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Grotte de Commarque

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Grotte de Comarque
L'abri dans lequel s'ouvre la grotte, sous le château.
Localisation
Coordonnées
Pays
France
Département
commune
Vallée
Voie d'accès
voie d'accès au château de Commarque
Caractéristiques
Type
Altitude de l'entrée
~95 m
Longueur connue
65 m
Occupation humaine
Patrimonialité
Localisation sur la carte de France
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Localisation sur la carte de Nouvelle-Aquitaine
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Localisation sur la carte de la Dordogne
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La grotte de Commarque est une grotte ornée préhistorique située au château de Commarque, sur le territoire de Sireuil, commune des Eyzies, dans le département de la Dordogne, région Nouvelle-Aquitaine.

En Périgord noir, dans le sud-est du département de la Dordogne, la grotte de Commarque se trouve à 2,1 km (à vol d'oiseau) à l'est de Sireuil, dans la vallée de la Grande Beune ou Beune du Nord, en rive gauche (côté sud) du cours d'eau[1]. Elle est au pied d'une falaise de calcaire coniacien[2] supérieur (C7b), surmonté de calcaire santonien (C7e)[3],[4], falaise sur laquelle a été édifié le château de Commarque.

Plusieurs sites archéologiques voisins sont célèbres : Cap Blanc (550 m au nord-ouest), Laussel (340 m au nord) et l'abri de la Grèze à 940 m au nord-ouest, tous trois en rive droite de la Grande Beune ; puis Bernifal à peine plus loin à 2,8 km au sud-ouest, et vers l'ouest se trouvent les Combarelles (4,7 km), Font de Gaume (5,7 km), la Mouthe (6,7 km), l'abri Pataud et l'abri de Cro-Magnon (7,1 km), l'abri du Poisson (8,2 km), la Laugerie Basse et la Laugerie Haute (8,3 km)[1],[5],[6].

Le nom du site s'orthographie « Comarque » ou « Commarque »[n 1], cette graphie adoptée par la carte I.G.N.[1]. La première mention écrite connue du lieu date de l'an 1116 sous la forme Hospitalis de Comarco, suivi par Comarchia en 1356 et Comarca en 1365[10].

Description

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Entrée secondaire de la grotte.

L'entrée de la grotte est de nos jours à environ 95 m d'altitude[1], à peine plus haut que la Grande Beune. Elle est située dans la partie la plus profonde du porche formé par le creusement du pied de la falaise. Devant elle se trouvent trois gros tas d'éboulis (terre, moellons et rochers mélangés) provenant de la falaise, qui bouchent l'accès à l'entrée en deux endroits[11].

Le porche d'entrée s'ouvre au nord[12].

La grotte a un développement[n 2] d'environ 65 m[12], avec deux entrées et sur deux étages à l'intérieur.

Entrée secondaire

L'entrée secondaire, de nos jours close par de la maçonnerie[13], est un boyau étroit et sinueux, incluant une étroite chatière[3] bouchée après 1915[11],[n 3] ; ce boyau, que Delluc et al. (1981) appellent « galerie accessoire »[12], débouche sur le côté Est de l'unique salle[3],[15]. Il est large de 50 cm à 1 m. Elle n'a livré aucun signe de fréquentation paléolithique[14].

Entrée principale

L'entrée principale débouche directement dans cette même salle[15]. Son porche mesure 2,50 m de large pour 2 m de haut ; il est prolongé vers le haut par une diaclase qui rétrécit en montant[12].

Salle

La seule salle de la grotte mesure environ 6 × 6 m[3],[12], pour une hauteur maximum d'environ 3 m[14]. Elle s'est creusée là où se trouvent trois diaclases perpendiculaires à la façade de la falaise. Son sol actuel est argileux et encombré de blocs de roche et de moellons[3].

En face du boyau secondaire venant de l'est, se trouvent deux petits diverticules[12].
Le premier a une hauteur d'une dizaine de centimètres et est au niveau du sol. H. Breuil y a trouvé « des ossements cassés de Renne, de Cheval et de Grand Bœuf, et des silex magdaléniens[16] ».
Le second diverticule est à environ 2 m de hauteur du sol actuel. Il se présente comme une lucarne de moins de 1 m de longueur qui relie la salle avec la branche nord-ouest de la galerie du fond (dite « galerie de droite », voir ci-dessous) au niveau du cheval no 27. Cet orifice est impénétrable[14].

Le fond de cette salle, côté sud, forme un petit couloir (2 m en longueur, en largeur et en hauteur) qui mène à l'intersection avec la galerie du fond[14].

Les parties inférieures de ses parois portent des marques d'outil métallique indiquant l'emplacement d'aménagements[13]. Les décorations paléolithiques de la salle ont été partiellement détruites par les occupations ultérieures. Sa plus belle pièce est la femme enceinte gravée sur une excroissance de roche (voir plus bas)[13].

Galerie du fond et cheminée

Cette longue galerie étroite et sinueuse est orientée nord-ouest / sud-est[15]. L'intersection avec la salle est marquée par une cheminée haute de 13 m[14]. Au-delà de l'intersection, la galerie présente deux branches :

  • la branche nord-ouest, ou « galerie de droite », s'allonge sur environ 22 m. Elle est large de plus ou moins 1 m. Sa hauteur est de 3 à 4 m au début, puis s'élève à une dizaine de mètres de hauteur à mi-distance, là où se présente une autre cheminée. Au fond, le sol s'élève un peu et le plafond s'abaisse : il faut ramper pour avancer plus loin, jusqu'à une chatière terminale très étroite de 3 à 4 m de longueur. Elle contient la majorité des œuvres pariétales[14].
  • la branche sud-est, ou « galerie de gauche », a une longueur d'environ 5 m[15] à peu près rectilignes et est très étroite avec seulement environ 50 cm de largeur. Elle débute avec une hauteur de 4 m, qui s'élève à 6 m là où se présente une cheminée. Au fond, son sol est fait d'un éboulis sableux qui s'élève légèrement. Proche du fond, le plafond est teinté en rouge vif sur une épaisseur assez importante pour écarter l'hypothèse d'une coloration artificielle. Cette couleur est due soit à des sels de fer, parfois présents dans ce calcaire ; soit à une source de chaleur importante ; soit à des infiltrations provenant de la surface[14].
Cavité de l'étage supérieur

La cheminée de l'intersection mène à une petite cavité non ornée avec un développement de 8 × 4 m[14], et est marquée par une adduction d'eau en hiver et une coulée de stalagmite[3].

Niveau du sol

Le niveau du sol est de nos jours à peu près plan, avec une légère élévation à chaque extrémité de la galerie[3]. Mais il a beaucoup varié au fil des millénaires. Au Magdalénien, il est de 25 cm au-dessus du niveau actuel. Au Néolithique (il y a environ 5000 ans), il est plus haut que le niveau actuel de 80 cm à 1 m. Par contre au Moyen Âge il s'effondre à la suite d'un épisode très pluvieux et se retrouve plus bas de plusieurs mètres ; il s'est alors remblayé depuis cette époque, jusqu'au niveau actuel[12],[13].

Ces variations de la hauteur du sol sont visibles par les vestiges d'un sol ancien argileux et parfois charbonneux sur les parois[3], les cicatrices sur la roche produites par l'élimination d'aspérités, le creusage des parois et l'abattage de blocs avec un outil métallique de 3 à 4 cm de large pour élargir ou dégager le passage[12].

Approfondissement du porche

Depuis le Paléolithique, le porche sous lequel s'ouvre la grotte s'est approfondi car les alternances de gel et dégel ont délité le calcaire et fait tomber des plaques de roche ; et pensent[Quoi ?] que l'entrée actuelle de la grotte aurait pu ne pas exister en ces temps-là (elle aurait été dégagée par usure progressive de la roche) ; dans ce cas, il aurait alors fallu accéder à la grotte en passant par l'ouverture de la grotte proche à l'est, puis emprunter la chatière entre les deux cavités déjà mentionnée plus haut. Mais deux éléments vont à l'encontre de cette hypothèse : l'existence d'une diaclase à l'aplomb de l'entrée, qui a facilité le creusement naturel ; et la présence de vestiges osseux dont l'emplacement indique un passage d'accès à cet endroit[3].

Grotte fossile, lessivage

La grotte est peut-être une résurgence fossile. Le lessivage du remplissage des sols sur 2 m d'épaisseur semble être dû à l'eau apportée par les trois cheminées, ce qui n'a pas touché l'extrémité de chaque galerie ni la galerie accessoire[14].

Découvertes et recherches

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La grotte est connue de longue date[17].

Les gravures sont découvertes le [18],[n 4] par Henri Breuil accompagné de Pierre Paris qui a suggéré l'exploration, et des fils de ce dernier[13],[n 5]. Henri Breuil revient à Comarque en fin juillet 1919, puis le , le , le et le [11].

H. Breuil, Louis Capitan et Denis Peyrony en font une première publication (1915[7]), suivie d'une autre par Annette Laming-Emperaire (1962[19]), puis par A. et Gale Sieveking (en) (1962[23]) et A. Leroi-Gourhan (1965).

Brigitte et Gilles Delluc étudient la grotte de 1977 à 1981 ; ils découvrent de nouvelles figures et effectuent des sondages et des prélèvements pour étudier le contexte archéologique[13]. Ils publient le corpus complété en 1981[24]. Les vestiges osseux ont été étudiés par Thérèse Poulain, Cécile Mourer-Chauviré et Jean Chaline[25].

Les Delluc, accompagnés de Jean-Pierre Duhard, découvrent une nouvelle figure féminine en relief qu'ils publient en 1993[2]. En 2013, Raux et Hubert de Commarque, propriétaire de la grotte, découvrent de nouvelles figures[18].

Stratigraphie

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Les sondages et prélèvements effectués en à plusieurs endroits dans la salle ont été singulièrement infructueux. Le sol a été remanié, lessivé, sujet à des fouilles sauvages. Ils ont livré des vestiges de l'occupation moyenâgeuse, mélangés à quelques vestiges préhistoriques, hors de tout contexte cohérent. On a pu constater que l'une des diaclases à l'origine de la formation de la grotte se poursuit sous le sol parallèlement à la paroi ; à son point le plus étroit, elle est large de 60 à 80 cm. Son remplissage contient quatre niveaux de cette période moyenâgeuse[26],[n 6].

Par contre, un sondage dans un endroit (nomenclature Delluc : G2) de la galerie de droite, d'accès très malaisé, a été bien préservé précisément grâce à la difficulté d'accès non seulement par les humains mais aussi par les éléments naturels (lessivages, fouilles d'animaux...). Cette « poche » a fonctionné comme un piège à remplissage et a livré des éléments magdaléniens homogènes : vestiges osseux abondants (plus de 500 grammes d'esquilles) et quelques vestiges lithiques. L'étude palynologique d'Arlette Leroi-Gourhan les a situés à une période très froide ; les datations par le carbone 14 effectuées sur une partie des os donnent 13 370 ± 340 BP (par J. Evin) et 12 710 BP ± 200 (par le laboratoire de Radiocarbone de l'université Claude Bernard, Lyon I à Villeurbanne). Ces dates correspondent à une période tout à la fin du Dryas I (froid) et au début de l'interstade de Bölling (période de réchauffement climatique relatif qui marque la fin de la glaciation de Würm). L'habitat date alors de la fin du Magdalénien III ou du début du Magdalénien IV[25].

Une autre « poche » de la galerie de droite, la poche C2[28], a capté des vestiges entraînés là lors d'un lessivage de la grotte, et les vestiges se sont mélangés : le prélèvement palynologique à ce niveau montre un mélange de pollens de diverses époques. La micro-faune de cette poche correspond à une faune de zone périglaciaire, de −20 000 au Dryas II (pour la France)[29].

Vingt-huit fragments d'os provenant de la poche C2 sont ceux d'animaux de l'âge du bronze : un bœuf et deux sangliers. Ces fragments y sont vraisemblablement arrivés depuis la partie antérieure de cette poche, qui montre d'ailleurs des pollens d'époques très mélangées. Sa micro-faune correspond à un climat périglaciaire de la période allant de −20 000 ans au Dryas II jusqu'à environ 14 000 ans BP)[29].

Occupation préhistorique

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Paléolithique supérieur

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Pendant l'occupation de la grotte au cours du Magdalénien III ou au début du Magdalénien IV, le paysage est une prairie avec de nombreuses variétés d'herbacées et très peu d'arbres. Il n'y a ni steppe ni marais[30].

Selon Delluc et al. (1981), « les graveurs ont connu une galerie étroite, où l'on progressait debout sauf aux extrémités, mais où l'on devait se courber un peu par endroits, notamment au fond de la salle d'entrée pour accéder à la bifurcation, dans la galerie de droite pour rejoindre le panneau du cheval n° 13 et peut-être aussi au niveau de l'orifice d'entrée lui-même. »[12].

La partie habitée au Magdalénien se trouve près de l'entrée[30].

Le débord formant un porche est creusé à intervalles réguliers de mortaises de poutres pour un toit (médiéval)[11].

Néolithique / âge du bronze

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À la fin du Néolithique ou à l'âge du bronze, il y a environ 5 000 / 4 000 ans AP, le sol est rehaussé d'environ 80 cm. Le coteau est couvert d'une forêt de tilleuls accompagnés de quelques chênes, noisetiers, aulnes et fougères ; sur la prairie devant la caverne se trouve un champ de céréales. Des branches d'arbres (noisetiers surtout, sont apportées dans la grotte ; et à l'époque où le sol a atteint cette hauteur, la grotte reçoit quelques aménagements pour pouvoir y circuler debout et certaines figures deviennent lustrées par des passages répétés d'animaux, probablement animaux d'élevage - ce qui suggère que la grotte est alors utilisée comme bergerie[31].

Temps postérieurs

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Après cette période de l'âge du bronze, les couches supérieures du sol ont été retirées. Lorsque le château a été construit, il a fallu remblayer pour niveler le sol sur la diaclase de la salle d'entrée[31].

Par la suite, elle est fréquentée à plusieurs reprises ; en témoignent des aménagements pariétaux liés à une occupation troglodytique[17].

On trouve aussi un graffito gravé : « A Monicault 1872 » dans la galerie de gauche[17].

Gravures - sculptures

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La décoration, gravée et sculptée, date du Magdalénien IV ancien[30] et se trouve principalement dans la galerie du fond, dans sa bifurcation mais surtout dans sa partie droite plus au fond[13].

On y trouve onze figures anthropomorphes, un nombre élevé en regard de la taille relativement modeste de la grotte. Ce sont : une femme enceinte, une tête de profil, une tête bestialisée, trois profils féminins schématisés et cinq vulves[13].

S'y trouvent aussi des gravures imitant des pattes postérieures d'ours[32] et des empreintes d'oiseau[33].

Le grand cheval de Commarque, mi-sculpté mi-gravé

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Cette sculpture de taille presque grandeur nature est située assez loin de l'entrée, à un endroit qui, selon R. Pigeaud, a probablement toujours été dans le noir[34] ; mais C. Jègues-Wolkiewiez indique que « dans le sanctuaire magdalénien de Commarque, comme à Lascaux, le coucher solsticial d’été pénètre la grotte ornée […] »[35].

La tête du grand cheval de Commarque,
sur la porte fermant l'entrée de la grotte

Mi-gravé, mi-sculpté[36], ce cheval est composé d'une combinaison de haut- et de bas relief[37] ; mais aussi le grand cheval de Commarque donne un exemple type d'utilisation des reliefs et volumes de la paroi, témoignant d'une « science de la paroi » bien établie[38].

La tête est faite de piquetages et de gravures profondes[34], mais elle intègre aussi beaucoup d'éléments naturels : trois protubérances de la roche représentent les oreilles[36],[39], un trou naturel est utilisé pour l'angle interne de l’œil, la crinière est représentée par 5 ou 6 coulées d'oxyde de fer. Pigeaud pense que ces éléments naturels servent de points de repère pour construire la figure[39].
La tête de ce cheval, comme le pseudo-félin de La Ferrassie, sont des exceptions à la règle avancée par Annette Laming-Emperaire d'une opposition entre gravures profondes (ou sculptures) de plein air et gravures fines des grottes profondes[40]. Cette tête a d'ailleurs été retaillée sur la ligne de front, probablement au Néolithique ; la cicatrice résultante est nettement visible[41].

L'intervention du sculpteur est plus rare pour le reste du corps : antérieur gauche piqueté, rein représenté par un trait gravé, deux traits pour la croupe, un trait gravé en forme de « S » vertical peut-être pour terminer la crinière. L'abdomen, convexe, est peut-être partiellement artificiel. Le reste du corps (antérieur droit, ventre) est représenté par des éléments naturels de la paroi[34]. Son corps est pratiquement exempt de tracés[42].

Une datation C14 d'un morceau de couche en place a été réalisée, mais regrettablement sans contact avec les œuvres ; elle a donné un âge de 13370 ± 340 AP[43].

Enfin, en se frottant contre la paroi, les moutons du Néolithique ont adouci les aspérités du bas-relief. Mais les bergers semblent avoir délibérément évité la destruction du grand cheval : à leur époque, le niveau plus élevé du sol a rétréci la galerie ; pour mieux circuler, ils détruisent une protubérance rocheuse barrant leur chemin, mais ils s'arrêtent au ras de la ligne du chanfrein du grand cheval[12],[44].

Gravure d'un corps de femme enceinte sur relief naturel

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Dans la première salle[13], un relief naturel dans la surface de roche a été gravé de quelques traits pour figurer un corps de femme enceinte[13],[45]. Cette figure découverte par J.P. Duhard a été publiée en 1993[2].

Gravure de cheval à 2 m à droite de l'entrée. Relevé de 1915[46]

Les traits gravés paléolithiques d'un jeune bouquetin ont été malhabilement repassés au charbon au cours du XXe siècle, sans doute pour "améliorer la visibilité" de la figure. André Leroi-Gourhan a nettoyé ce charbon à l'eau dans les années 1950[47].

À un mètre[48] ou deux, à droite de l'entrée, face au fond de la salle et donc abritée du passage de l'entrée, se trouve une gravure qu'il est aisé de manquer car, comme le disent Capitan, Breuil et Peyrony (1915), « il faut, pour l'apercevoir, faire face au jour et se retourner en pénétrant dans la grotte. »[49].
Celle du bas est un cheval (voir ci-contre), ou plutôt une jument, avec un ventre très rebondi gravé en très haut relief comme les figures à Cap Blanc. Elle mesure 60 cm de long[50]. Ils ne mentionnent que le cheval.
En 1965, Leroi-Gourhan mentionne « des traits de contours de deux reliefs complètement érodés, l'un d'eux est un cheval » mais sans plus de commentaires[51].
En 1981, B. et G. Delluc donnent une photo de la gravure et notent en légende qu'il s'agirait d'un seul animal, corps et antérieurs[52]. Leur description très détaillée mentionne que « le bord interne de la ligne de ventre est marqué de 2 traits subverticaux (profondeur= 2 mm) dont un très court, sans lien apparent avec la représentation animale »[53].
En 2013 P,. Raux interprète ces deux traits comme un signe vulvaire[54]. Puis il s'avise que sa lecture est incomplète et publie un complément en 2015 : il y voit, superposée au cheval, une tête barbue qui peut être celle d'un bison sans cornes ou d'un homme ; une partie de la figure pourrait être un œil de mammouth triangulaire comme ceux des mammouths de Rouffignac, Bernifal et Font-de-Gaume (mais ce serait alors la première représentation de mammouth trouvée dans la grotte) ; et sur la partie droite de la gravure, un bas-ventre féminin, voire une représentation féminine, au graphisme similaire à celui de la gravure qui se trouve sur la paroi opposée, décrite elle aussi en 1994 par Delluc et al. et associée à un cervidé par Raux en 1914[55].

Les vestiges lithiques homogènes et attribuables au Magdalénien recueillis dans la galerie de droite comprennent : 2 burins (1 dièdre d'axe sur lame et 1 burin transverse oblique sur lame à crête), 1 perçoir d'axe sur lame brute, 7 lames, 1 fragment de lamelle, 13 éclats et 1 casson. Ils étaient mélangés aux vestiges osseux[25].

Un burin trouvé dans la poche C2 porte des traces d'usure sur un de ses bords ; il rappelle les outils de gravure trouvés à Lascaux décrits par Jacques Allain (1979)[56],[n 7].

La même opposition numérique se retrouve ici comme à Lascaux, Arcy-sur-Cure et ailleurs, entre les figurations d'animaux (surtout des chevaux) et ceux chassés (pas de vestiges de chevaux)[30].

Les animaux, faune et micro-faune, sont comme les pollens caractéristiques d'un climat froid et sec.

Le renne (23 individus), tué pendant l'été, représente les trois-quarts de la faune. Les autres vestiges d'animaux sont ceux de 3 grands bœufs, un bouquetin, un lièvre variable et deux renards polaires. Les rennes, bœufs et bouquetin ont été découpés. Les peaux des rennes et les renards polaires semblent avoir été réservées. Pour les oiseaux, sont notés trois lagopèdes chassés par l'homme[30].

La poche C2 (dans la galerie de droite) a livré essentiellement 236 fragments d'os de renne déterminés[25], qui portent presque tous des marques de découpage et de décarnisation ; ainsi que des os de bouquetin, de renard polaire et de lièvre variable. 28 fragments d'os provenant de la poche C2 sont ceux d'animaux de l'Âge du Bronze : un bœuf et deux sangliers[29].

La grotte a aussi livré quelques vestiges osseux d'une quinzaine d'animaux domestiques et sauvages : bœuf, porc, mouton, sanglier, marqués de traces de découpage, datant de l'occupation à la fin du Néolithique ou à l'Âge du Bronze, il y a environ 5 000 / 4 000 ans AP[31].

Archéoacoustique

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Les sites archéologiques qui ont livré de l'art pariétal du Paléolithique supérieur ont des échos particulièrement notables. La majorité de leurs figures artistiques représentent des ongulés. La vallée de la Beune au niveau de Cap Blanc, Laussel et Commarque produit des sons ressemblant à un galop[58]. On peut entendre des échos distincts à travers la vallée, venant de divers flancs de coteaux[59], ce qui donne l'impression que la source du son bouge. Cap Blanc est renommé pour ses grands bas-reliefs de chevaux et de bisons ; et à Cap Blanc, la source de l'écho le plus fort est Commarque[60].

Entrée de la grotte, fermée par la porte blanche dans de la maçonnerie.

La grotte de Commarque est une propriété privée et ne se visite pas.

L'abri troglodytique et la grotte sont le décor principal du roman de Robert Merle : Malevil (N.R.F., 1972).

Elle est classée Monument historique depuis le [61],[62].

Articles connexes

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Bibliographie

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  • [Capitan, Breuil & Peyrony 1915] Louis Capitan, Henri Breuil et Denis Peyrony, « Nouvelles grottes ornées de la vallée de la Beune (grottes de Comarque, Nancy, Beyssac) », L'Anthropologie, no 26,‎ , p. 505-518 (lire en ligne [sur gallica]). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • [Delluc et al. 1981] Brigitte Delluc, Gilles Delluc, Jean Chaline, Jacques Evin, B. Galinat, Arlette Leroi-Gourhan, Cécile Mourer-Chauviré, Th. Poulain et F. Schweingruber, « La grotte ornée de Comarque à Sireuil (Dordogne) », Gallia Préhistoire, vol. 24, no 1,‎ , p. 1-97 (lire en ligne [sur persee]). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
    • [Leroi-Gourhan (Arl.) 1981] Arl. Leroi-Gourhan, « Les pollens de la grotte de Commarque », dans Brigitte Delluc et Gilles Delluc, La grotte ornée de Comarque à Sireuil (Dordogne), Gallia Préhistoire, vol. 24, n° 1, (lire en ligne [PDF]), p. 87-88.
  • [Delpech 1983] Françoise Delpech, « Les faunes du Paléolithique supérieur dans le Sud-Ouest de la France », Cahiers du Quaternaire, éd. du CNRS, no 6,‎ .
  • [Duhard, Delluc & Delluc 1993] Jean-Pierre Duhard, Brigitte Delluc et Gilles Delluc, « Une femme sculptée dans la grotte ornée magdalénienne de Comarque à Sireuil », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, vol. 120, no 4,‎ , p. 843-850 (résumé). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • [Fuentes, Lepelé & Pinçon 2019] Oscar Fuentes, Julie Lepelé et Geneviève Pinçon, « Transferts méthodologiques 3D appliqués à l’étude de l’art paléolithique : une nouvelle dimension pour les relevés d’art préhistorique », In Situ, no 39,‎ (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté le ).
  • [Lepiller 2019] Ségolène Lepiller, Sortir de la caverne, entrer dans la grotte: étude épistémologique sur l'art paléolithique et la préhistoire, au carrefour des sciences naturelles et humaines (thèse de doctorat transdisciplinaire Lettres/Sciences, spécialité Philosophie), Université Paris PSL, laboratoire de recherche UMR 7194, , 540 p. (lire en ligne [PDF] sur academia.edu).
  • [Pigeaud 1999] Romain Pigeaud, « Autour du Cap-Blanc: quelques remarques sur la « forme cheval » », L'anthropologie, t. 103, no 4,‎ , p. 569-616 (lire en ligne [PDF] sur academia.edu, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • [Pigeaud 2005] Romain Pigeaud, « Un art de traces ? Spontanéités et préméditations sur les parois des grottes ornées paléolithiques », dans Denis Vialou, Josette Renault-Miskovsky & Marylène Patou-Mathis (dir.), Comportements des hommes du Paléolithique moyen et supérieur en Europe : territoires et milieux (Actes du Colloque du G.D.R. 1945 du CNRS, Paris, 8-10 janvier 2003), Liège, ERAUL 111, , 177-191 p. (lire en ligne [PDF] sur academia.edu). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • [Raux & Commarque 2013] Pascal Raux et Hubert de Commarque, « Quelques nouvelles figures paléolithiques dans la grotte de Commarque, Dordogne », Bulletin de la Société d'études et de recherches préhistoriques des Eyzies (SERPE), no Bulletin 63,‎ , p. 89-98 (lire en ligne [sur academia.edu], consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • [Raux 2015] Pascal Raux, « Grotte de Comarque, Dordogne, un panneau livre ses secrets… », Bulletin de la Société d'études et de recherches préhistoriques des Eyzies (SERPE), no 64,‎ , p. 69-74 (lire en ligne [sur academia.edu], consulté le ). Plan de la grotte.
  • [Waller 1993] (en) Steven J. Waller, « Sound reflection as an explanation for the content and context of rock art », Rock Art Research,‎ , p. 1-12 (lire en ligne [doc] sur oocities.org, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Liens externes

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  • (en) Don Hitchcock, « Grotte de Commarque », (carte des grottes préhistoriques des environs, plan de la grotte et diverses photos), sur donsmaps.com (consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article

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Notes et références

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  1. Henri Breuil l'écrit « Comarque » en 1915[7] et « Commarque » en 1952[8], de même qu'André Leroi-Gourhan en 1965 dans sa Préhistoire de l'Art occidental[9].
  2. Le développement, en spéléologie, est la longueur totale de toutes les salles et galeries d'une grotte.
  3. Delluc et al. (1981) appellent ce boyau la « galerie accessoire »[12] ; et lui donnent une longueur de 22 m[14]. D'après leur plan[15], cette longueur de 24 m est plus proche de la longueur de la branche nord-ouest de la galerie du fond ; la « galerie accessoire », qui joint le côté Est de la salle à l'extérieur, est d'environ 18 m et en tout état de cause de moins de 20 m de long.
  4. Annette Laming-Emperaire situe par erreur la découverte le [19] et Denis Peyrony en 1917[20], l'abbé Breuil se trouvant alors en mission en Espagne de 1915 à 1918[21].
  5. La famille Paris possède alors le château de Beyssac dans la vallée de la Petite Beune[22], sur Sireuil (en bordure de la commune de Meyrals). Pierre Paris est directeur de l'École des Hautes Études hispaniques et a des liens d'amitié avec Henri Breuil, qui vient séjourner chez lui du 6 au 27 août 1915[11]. Les fils Paris, blessés à la guerre (la Grande Guerre, 1914-1918) et en convalescence au château, accompagnent Breuil et leur père dans leurs explorations alentour[22],[11].
  6. Le sondage dans la diaclase de la salle a livré quatre couches :
    • couche récente, 17 cm d'épaisseur : argilo-sableuse et sèche, très hétérogène. Elle contient six morceaux de verre fin, trois fragments osseux, six tessons de céramique (dont deux graphités et un vernissé), une lame et un éclat de silex, et des pierres avec quelques taches de bougie[27].
    • deuxième couche, environ 10 cm d'épaisseur : sédiment fin très tassé (piétinement). Elle contient deux tessons de poterie, un fragment de lame et un éclat de silex, et quelques pierres plates formant un pavage rudimentaire. Il semble que cette couche soit essentiellement un remblai pour régulariser la surface du sol[27].
    • troisième couche, d'environ un mètre d'épaisseur : remblai de pierres sèches, apportées de l'extérieur, de dimensions moyennes de 15 × 15 × 15 cm, mélangées à des moellons provenant vraisemblablement des murs du château. Il n'y a aucun sédiment fin. Cette couche a livré treize fragments osseux, une lame de silex, trois tessons de poterie dont un vernissé et deux clous anciens très rouillés. Il s'agit probablement d'un remblai délibéré, fait après la construction du château[27].
    • quatrième couche, qui commence à environ 1,06 m au-dessous du niveau du seuil de la porte : argilo-sableuse, rouge, à surface très régulière. C'est le fond du sondage, qui a été arrêté à ce niveau à cause des risques d'éboulement du remblai. Cette couche semble très homogène et stérile[27].
  7. Les burins ne sont pas l'outil préféré pour graver aux temps préhistoriques : tout outil portant un angle utilisable peut servir dans ce but. À Lascaux comme à Commarque, un seul burin a graver a été retrouvé. Allain (1979) cite un outil mixte lame / burin (fig. 74, n° 3) dont c'est la lame avec un angle de cassure adéquat qui a été utilisée pour graver, et non le côté burin[57].

Références

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  1. a b c et d « Grotte et château de Commarque sur Sireuil, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
  2. a b et c Duhard, Delluc & Delluc 1993.
  3. a b c d e f g h et i Delluc et al. 1981, p. 4.
  4. « Grotte et château de Commarque sur Sireuil, carte géologique interactive » sur Géoportail.
  5. Grotte de Commarque, sur donsmaps.com.
  6. [Aujoulat & Archambeau 1989] Norbert Aujoulat et Christian Archambeau, « Notes et compléments d'informations sur quelques grottes ornées du Périgord Noir », Paléo, no 1,‎ , p. 55-64 (lire en ligne [sur persee], consulté le ).
  7. a et b Capitan, Breuil et Peyrony 1915
  8. [Breuil 1952] Henri Breuil, 400 siècles d'art pariétal : les cavernes ornées de l'Âge du Renne, Montignac, Centre d’Études et de documentation préhistoriques, , 419 p. (présentation en ligne), p. 285
  9. [1965] André Leroi-Gourhan, Préhistoire de l'art occidental, Paris, Mazenod, , p. 288
  10. [de Gourgues 1873] Joseph Dominique de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne, Paris, Impr. Nationale, , 389 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 80
  11. a b c d e et f Delluc et al. 1981, p. 2.
  12. a b c d e f g h i j et k Delluc et al. 1981, p. 6.
  13. a b c d e f g h i et j Grotte de Commarque, sur hominides.com.
  14. a b c d e f g h i et j Delluc et al. 1981, p. 8.
  15. a b c d et e Delluc et al. 1981, plan de la grotte, p. 5.
  16. Capitan, Breuil et Peyrony 1915, p. 507. Cité dans Delluc et al. 1981, p. 8.
  17. a b et c Delluc et al. 1981, p. 1.
  18. a et b Raux & Commarque 2013, p. 1.
  19. a et b [Laming-Emperaire 1962] Annette Laming-Emperaire, La signification de l'art rupestre paléolithique, Paris, éd. Picard, , 424 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 342. Cité dans Raux & Commarque 2013, p. 1.
  20. [Peyrony 1925] Denis Peyrony, Les Eyzies et les environs, Ussel, G. Eyboulet & Cie, , 53 p., p. 48. Cité dans Delluc et al. 1981, p. 2.
  21. [Balout 1963] Lionel Balout, « Voyages de l'Abbé Breuil en France, en Europe, à travers le monde (1897-1957) », Libyca, no 11,‎ , p. 29-42. Cité dans Delluc et al. 1981, p. 2.
  22. a et b [Bougard & Delluc 2014] Estelle Bougard et Gilles Delluc, « Cro-Magnon : images et anecdotes », Bulletin de la Société Historique et Archéologique du Périgord,‎ (lire en ligne [PDF] sur academia.edu, consulté le ).
  23. [Sieveking & Sieveking 1962] Ann Sieveking et Gale Sieveking, The caves of France and northern Spain: a guide [« Les grottes de France et d'Italie : un guide »], Londres, Vista Books, (réimpr. 1966, Dufour ed., U.S.A.), 270 p. (présentation en ligne), p. 65.
  24. Delluc et al. 1981.
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  28. Delluc et al. 1981, plan (p. 9) et photos (p. 10) de la poche C2.
  29. a b et c Delluc et al. 1981, p. 13.
  30. a b c d et e Delluc et al. 1981, p. 14.
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  32. Pigeaud 2005, p. 180, fig. 3 - 27.
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  34. a b et c Pigeaud 1999, p. 589.
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  39. a et b Pigeaud 1999, p. 590.
  40. [Delluc & Delluc 1978] Brigitte Delluc et Gilles Delluc, « Les manifestations graphiques aurignaciennes sur support rocheux des environs des Eyzies (Dordogne) (suite) », Gallia Préhistoire, vol. 21, no 2,‎ , p. 333-438 (lire en ligne [sur persee]), p. 388.
  41. [Delluc & Delluc 2016] Brigitte Delluc et Gilles Delluc, « Usages et usures de l’art des cavernes en France », dans Pierre Baumann et Amélie de Beauffort (dir.), L’usure - La chaleur de l’usure (Actes du colloque international L’usure, excès d’usages et bénéfices de l’art, 12-14 décembre 2013, Musée d’art Contemporain CAPC à Bordeaux et 6-8 novembre 2014, Centre culturel De Markten à Bruxelles), éd. Presses Universitaires de Bordeaux & Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, (lire en ligne [PDF] sur pierrebaumann.com), p. 94, fig. 10. La photo jointe au texte montre clairement la retaille de la ligne de front de la tête du cheval.
  42. Pigeaud 1999, p. 574.
  43. Pigeaud 1999, p. 576.
  44. Delluc & Delluc 2016, p. 93-94.
  45. Belles photos de la gravure d'un corps de femme sur relief naturel : [Sauvet & Tosello 1998] Georges Sauvet et Gilles Tosello, chap. 3 « Le mythe paléolithique de la caverne », dans François Sacco & Georges Sauvet (dir.), Le propre de l'homme : psychanalyse et préhistoire, Delachaux et Niestlé, coll. « Champs psychanalytiques », (lire en ligne [PDF] sur researchgate.net), p. 24 (au compteur pdf), fig. 12.
  46. Capitan, Breuil et Peyrony 1915, p. 5078.
  47. Delluc & Delluc 2016, p. 98.
  48. Delluc et al. 1981, p. 22.
  49. Capitan, Breuil et Peyrony 1915, p. 507. Cité dans Raux 2015.
  50. Capitan, Breuil et Peyrony 1915, p. 507-508.
  51. [1965] Préhistoire de l'art occidental, Paris, éd. Mazenod, , 482 p. (présentation en ligne), p. 288. Cité dans Raux 2015.
  52. Delluc et al. 1981, p. 22-23.
  53. Delluc et al. 1981, p. 24.
  54. Raux et Commarque 2014, paragr. « Signe vulvaire et cheval ».
  55. Raux 2015, paragr. « Commentaires ».
  56. [Allain 1979] Jacques Allain, « L’industrie lithique et osseuse de Lascaux », Gallia Préhistoire, no 12 (suppl.) « Lascaux inconnu »,‎ , p. 86-120 (lire en ligne [sur persee]), p. 92, fig. 73, burin no 5 : burin dièdre d'angle, seul burin qui ait été utilisé pour graver sur pierre à Lascaux (il y a une erreur dans la légende : ce burin est noté « no 4 », mais le burin no 4 est l'un des « burins sur éclats plus ou moins aménagés ». Ceci est confirmé p. 103 où ce même burin est de nouveau cité dans la sélection d'outils à graver, comme «... burin bec de flûte... no 5 ».
    Cité dans Delluc et al. 1981, p. 14.
  57. Allain 1979, p. 103.
  58. Waller 1993, p. 1.
  59. Waller 1993, p. 3.
  60. Waller 1993, p. 4.
  61. « Grotte du château de Comarque », notice no PA00082548, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  62. « Décret portant classement parmi les Monuments Historiques de la Grotte située sous les ruines du château de Commarque, commune de Sireuil (Dordogne) » [PDF], sur culture.gouv.fr, Ministère de la Culture et des Beaux-Arts, (consulté le ).
  • Delluc et al. 1981, p. 3 donnent un plan de situation (la grotte est ses environs), et p. 5 un plan détaillé de la grotte.
  • Raux 2015 reprend le plan de la grotte de Delluc et al. 1981, p. 5 et y ajoute l'emplacement des gravures.

À comparer avec le plan donné par Capitan, Breuil et Peyrony (1915), p. 506.