Aller au contenu

Henri-Alfred Jacquemart

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Henri-Alfred Jacquemart
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Maître

Henri-Alfred Jacquemart, né à Paris le et mort dans la même ville le , est un sculpteur français qui s'est illustré dans la sculpture animalière.

Henri-Alfred Jacquemart, né à Paris le 24 février 1824, est le fils d'un industriel[1].

Entré à l'École des beaux-arts de Paris, il a Paul Delaroche pour professeur. Remarqué pour ses travaux animaliers, il obtient de l'État la commande de deux griffons pour la place Saint-Michel à Paris[2]. Il fait partie des sculpteurs, qui avec d'autres comme Pierre Louis Rouillard, Pierre Jules Mène ou Antoine-Louis Barye ont, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, profité de l'engouement nouveau de la bourgeoisie pour les sculptures d'ameublement, particulièrement les sculptures d'animaux, et du développement spectaculaire de ce marché soutenu par les nombreuses fonderies d'art qui ont connu leur apogée en France à cette époque. Plusieurs de ses animaux ont été réalisés dans les fonderies de Ferdinand Barbedienne[3].

Henri-Alfred Jacquemart a reçu la croix de la Légion d'honneur en 1870[1]. Selon L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, en 1892, le sculpteur aurait pris sa retraite[3].

Il meurt subitement à Paris le dans son appartement situé rue de Babylone[4]. C'est son domestique qui l'a découvert inanimé dans son lit[5]. À sa mort, il laisse derrière lui, un fils, Maurice Jacquemart, avocat à Tunis[6]. Dans la nécrologie que Le Figaro lui consacre alors, Henri-Alfred Jacquemart est décrit comme « un artiste consciencieux et savant, connaissant à merveille sa spécialité de sculpteur animalier » même si « bien oublié » au moment de son décès[7].

Œuvres dans les collections publiques

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Ernest Glaeser, Biographie nationale des contemporains, Volume 1, Paris, Glaeser et cie, , 838 p. (lire en ligne), p. 354
  2. « Nécrologie Jacquemart », La Chronique des arts et de la curiosité : supplément à la Gazette des beaux-arts,‎ (lire en ligne)
  3. a et b L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, Paris, B. Duprat, (lire en ligne)
  4. « Le sculpteur Jacquemart », La Croix,‎ (lire en ligne)
  5. « Nos Echos / Les Lettres et les arts », Le Journal,‎ (lire en ligne)
  6. « Nécrologie », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  7. Arsène Alexandre, « La vie artistique / Alfred Jacquemart », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  8. « Alfred Jacquemart / Rhinocéros », sur musee-orsay.fr (consulté le )
  9. « L'Hôtel de ville », sur histoire-compiegne.com (consulté le )
  10. Notice sur e-monumen.net
  11. Notice sur e-monumen.net
  12. Notice sur e-monumen.net
  13. Notice sur e-monumen.net

Liens externes

[modifier | modifier le code]