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HR 3643

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G Carinae

HR 3643
G Carinae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 09h 05m 08,813s[1]
Déclinaison −72° 36′ 09,7″[1]
Constellation Carène
Magnitude apparente 4,48 14,50[2]

Localisation dans la constellation : Carène

(Voir situation dans la constellation : Carène)
Caractéristiques
Type spectral F8II[3] DA1,6[2]
Indice U-B 0,22[4]
Indice B-V 0,61[4]
Indice R-I 0,31[4]
Astrométrie
Vitesse radiale 22,5 ± 0,7 km/s[5]
Mouvement propre μα = −8,81 mas/a[1]
μδ = −5,26 mas/a[1]
Parallaxe 8,14 ± 0,15 mas[1]
Distance 401 ± 7 al
(123 ± 2 pc)
Magnitude absolue −0,98[6]
Caractéristiques physiques
Rayon 13,15 1,03
−0,53
 R[7]
Luminosité 206,2 ± 5,4 L[7]
Température 6 030 127
−222
 K[7]
Métallicité [Fe/H] = −0,04 ± 0,04[6]
Rotation 53 km/s[8]

Désignations

G Car, HD 78791, HIP 44599, CPD-72 779, FK5 2720,GC 12595, SAO 256582, WD 0905-724[9]

HR 3643, également désignée G Carinae, est une étoile binaire de la constellation australe de la Carène. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,48[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, le système est distant d'environ ∼ 401 a.l. (∼ 123 pc) de la Terre[1]. Il s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de 22,5 km/s[5].

Nomenclature

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HR 3643 est la désignation du système dans le Bright Star Catalogue. Il porte également la désignation de Bayer de G Carinae, abrégé G Car, ainsi que la désignation dans le catalogue Henry Draper de HD 78791[9].

Propriétés

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Le compagnon de HR 3643 a été détecté pour la première fois sous la forme d'un excès d'ultraviolet en 1996. Aucune variation de la vitesse radiale n'a par contre été détectée, ce qui indique qu'il doit s'agir d'un système à orbite large avec une période allant jusqu'à 21 ans[10]. Le demi-grand axe estimé de l'orbite est de 10,90 ua[2]. La paire n'a par ailleurs pas pu être résolue à l'aide de l'instrument WFPC2 du télescope spatial Hubble[10].

L'étoile primaire est une géante lumineuse jaune-blanc de type spectral F8II[3]. C'est donc une étoile évoluée qui a épuisé les réserves en hydrogène qui étaient contenues dans son noyau et qui est sortie de la séquence principale. Son rayon est devenu environ 13 fois plus grand que le rayon solaire[7]. Elle possède une vitesse de rotation projetée relativement élevée de 53 km/s pour une étoile de cette classe, suggérant qu'il s'agit d'une étoile de masse intermédiaire, qui est 2 à 5 fois plus massive que le Soleil[8]. L'étoile est 206 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 6 030 K[7].

Son compagnon est une naine blanche de classe DA1,6 et d'une magnitude apparente de 14,50[2]. Sa masse est estimée être équivalente à 74 % de celle du Soleil[2] et sa température de surface est de 21 551 K, ce qui indique un âge de refroidissement de 25 millions d'années[11]. Cet objet est également une source d'émission de rayons X durs[12]. L'étoile primaire est l'une des étoiles les plus massives connues possédant un compagnon de type naine blanche[8].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d e et f (en) J. B. Holberg et al., « Where are all the Sirius-like binary systems? », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 435, no 3,‎ , p. 2077 (DOI 10.1093/mnras/stt1433, Bibcode 2013MNRAS.435.2077H, arXiv 1307.8047)
  3. a et b (en) B. A. Skiff, « Catalogue of Stellar Spectral Classifications », VizieR On-line Data Catalog: B/mk. Publié à l'origine dans : Lowell Observatory (octobre 2014),‎ (Bibcode 2014yCat....1.2023S)
  4. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  5. a et b (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  6. a et b (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a b c d et e (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  8. a b et c (en) Wayne Landsman, Theodore Simon et Pierre Bergeron, « The White-Dwarf Companions of 56 Persei and HR 3643 », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 108,‎ , p. 250 (DOI 10.1086/133718, Bibcode 1996PASP..108..250L, arXiv astro-ph/9512117)
  9. a et b (en) * G Car -- Spectroscopic Binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. a et b (en) M. A. Barstow et al., « Resolving Sirius-like binaries with the Hubble Space Telescope », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 322, no 4,‎ , p. 891–900 (DOI 10.1046/j.1365-8711.2001.04203.x, Bibcode 2001MNRAS.322..891B, arXiv astro-ph/0010645)
  11. (en) M. A. Barstow et al., « Evidence for an external origin of heavy elements in hot DA white dwarfs », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 440, no 2,‎ , p. 1607–1625 (DOI 10.1093/mnras/stu216, Bibcode 2014MNRAS.440.1607B, arXiv 1402.2164)
  12. (en) Jana Bilíková et al., « Hard X-ray Emission Associated with White Dwarfs. III », The Astronomical Journal, vol. 140, no 5,‎ , p. 1433–1443 (DOI 10.1088/0004-6256/140/5/1433, Bibcode 2010AJ....140.1433B)

Lien externe

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