;
- 1921 : Portrait de Mme J… (Jenny Sacerdote).
Expositions
[modifier | modifier le code]- 1880 : exposition au Cercle de l'Union des artistes de la Seine.
- 1881 : Nana, galerie Georges Petit.
- 1881 : Nana, Cercle de l'union des artistes.
- 1889 : Exposition universelle de Paris, Panorama de l'Histoire du siècle en collaboration avec Alfred Stevens ; Rolla ; Portait de Mme Blerzy et Portrait de Mlle Valtesse de La Bigne.
- 1891 : Exposition internationale des beaux-arts de Munich.
- 1900 : Exposition universelle de Paris, Le Couronnement de Nicolas II et Distribution des récompenses.
- 1988 : exposition à l'ancienne douane de Strasbourg, Le portrait dans les musées de Strasbourg, à quoi ressemblons nous ?
- 1992 : Bordeaux, galerie des beaux-arts.
- 1993 : Paris, musée Carnavalet.
- 1993 : musée des Beaux-Arts de Nice.
- 2001 : exposition Portrait dans les collections des musées Rhône-Alpes à Bourg-en-Bresse, Chambéry et Valence.
- 2003 : exposition Un siècle de bains de mer à Honfleur au musée Eugène-Boudin.
Distinctions
[modifier | modifier le code]- 1882 : Chevalier de la Légion d'honneur.
- 1883 : chevalier de l'ordre de Léopold de Belgique et membre du jury du Salon des artistes français.
- 1889 : Officier de la Légion d'honneur.
- 1890 : Chevalier de l'ordre de Saint-Olaf par le roi de Norvège et de Suède.
- 1892 : officier de l'ordre de Saint-Michel par le gouvernement de Bavière.
- 1893 : chevalier de l'ordre de Charles III d'Espagne.
- 1895 : vice-président de la commission d'examen de la Société nationale des beaux-arts.
- 1896 : commandeur de l'ordre de Sainte-Anne de Russie.
- 1911 : Commandeur de la Légion d'honneur.
- 1913 : membre de l'Institut de France.
- 1913 : président de la Société des pastellistes.
- 1918 : Croix de guerre –.
- 1925 : membre associé de la section peinture de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique.
Élèves
[modifier | modifier le code]- Jacques-Émile Blanche (1861-1942)
- Georges Dubosc (1854-1927)
- Henry Gerbault (1863-1930)
- Firmin Maglin (1867-1946)
Iconographie
[modifier | modifier le code]- Pierre Petit, Portrait d'Henri Gervex, photographie, collection Félix Potin[61].
-
Paul Steck, Portrait d'Henri Gervex (1892).
-
Portrait d'Henri Gervex, gravure anonyme, Figures contemporaines tirées de l'Album Mariani (1899).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Au 18, rue Antoinette. Depuis le , cette rue porte le nom d'Yvonne Le Tac (1882-1957), ancienne institutrice et directrice de l'École des filles de la rue Antoinette, résistante et déportée en 1942.
- Jacques Baschet, L'Illustration, : « Non seulement elle fut son chef-d'œuvre, mais elle fit scandale, ce qui lui valut un éclatant début de carrière. »
- Henri Mitterand, notice pour l'édition de L'Œuvre d'Émile Zola dans la collection « Folio classique », Gallimard, 1983, p. 435.
- Gérard Monnier, « Un itinéraire atypique au XIXe siècle : la carrière du peintre Henri Gervex (1852-1929) », RHAA, no 4, , p. 91.
- Jean-François de Canchy et Jean-Christophe Gourvennec, Henri Gervex, 1852-1929 : catalogue d'exposition (Bordeaux, Galerie des Beaux-Arts, 11 mai-30 août 1992 ; Paris, Musée Carnavalet, 1er février-2 mai 1993 ; Nice, Musée des Beaux-Arts, 27 mai-29 août 1993), Paris, Paris-Musées, , 255 p., p. 74
- Jean-François de Canchy et Jean-Christophe Gourvennec, Henri Gervex, 1852-1929 : catalogue d'exposition (Bordeaux, Galerie des Beaux-Arts, 11 mai-30 août 1992 ; Paris, Musée Carnavalet, 1er février-2 mai 1993 ; Nice, Musée des Beaux-Arts, 27 mai-29 août 1993), Paris, Paris-Musées, , 255 p. (ISBN 2-87900-075-0), p. 76
- Carole Ajam, Alain Blum, Sophie Coeuré, Sabine Dullin (dir.), Et 1917 devient révolution... : catalogue d'exposition : Paris, Hôtel national des Invalides, 18 octobre 2017-18 février 2018 / organisée par l'Université Paris Nanterre et la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, Paris, Seuil et BDIC, , 239 p. (ISBN 978-2-02-135296-2), p. 79
- Jean-François de Canchy et Jean-Christophe Gourvennec, Henri Gervex : 1852-1929 : catalogue d'exposition : Bordeaux, Galerie des Beaux-Arts, 11 mai-30 août 1992 ; Paris, Musée Carnavalet, 1er février-2 mai 1993 ; Nice, Musée des Beaux-Arts, 27 mai-29 août 1993, Paris, Paris-Musées, , 255 p., p. 231
- Jean-François de Canchy et Jean-Christophe Gourvennec, Henri Gervex : 1852-1929 : catalogue d'exposition, Bordeaux, Galerie des Beaux-Arts, 11 mai-30 août 1992 ; Paris, Musée Carnavalet, 1er février-2 mai 1993 ; Nice, Musée des Beaux-Arts, 27 mai-29 août 1993, Paris, Paris-Musées, , 255 p., p. 76
- Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 367.
- Henri Gervex (1852-1929), sur le site appl-lachaise.net, consulté le .
- Scène de café à Paris
- portrait de Louis Pasteur
- Étude pour une « Autopsie à l'Hôtel-Dieu »
- Diane et Endymion
- Étude de femme nue
- Matinée d'Automne
- « Étude de dos de vieil homme », notice no 00650003759, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Rolla
- « Achat de la Ville : Henri Gervex - Le Miroir | Le site officiel du musée des Beaux-Arts de Bordeaux », sur www.musba-bordeaux.fr (consulté le )
- « Vue d'une plage, Deauville », notice no 10480003971, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Descente de Croix », notice no 10480003966, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- « portrait de Madame Gervex », notice no 10480003961, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Femme endormie », notice no 07030004503, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Figure de femme nue, debout, les mains derrière la tête
- femme à sa toilette
- Étude de femme nue assise
- « Odalisque », notice no 000PE019224, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Le Coltineur de charbon », notice no 000PE019225, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- « La Bénédiction du pope » (consulté le )
- « Une ambulance à Poitiers » (consulté le )
- « Portrait d'un officier » (consulté le )
- Portrait du docteur Émile Blanche
- Officiers supérieurs et généraux de la guerre de 1870-1871
- « L'ambulance de la gare de Poitiers », sur Base de données des collections du musée de l'Armée
- « Le Salut du poilu », sur Base de données des collections du musée de l'Armée
- « Le Président Sadi Carnot », notice no 11040000407, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Au centre, de dos : Anna Gould devant elle son second époux : le duc Hélie de Talleyrand-Périgord, ainsi que Mme Gervex. au fond remontant en auto : le comte de Greffulhe et son épouse. Dans le restaurant, l'homme moustachu du premier plan assis à table à droite est le marquis Jules-Albert de Dion ; dans la baie centrale : Liane de Pougy, ainsi qu'à gauche : Alberto Santos-Dumont.
- Jeune Femme debout
- « Femme nue, assise, la tête baissée, les bras rejetés en arrière », notice no 50350143244, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Homme à mi-corps », notice no 50350143242, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Femme allongée, les jambes croisées et les bras écartés du corps », notice no 50350143243, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Femme nue, couchée, la tête posée sur son bras gauche », notice no 50350143241, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Portrait de Charles Émile Van Marcke
- Dieppe
- Satyre jouant avec une bacchante
- Une Séance du Jury de peinture
- Le docteur Péan
- « Portrait de Mademoiselle Valtesse de La Bigne », notice no 000PE001312, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- À La République française
- Le Couronnement de Nicolas II
- La Naissance de Vénus
- Anciennement salle de physique.
- La Foire de la Saint Laurent
- « Échaudoir », notice no 00980000891, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- « L'Attente trompée », notice no 03110005895, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Portrait présumé de William Busnach
- « Portrait de Gustave Schlumberger », notice no 00160001044, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Distribution de récompenses... », notice no 000PE011316, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Rouget de Lisle
- photo.rmn.fr.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Maurice Guillmemot, « M. Henri Gervex chez lui », La Vie Heureuse, no 7, . — Article illustré de cinq photographies du peintre de son épouse et de leur fille dans leur hôtel-atelier du quartier du parc Monceau à Paris.
- Jean-Christophe Pralong-Gourvennec, Henri Gervex, éditions Paris-Musées 1992 (ISBN 2879500769). — Catalogue de l’exposition de Bordeaux, galerie des Beaux-Arts, -, Paris, musée Carnavalet, 11er février-, Nice musée des Beaux-Arts -.
- Cécile Ritzenthaler, L’École des Beaux arts du XIXe siècle, les pompiers, Éditions Mayer, 1987 (ISBN 2852990024).
- Collectif, Le Train Bleu, Paris, Éd. Presse Lois Unis Service, 1990, 114 p. (ISBN 2908557010).
- « Décoration du foyer de l'Opéra-Comique par M. Gervex », L'Illustration, no 2911, .
- « Décoration du foyer de l'Opéra-Comique », L'Actualité, no 63, .
- Benoît Noël, Jean Hournon, Parisiana, la capitale des peintres au XIXe siècle, Dislab, 2006, 160 p. (ISBN 2952721408).
- N. Dufouscq, La Musique, tome II, Éditions Larousse.
- André Devambez, Notice sur la vie et les travaux de Henri Gervex, Académie des Beaux-Arts, Institut de France, , 1930-10.
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Dossier de Légion d'honneur sur le site de la base Léonore.
- « Henri Gervex » dans la base Joconde.
- Le peintre dans son atelier.
- [PDF] Henri Gervex et Musset, Zola, Balzac, Hugo sur crdp-montpellier.fr.
- (en) « Henri Gervex » sur Britannica, 1911.
- Henri Gervex
- Peintre français du XIXe siècle
- Peintre français du XXe siècle
- Peintre portraitiste français
- Peintre pastelliste
- Peintre panoramiste
- Peintre de nu
- Peintre de scène mythologique
- Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts au XIXe siècle
- Membre de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique
- Commandeur de la Légion d'honneur promu en 1911
- Chevalier de l'ordre de Léopold
- Chevalier de l'ordre de Saint-Olaf
- Chevalier de l'ordre de Charles III d'Espagne
- Récipiendaire de l'ordre de Sainte-Anne
- Titulaire de la croix de guerre 1914-1918
- Naissance en septembre 1852
- Naissance dans le département de la Seine
- Décès en juin 1929
- Décès dans le 17e arrondissement de Paris
- Décès à 76 ans
- Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 55)