Helvi Sipilä
Assistant Secretary-General of the United Nations (en) | |
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Sauli Sipilä (d) |
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Jorma Sipilä (d) |
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Distinctions | Liste détaillée Chevalier de première classe de l'ordre de la Rose blanche de Finlande () Ordre du mérite de Duarte, Sánchez et Mella () Chevalier de 1re classe de l'ordre de Dannebrog () Commandeur de l'ordre de la Rose blanche de Finlande () Grand-croix de l'ordre du Lion de Finlande () Memorial medal of the Continuation War Medal for Military Merits (d) Memorial medal of the Winter War (d) Medal of Merit of the Civil Defence |
Helvi Linnea Aleksandra Sipilä, née le à Helsinki (grand-duché de Finlande) et morte le au même endroit, est une diplomate et femme politique finlandaise.
Biographie
[modifier | modifier le code]Née en 1915 à Helsinki, elle est une fille unique d'agriculteurs qui la poussent à faire des études[1]. En 1939, elle devient une des premières femmes juristes finlandaises. Elle commence sa carrière comme avocate et ouvre son propre cabinet en 1943. C'est la première femme à devenir secrétaire générale assistante des Nations unies en 1972[N 1],[2],[3],[4]. À ce titre, elle est chargée du Centre de développement social et des affaires humanitaires de 1972 jusqu'à son départ, en 1980. Elle organise la première Conférence mondiale sur les femmes (en)[5] en 1975. Elle exerce une grande influence sur la décision des Nations unies de célébrer l'année internationale des femmes cette année-là, et celle de créer en 1976 le Fonds de développement des femmes (UNIFEM)[1].
Elle occupe également plusieurs postes de direction dans des organisations civiques internationales, comme l'Association mondiale des guides et éclaireuses, la Fédération internationale des femmes juristes, Zonta International[6] et le Conseil international des femmes.
En 1982, elle est la première femme candidate au poste de président de la Finlande, pour le Parti libéral populaire[1]. Elle termine en cinquième position de l'élection présidentielle.
Hommage et postérité
[modifier | modifier le code]Elle est titulaire de douze doctorats honoris causa[1].
En 2001, elle est nommée ministre à titre honorifique.
En 2019 à Genève l'association l'Escouade, dans le cadre du projet 100elles, renomme temporairement une place à son nom[7],[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- À cette époque, 97 % des cadres de l'ONU sont des hommes.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Helvi Sipilä » (voir la liste des auteurs).
- Taïna Tuhkunen, « Sipilä, Helvi [Helsinki 1915 - id. 2009] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 4011
- « Nations unies », sur Le Monde,
- « DAW - Ms. Helvi Sipilä », sur www.un.org (consulté le ).
- « Etusivu », sur kansallisbiografia.fi (consulté le ).
- (en-GB) Anja-Riitta Ketokoski-Rexed, « Helvi Sipilä | Obituary », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Anja-Riitta Ketokoski-Rexed, « Helvi Sipilä », sur The Guardian,
- Sylvia Revello, « Les rues genevoises en voie de féminisation », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
- « Helvi SIPILÄ », sur 100 Elles* (consulté le ).