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Guainville

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Guainville
Guainville
L'église Saint-Pierre, Logo monument historique Inscrit MH (2021)[1].
Blason de Guainville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Dreux
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Dreux
Maire
Mandat
Nathalie Velin
2020-2026
Code postal 28260
Code commune 28187
Démographie
Population
municipale
673 hab. (2021 en évolution de −7,17 % par rapport à 2015)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 54′ 56″ nord, 1° 29′ 34″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 145 m
Superficie 14,12 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Anet
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Guainville
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Guainville
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Guainville
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Guainville

Guainville est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.

Géographie

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Guainville est situé à l'extrémité nord du département d'Eure-et-Loir, au carrefour des départements des Yvelines, de l'Eure et d'Eure-et-Loir. De de fait, Guainville est aussi à la rencontre de trois régions : Île-de-France, Normandie et Centre-Val de Loire. Se situant pourtant dans la région Centre-Val de Loire, la commune se trouve plus au nord que la localité de La Celle-sous-Montmirail, dans la région des Hauts-de-France.

Elle est à la limite nord de la région naturelle et agricole du Drouais.

La commune se trouve à 20 minutes de Mantes-la-Jolie, Dreux ou Évreux. À 1 h de Paris, cette commune compte aussi un grand nombre de résidences secondaires.

Communes, départements et régions limitrophes

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Guainville, commune du département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire, est limitrophe de deux départements, l'Eure et les Yvelines, appartenant chacun à une région différente, respectivement la Normandie et l'Île-de-France.

Voies de communication et transports

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Desserte ferroviaire

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En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 668 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bû_sapc », sur la commune de à 13 km à vol d'oiseau[4], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Guainville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,4 %), zones agricoles hétérogènes (17 %), forêts (14,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %), zones urbanisées (1,5 %), prairies (0,1 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Guainville est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de l'Étang et l'Eure. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1995, 1999 et 2001[13],[11].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Guainville.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[14]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 47,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 323 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 194 sont en aléa moyen ou fort, soit 60 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1997, 2003 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[11].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[16].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Gaenvillaris en 1132[17] ; Gaonvilla en 1170[17] ; Gaignovilla [Gaiguovilla] en 1208[18] ; Guinville en 1538[19] ; Guainville au XVIIIe siècle (Carte de Cassini).

Le village de Guainville apparaît tardivement dans la documentation, dans le second quart du XIIe siècle, comme l'atteste la fondation par Simon d'Anet du prieuré de Saint-Germain-le-Gaillard « sur la terre de Gainville » en 1178[20].

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires à partir de 1945
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1963 Jules Gauthier    
1963 1977 Emile Glanard    
1977 1995 Daniel Bergin    
1995 2014 Philippe Glanard    
2014 2020 Jocelyne Poussard SE Retraitée
2020 En cours Nathalie Velin SE  

Politique environnementale

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].

En 2021, la commune comptait 673 habitants[Note 2], en évolution de −7,17 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
694735695614578660606635642
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
606591565510464449445408384
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
349395395329340368345335314
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
254256321412555614654659694
2017 2021 - - - - - - -
655673-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Manifestations culturelles et festivités

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le château de Primard.
Le château de Primard.

Personnalités liées à la commune

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Surnommé par L'Écho républicain « Le village des stars », plusieurs célébrités ont élu résidence à Guainville[30] :

  • Joseph Chiffonny (1857-1923), artiste peintre, y est décédé ;
  • Jean Delannoy (1908-2008), réalisateur et scénariste, y vit jusqu'à sa mort ;
  • Catherine Deneuve (née en 1943), actrice, est propriétaire du château de Primard jusqu'en 2018[25],[26] ;
  • Patrick Dupond (1959-2021), danseur, a vécu à Guainville jusqu'en 2007.
  • Dominique Paturel (1931-2022), acteur, y possédait une maison ;
  • François Rauber (1933-2003), pianiste, compositeur, arrangeur et chef d'orchestre français, est enterré au cimetière de Guainville ;


Héraldique

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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : écartelé :au 1) et au 4) d’azur au sautoir d’or, au 2) et 3) losangé d’azur et d’or de trois tires ; à la tour d’argent maçonnée de sable brochant sur la partition.

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b « Église Saint-Pierre », notice no PA28000050, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Guainville et Bû », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Bû_sapc », sur la commune de Bû - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Bû_sapc », sur la commune de Bû - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  11. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Guainville », sur Géorisques (consulté le ).
  12. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  13. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  14. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  15. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  17. a et b Cartulaire Saint-Père-en-Vallée de Chartres.
  18. Actes de Philippe II Auguste, t. 3, p. 100.
  19. A.D. 28-G, Livre journal de l’église de Broué.
  20. Jean Mesqui, Les seigneuries d'Ivry, Bréval, Anet, p. 105,118,119.
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. a et b Catherine Deneuve: ~ 4,2 millions de dollars, Guainville, France.
  26. a et b Gaspard Dhellemmes, « La vie de château », Vanity Fair n°87,‎ , p. 28-30 (lire en ligne).
  27. Nathalie Dupuis, « La fine fleur des demeures », Elle,‎ , p. 124-129 (lire en ligne).
  28. Maurice Beaudoin, « Déjeuner champêtre chez Catherine Deneuve », Le Figaro Magazine,‎ , p. 96 (lire en ligne).
  29. « Château de Guainville », notice no PA28000036, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  30. Olivier Bohin, « Catherine Deneuve a vendu sa propriété de Guainville, près d'Anet », sur lechorepublicain.fr, .