Harskirchen
Harskirchen | |
La mairie et l'église catholique | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Saverne |
Intercommunalité | CC de l'Alsace Bossue |
Maire Mandat |
Benoît Boyon 2022-2026 |
Code postal | 67260 |
Code commune | 67183 |
Démographie | |
Gentilé | Harskirchois, Harskirchoises[1] |
Population municipale |
888 hab. (2021 ) |
Densité | 62 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 55′ 58″ nord, 7° 02′ 24″ est |
Altitude | Min. 213 m Max. 277 m |
Superficie | 14,42 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Sarre-Union (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Ingwiller |
Législatives | 7e circonscription du Bas-Rhin |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://harskirchen.com/ |
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Harskirchen est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Ses habitants sont les Harskirchois et les Harskirchoises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Description
[modifier | modifier le code]La commune se situe dans la région naturelle de l'Alsace Bossue.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Sarre, le canal des Houilleres de la Sarre, le ruisseau le Naubach, le ruisseau le Mittelachgraben, le ruisseau du Vieil Étang et le ruisseau le Grundbach[2],[Carte 1].
La Sarre, d'une longueur totale de 129,2 km, est un affluent de la Moselle et donc un sous-affluent du Rhin, qui coule en Lorraine, en Alsace bossue et dans les Länder allemands de la Sarre et de Rhénanie-Palatinat[3]. Les caractéristiques hydrologiques de la Sarre sont données par la station hydrologique située sur la commune de Keskastel. Le débit moyen mensuel est de 8,94 m3/s[Note 2]. Le débit moyen journalier maximum est de 268 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 298 m3/s, atteint le même jour[4].
Le canal des houillères de la Sarre, d'une longueur de 65 km, réalisé entre 1861 et 1866, traverse le nord-est de la Lorraine et borde l'Alsace bossue à l'ouest[5].
Le Naubach, d'une longueur totale de 23 km, prend sa source dans la commune de Belles-Forêts et se jette dans la Sarre sur la commune, après avoir traversé huit communes[6].
-
Le port Bissert
-
L'écluse de Harskirchen sur le canal des Houillères
.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 877 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Berg », sur la commune de Berg à 9 km à vol d'oiseau[9], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 801,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,8 °C, atteinte le [Note 3],[10],[11].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Harskirchen est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarre-Union, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,4 %), prairies (20,3 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), terres arables (13,1 %), zones urbanisées (4,8 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 432, alors qu'il était de 401 en 2013 et de 398 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 85,2 % étaient des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 13,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 18,5 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Harskirchen en 2018 en comparaison avec celle du Bas-Rhin et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1 %) inférieure à celle du département (3,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 77 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (79,4 % en 2013), contre 56,3 % pour le Bas-Rhin et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Harskirchen[I 2] | Bas-Rhin[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 85,2 | 89 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1 | 3,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 13,9 | 7,8 | 8,2 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Hàrschkírich[18] et Hàschkiech en francique rhénan.
Histoire
[modifier | modifier le code]Avant 1793, la commune appartenait au comté de Sarrewerden[19], devenant par la suite alsacienne.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Saverne du département du Bas-Rhin.
Après avoir été de 1793 à 1801 le chef-lieu dun fugace canton de Harskirchen, elle faisait partie depuis 1801 du canton de Sarre-Union[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Ingwiller, dont les représentants siègent depuis la réforme de 2021 au conseil de la collectivité européenne d'Alsace, le conseil départemental d'Alsace.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription du Bas-Rhin.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Harskirchen était membre de la communauté de communes du pays de Sarre-Union, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1998 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné au sein de la communauté de communes de l'Alsace Bossue le dont est désormais membre la commune.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2021, la commune comptait 888 habitants[Note 5], en évolution de 4,23 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : 3,22 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église protestante :
Construite en 1767 par Frédéric-Joachim Stengel, l'architecte officiel du prince Guillaume Henri de Nassau-Sarrebrück, et son adjoint Karl-Abraham Dodel, elle est un des fleurons de l'architecture baroque en Alsace.
Elle fait partie de toute la série d'édifices religieux construits dans la région de Sarre-Union après le partage du comté. Harskirchen devient alors la capitale des possessions alsaciennes de la branche Nassau-Saarbrücken.
L'église, aujourd'hui classée, constitue un ensemble baroque assez inhabituel pour une église protestante.
-
Église protestante de Harskirchen. -
Portail baroque de l'église protestante. -
Intérieur de l'église protestante. -
Tribune de l'orgue Johann-Georg Geib (1768).
- Les moulins de la Sarre :
- Le moulin de Willer.
- Le moulin de la Honau.
-
Rue de Fénétrange vers l'église St Nicolas
-
Maisons de la rue de Fénétrange.
-
Banc-reposoir napoléonien.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Frédéric Schoell (1766-1833), historien, philologue, libraire et diplomate français au service de la Prusse, y est né .
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Parti : au premier mi-parti de sable à l'aigle bicéphale d'argent, membrée et becquée d'or, lampassée de gueules, au second d'azur semé de croisettes d'argent au lion du même couronné d'or. »[28]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Claude Muller, « La tension entre protestants et catholiques dans le bailliage de Harskirchen, (1697-1793) », in Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie de Saverne et environs, 1983, no 124, p. 31-38
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Dossier complet : Commune de Harskirchen (67183) », Recensement général de la population de 2019/2020, INSEE, (consulté le ).
- « Harskirchen » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:04 TU à partir des 666 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1967 au 01/04/2024.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Harskirchen » sur Géoportail (consulté le 11 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Harskirchen ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Harskirchen - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Harskirchen - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Bas-Rhin - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- « Bas-Rhin », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Harskirchen », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la Sarre »
- « Station hydrométrique A9091060 », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
- Sandre, « le canal des Houillères de la Sarre »
- Sandre, « le Naubach »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Harskirchen et Berg », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Berg », sur la commune de Berg - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Berg », sur la commune de Berg - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sarre-Union », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Geoplatt
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « JUNG Louis : Ancien sénateur du Bas-Rhin », sur senat.fr (consulté le ).
- « Bernard Schaeffer passe la main », Dernières Nouvelles d'Alsace, (lire en ligne, consulté le ).
- Thomas Lepoutre, « Mener le village à bon port : Porte d’entrée fluviale de l’Alsace, la commune de Harskirchen affiche un visage séduisant et pas uniquement pour les touristes. Tour d’horizon des atouts de cet ancien chef-lieu de canton avec son maire depuis 1995, Bernard Schaeffer », Dernières Nouvelles d'Alsace, (lire en ligne, consulté le ).
- T.L., « Le maire Jean-Marc Schmitt est décédé : Maire de Harskirchen depuis 2014, Jean-Marc Schmitt est décédé samedi 6 août à l’âge de 67 ans. Ses obsèques auront lieu jeudi à 14 h 30 à l’église protestante de Harskirchen », Dernières Nouvelles d'Alsace, 8/8/2022 mis à jour le 9/8/2022 (lire en ligne, consulté le ).
- « Benoît Boyon élu maire », Dernières Nouvelles d'Alsace, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur labanquedublason2.com (consulté le ).