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HD 83944

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m Carinae

m Carinae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 09h 39m 20,999s[1]
Déclinaison −61° 19′ 41,02″[1]
Constellation Carène
Magnitude apparente 4,52[2]

Localisation dans la constellation : Carène

(Voir situation dans la constellation : Carène)
Caractéristiques
Type spectral B9IV/V[3]
Indice U-B −0,21[2]
Indice B-V −0,07[2]
Indice R-I −0,08[2]
Variabilité suspectée[4]
Astrométrie
Vitesse radiale 20,0 ± 4,2 km/s[5]
Mouvement propre μα = −34,09 mas/a[1]
μδ =  18,55 mas/a[1]
Parallaxe 14,45 ± 0,15 mas[1]
Distance 226 ± 2 al
(69,2 ± 0,7 pc)
Magnitude absolue 0,31[5]
Caractéristiques physiques
Masse 2,88 ± 0,03 M[6]
Gravité de surface (log g) 4,33 ± 0,14[7]
Luminosité 95,71 L[5]
Température 11 561 ± 393 K[7]
Rotation 36[6] ou 51 km/s[7]
Âge 99 × 106 a[7]

Désignations

m Car, HR 3856, HD 83944, HIP 47391, CD-60 2736, CPD-60 1477, GC 13355, NSV 4577, SAO 250653[8]

m Carinae (en abrégé m Car) est une étoile de la constellation australe de la Carène. Elle porte également les désignation de HD 83944 ou HR 3856, m Carinae étant sa désignation de Bayer. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,52[2].

Environnement stellaire

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m Carinae présente une parallaxe annuelle de 14,45 ± 0,15 mas telle que mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de 226 ± 2 a.l. (∼ 69,3 pc) de la Terre. Sa magnitude absolue est de 0,31[5]. Elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de 20 km/s environ[5]. L'étoile est membre du groupe mouvant de la Carène, qui est une association d'étoiles se déplaçant ensemble dans l'espace et partageant une origine commune[9].

Propriétés

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m Carinae a été généralement considérée comme une étoile solitaire[10], mais Chini et al. (2012) ont trouvé qu'il pourrait s'agir d'une binaire spectroscopique à raies doubles[11]. Elle est classée comme une étoile bleu-blanc de type spectral B9IV/V[3], ce qui indiquerait qu'elle serait en train d'entrer dans sa phase de sous-géante, mais les modèles d'évolution stellaires suggèrent qu'elle est toujours sur la séquence principale[6].

m Carinae est une variable suspectée avec une magnitude dans la bande B qui a été observée varier avec une amplitude de 0,5[4].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Nancy Houk et A. P. Cowley, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars : Declinations -90° to -53°, vol. 1, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1975mcts.book.....H)
  4. a et b (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: NSV and supplement », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S)
  5. a b c d et e (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. a b et c (en) J. Zorec et F. Royer, « Rotational velocities of A-type stars. IV. Evolution of rotational velocities », Astronomy & Astrophysics, vol. 537,‎ , article no A120 (DOI 10.1051/0004-6361/201117691, Bibcode 2012A&A...537A.120Z, arXiv 1201.2052)
  7. a b c et d (en) Trevor J. David et Lynne A. Hillenbrand, « The Ages of Early-Type Stars: Strömgren Photometric Methods Calibrated, Validated, Tested, and Applied to Hosts and Prospective Hosts of Directly Imaged Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 804, no 2,‎ , p. 146 (DOI 10.1088/0004-637X/804/2/146, Bibcode 2015ApJ...804..146D, arXiv 1501.03154)
  8. (en) * m Car -- Variable Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. (en) Jonathan Gagné et Jacqueline K. Faherty, « BANYAN. XIII. A First Look at Nearby Young Associations with Gaia Data Release 2 », The Astrophysical Journal, vol. 862, no 2,‎ , p. 12, article no 138 (DOI 10.3847/1538-4357/aaca2e, Bibcode 2018ApJ...862..138G, arXiv 1805.11715)
  10. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  11. (en) R. Chini et al., « A spectroscopic survey on the multiplicity of high-mass stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 424, no 3,‎ , p. 1925 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21317.x, Bibcode 2012MNRAS.424.1925C, arXiv 1205.5238)

Lien externe

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