Henri Darmon
Naissance |
Paris, France |
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Nationalité | Canadien |
Domaines | Mathématiques |
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Institutions | Université McGill, Université Harvard |
Diplôme | PhD, Université Harvard |
Directeur de thèse | Benedict Gross |
Distinctions |
Prix Coxeter-James (1998) Prix Frank Nelson Cole (2017) |
Site | www.math.mcgill.ca/darmon |
Henri Darmon est un mathématicien canadien d'origine française connu pour ses travaux en théorie des nombres. Il s'intéresse tout particulièrement au douzième problème de Hilbert et à son lien avec la conjecture de Birch et Swinnerton-Dyer. Il est professeur de mathématiques et titulaire d'une chaire de recherche James-McGill à l'Université McGill (Montréal, Canada).
Parcours académique
[modifier | modifier le code]Henri Darmon est né à Paris le . Il a fait ses études de premier cycle en mathématiques à l'Université McGill (BSc, 1987) et son doctorat à l'Université Harvard (PhD, 1991). Sa thèse, intitulée « Refined Class Number Formulas for Derivatives of L-Series », a été rédigée sous la direction de Benedict Gross[1]. De 1991 à 1996, Darmon a été affilié à l'université de Princeton[2]. Depuis 1994, il est professeur à l'Université McGill.
Darmon est directeur du CICMA (Centre interuniversitaire en calcul mathématique algébrique) depuis 1998 et chercheur affilié au Centre de recherches mathématiques (CRM) de Montréal depuis 1999. Il a notamment été professeur invité à l'université de Paris VI, à l'École polytechnique fédérale de Zurich, aux universités de Pavie et de Barcelone, à l'Institut coréen des études avancées et à l'université de Saga, au Japon. Il a également été chercheur en résidence pour de plus courtes périodes à l'Institut des hautes études scientifiques (IHES), à l'Institut Harish-Chandra de Allahabad, au Mathematical Sciences Research Institute (MSRI) de Berkeley et à l'Institut Henri-Poincaré de Paris.
Honneurs et prix
[modifier | modifier le code]Darmon a été lauréat du prix G. de B. Robinson en 1996, du prix André-Aisenstadt en 1997 et du prix Coxeter-James de la Société mathématique du Canada en 1998. De 1996 à 1998, il a également été fellow de la Fondation Alfred P. Sloan. Darmon a reçu le prix Ribenboim en 2002 et a été élu membre de la Société royale du Canada en 2003. En 2008, cette même société lui a accordé le Prix John L. Synge. En 2006, il a été conférencier invité au Congrès international des mathématiciens tenu à Madrid ; sa présentation a porté sur les points de Heegner, les points de Stark-Heegner et les valeurs spéciales des fonctions L[3].
Publications marquantes
[modifier | modifier le code]- (avec Richard Taylor et Fred Diamond) « Fermat's Last Theorem », Current Developments in Mathematics, vol. 1, 1995, p. 1-157, publié chez International Press.
- « The Shimua-Taniyama-Weil Conjecture », Russian Mathematical Surveys, vol. 50, 1995, p. 503-549.
- (avec Massimo Berolini) « P-adic L-functions and modular elliptic curves », dans Björn Engquist et Wilfried Schmid (eds.), Mathematics Unlimited, Springer, 2001.
Autres
[modifier | modifier le code]Henri Darmon est le fils de René Darmon, professeur affilié à l'Université Laval de Québec et professeur honoraire émérite à ESSEC.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) « Henri Darmon », sur le site du Mathematics Genealogy Project.
- « Curriculum vitae de Henri Darmon ».
- (en) « Heegner points, Stark-Heegner points, and values of L-series ».
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Page personnelle
- Henri Darmon sur science.ca
- Ressources relatives à la recherche :