Aller au contenu

HMAS Nepal (G25)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

HMAS Nepal
illustration de HMAS Nepal (G25)
Le Nepal.

Autres noms HMAS Norseman
Type Destroyer
Classe N
Histoire
A servi dans  Royal Australian Navy
 Royal Navy
Constructeur John I. Thornycroft & Company
Chantier naval Southampton, Angleterre
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Retiré du service le
Démoli en janvier 1956
Équipage
Équipage 226 officiers et marins
Caractéristiques techniques
Longueur 108,7 mètres
Maître-bau 10,9 mètres
Tirant d'eau 3,98 mètres
Déplacement 1 801 tonnes
Port en lourd 2 422 tonnes
Propulsion 2 turbines à vapeur à engrenage Parsons
2 chaudière à tubes d'eau Admiralty
2 hélices
Puissance 40 000 ch (30 000 kW)
Vitesse 36 nœuds (66,7 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 6 × canons QF Mark XII de 4,7 pouces (3 × 2)
1 × canon QF Mark V de 4 pouces
4 × canons AA de 20 mm Oerlikon (4 × 1)
4 × mitrailleuses de 0,5 pouce (2 × 2)
5 × tubes lance-torpilles de 533 mm (5 × 1)
45 × charges de profondeur, 2 × lanceurs, 1 × rack
Électronique ASDIC
Radar de tir type 285
Radar de recherche de surface type 286
Rayon d'action 5 500 milles marins (10 186 km) à 15 nœuds (27,8 km/h)
Carrière
Indicatif G25
D14
Coût £ 402 939

Le HMAS Nepal (G25/D14) est un destroyer de classe N en service dans la Royal Australian Navy pendant la Seconde Guerre mondiale.

Conception et construction

[modifier | modifier le code]

Le Nepal avait une longueur hors-tout 108,7 mètres (longueur entre perpendiculaires de 69,95 mètres), un faisceau de 10,9 mètres et un tirant d'eau de 3,98 mètres, déplaçant 1 801 tonnes en charge standard et 2 422 tonnes à pleine charge. Il était propulsé par deux turbines à vapeur à engrenage Parsons alimentés par 2 chaudière à tubes d'eau Admiralty et conduisant tous deux un arbre d'hélice. Sa puissance était de 40 000 chevaux-vapeur (30 000 kW) produisant une vitesse de pointe de 36 nœuds (66,7 km/h). Son équipage se composait de 226 officiers et hommes d'équipage.

Son armement principal était composé de six canons QF Mark XII de 4,7 pouces en trois supports jumelés, un canon QF Mark V de 4 pouces, un canon « pom pom » de 2 livres, quatre mitrailleuses de 0,5 pouce, quatre canons antiaériens de 20 mm Oerlikon, quatre mitrailleuses .303 Lewis, cinq tubes lance-torpilles de 533 mm Pentad, ainsi que deux lanceurs et un rack de charges de profondeur (emportant 45 grenades). Par la suite, son canon de 4 pouces fut retiré lors de son service opérationnel.

Il est mis sur cale sous le nom de HMAS Norseman aux chantiers navals John I. Thornycroft & Company de Southampton (Angleterre) le et est lancé le . Le même mois, un raid aérien sur le chantier naval l'endommage sérieusement ; un coup direct coupe quasiment le navire en deux. Le navire est réparé et son nom changé en HMAS Nepal, honorant la contribution du Népal à l'effort de guerre britannique. Bien que propriété de la Royal Navy, le Nepal est mis en service par la Royal Australian Navy le . Sa construction aura coûté 402 939 livres sterling.

Le Nepal à pleine vitesse.

Après sa mise en service, le Nepal est affecté dans la Home Fleet basée à Scapa Flow. Durant cette période, il apparaît dans le film de guerre britannique Ceux qui servent en mer, où il représente le navire fictif HMS Torrin. En , le destroyer est réaffecté dans l'Eastern Fleet et appareille de l'Écosse pour le Kenya. Au cours du mois de septembre, le destroyer participe aux dernières opérations de la campagne de Madagascar. Pendant le reste de l'année 1942, le destroyer sert d'escorte de convoi tout en effectuant des patrouilles anti-sous-marines depuis le port de Kilindini, à Mombasa (Kenya). En , le Nepal fait route vers l'Australie pour un radoub de deux mois en avril et en mai.

Le Nepal retourne dans l'océan Indien en et reprend ses opérations avec l'Eastern Fleet, cette fois depuis Trinquemalay. En avril et , le destroyer assiste un porte-avions, participant à l'opération Cockpit et à l'opération Transom, deux raids aériens sur des positions japonaises dans les Indes orientales néerlandaises. En août, il retourne en Australie pour une remise en état, puis est affecté à l'escorte du porte-avions HMS Victorious de la fin de novembre au début de décembre. Du au , le Nepal et son sister-ship Napier participent au soutien de la 74e brigade d'infanterie indienne. Le , le Nepal endommage une de ses hélices lorsqu'il heurte une roche immergée dans la rivière Kaleindaung ; il continua néanmoins son service avec une hélice jusqu'à la fin de son déploiement.

Au début de , le Nepal est affecté à la British Pacific Fleet ; son numéro de fanion passe de G25 à D14. Le destroyer opère avec cette flotte jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le Nepal le .

Le Nepal arrive à Sydney le , au cours duquel il est désarmé et rendu à la Royal Navy. Remis en service après des réparations et des modifications lors de son retour au Royaume-Uni le , il est utilisé comme navire d'essai de dragueur de mines dans la Manche et ensuite comme navire d'entraînement à Rosyth. Le Nepal est placé en réserve au début de 1951 et il était prévu de le convertir en navire de type 15, mais ce projet fut annulé en . Le destroyer est vendu à la British Iron & Steel Corporation en , et démoli au chantier de Thos W Ward (en) à partir du .

Décorations

[modifier | modifier le code]

Le Nepal a reçu quatre honneurs de bataille pour son service en temps de guerre: "Océan Indien 1942-44", "Birmanie 1944-45", "Pacifique 1945", et "Okinawa 1945".

Commandement

[modifier | modifier le code]
  • Commander Franklyn Bryce Morris du au .
  • Lieutenant commander John Plunkett-Cole du au .
  • Lieutenant commander Charles John Stephenson du à une date inconnue.

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Vic Cassells, The Destroyers : Their Battles and Their Badges, East Roseville, New South Wales, Simon & Schuster, , 250 p. (ISBN 0-7318-0893-2)
  • (en) John English, Amazon to Ivanhoe : British Standard Destroyers of the 1930s, Kendal, England, World Ship Society, , 144 p.
  • (en) Norman Friedman, British destroyers & frigates : the Second World War and after, London, Chatham, , 256 p.
  • Tom Frame et Kevin Baker, Mutiny! Naval Insurrections in Australia and New Zealand, St. Leonards, New South Wales, Allen & Unwin, (ISBN 1-86508-351-8)
  • Ross Gillett et Colin Graham, Warships of Australia, Adelaide, South Australia, Rigby, (ISBN 0-7270-0472-7)
  • Peter Hodges et Norman Friedman, Destroyer Weapons of World War 2, Greenwich, Conway Maritime Press, (ISBN 978-0-85177-137-3)
  • (en) Christopher Langtree, The Kelly's : British J, K, and N class destroyers of World War II, Annapolis, Naval Institute Press, , 224 p.
  • (en) Henry Trevor Lenton, British & empire warships of the Second World War, London Annapolis, Md, Greenhill Books Naval Institute Press, , 766 p.
  • Edgar J. March, British Destroyers : A History of Development, 1892–1953; Drawn by Admiralty Permission From Official Records & Returns, Ships' Covers & Building Plans, London, Seeley Service, (OCLC 164893555)
  • (en) Jürgen Rohwer, Gerhard Hümmelchen et Thomas Weis (Chronik des Seekrieges, 1939-1945), Chronology of the War at Sea, 1939–1945: The Naval History of World War Two, Annapolis, US Naval Institute Press, , 532 p. (ISBN 978-1-861-76257-3)
  • M. J. Whitley, Destroyers of World War Two : An International Encyclopedia, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 0-87021-326-1)

Liens externes

[modifier | modifier le code]