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Gray (Haute-Saône)

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Gray
Diverses vues de Gray.
Blason de Gray
Blason
Gray (Haute-Saône)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes Val de Gray (siège)
Maire
Mandat
Christophe Laurençot
2020–2026
Code postal 70100
Code commune 70279
Démographie
Gentilé Graylois
Population
municipale
5 551 hab. (2021 en évolution de  1,22 % par rapport à 2015)
Densité 274 hab./km2
Population
agglomération
9 448 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 47° 26′ 42″ nord, 5° 35′ 32″ est
Altitude Min. 187 m
Max. 249 m
Superficie 20,26 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Gray
(ville-centre)
Aire d'attraction Gray
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Gray
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Gray
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Gray
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Gray
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Gray
Liens
Site web gray.fr

Gray (prononcé [ɡʁe]) est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté. Située sur la Saône, aux confins de la Franche-Comté et de la Bourgogne, elle bénéficie d'une position centrale par rapport aux villes de Besançon, Dijon, Dole, Langres et Vesoul.

Gray comptait 5 551 habitants en 2021, ce qui en fait la cinquième ville la plus peuplée du département. Ses habitants sont appelés les Graylois. Son unité urbaine rassemblait 9 448 habitants en 2021 et son aire d'attraction comptait 24 925 habitants. Elle est le siège d'une intercommunalité, la communauté de communes Val de Gray, comprenant 48 communes et 20 372 habitants en 2020.

Occupée dès la préhistoire par des troupes nomades, Gray est depuis longtemps l'une des villes les plus importantes de Haute-Saône. Sa vocation commerciale s'est affirmée dès le XIIIe siècle, et elle est rapidement devenue le deuxième port de l'Est de la France après Strasbourg[1].

Surnommée Gray la jolie et labellisée Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté[2], la ville possède un patrimoine architectural de qualité, dont les plus anciens monuments datent du XIVe siècle. Son patrimoine naturel, constitué en majeure partie par la Saône, est propice au développement du tourisme fluvial et du cyclotourisme. Le festival Rolling Saône se déroule chaque année à Gray.

Géographie

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Localisation

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La ville de Gray se situe dans le sud-ouest de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté. Gray bénéficie d’une position centrale par rapport à Besançon, Dijon, Dole, Langres et Vesoul[3]. Ancier, Arc-lès-Gray et Gray-la-Ville sont des communes accolées à Gray. Le tableau ci-dessous représente les communes limitrophes de Gray.

Représentations cartographiques de Gray
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Le pont de pierre franchissant la Saône, construit entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle.

Topographie

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Hydrographie

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La Saône vue depuis le pont Neuf.

La Saône traverse la ville au nord, d'est en ouest. Les quais ont été aménagés pour permettre aux cyclistes et piétons de s'y promener.

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 920 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chargey-lès-Gray », sur la commune de Chargey-lès-Gray à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 834,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18,2 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Statistiques 1991-2020 et records CHARGEY-LES-GRAY (70) - alt : 244m, lat : 47°30'25"N, lon : 5°35'43"E
Records établis sur la période du 01-03-1997 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,4 0,5 2,9 5,5 9,2 12,5 14,2 14,1 10,9 7,9 3,6 1,1 6,9
Température moyenne (°C) 2,9 3,9 7,5 11 14,7 18,5 20,3 20 16,3 12 6,7 3,6 11,5
Température maximale moyenne (°C) 5,5 7,4 12,1 16,4 20,2 24,5 26,4 25,9 21,7 16,1 9,7 6 16
Record de froid (°C)
date du record
−12,5
13.01.03
−12,7
05.02.12
−11,2
02.03.05
−4,5
04.04.22
−0,1
03.05.21
2,5
04.06.01
6,7
30.07.15
5,6
28.08.1998
2,6
20.09.12
−4,6
29.10.12
−9,4
24.11.1998
−18,2
20.12.09
−18,2
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
16,6
01.01.23
21,1
27.02.19
24,1
31.03.21
27,7
25.04.07
31,7
24.05.09
36,8
18.06.22
39,3
25.07.19
39,3
12.08.03
33,9
05.09.23
27,6
07.10.09
21,9
07.11.15
16,6
17.12.19
39,3
2019
Ensoleillement (h) 69,9 99,1 164,5 198 221,7 255,2 254,2 228,6 189,4 123,7 72,1 57,6 1 934
Précipitations (mm) 61,1 50,3 60 64,3 81,5 70,8 76,9 76,9 62 82 80,1 68,4 834,3
Source : « Fiche 70132001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,5
0,4
61,1
 
 
 
7,4
0,5
50,3
 
 
 
12,1
2,9
60
 
 
 
16,4
5,5
64,3
 
 
 
20,2
9,2
81,5
 
 
 
24,5
12,5
70,8
 
 
 
26,4
14,2
76,9
 
 
 
25,9
14,1
76,9
 
 
 
21,7
10,9
62
 
 
 
16,1
7,9
82
 
 
 
9,7
3,6
80,1
 
 
 
6
1,1
68,4
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Gray est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gray[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gray, dont elle est la commune-centre[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,9 %), prairies (18,5 %), terres arables (14,9 %), zones urbanisées (10,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %), eaux continentales[Note 5] (2,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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La commune dispose de plusieurs quartiers dont deux centres-villes en haut et en bas de la ville. Plusieurs zones commerciales existent tout comme diverses zones de quartiers populaires dont les principaux sont les Capucins et les Îles.

Centre-ville

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Le Centre-ville, aussi appelé Ville basse, était un quartier très commerçant, les principales rues commerçantes étant la rue Vanoise, la rue Thiers, et la rue Gambetta ; mais de nombreux magasins y sont désormais fermés. L'attrait touristique principal reste La Saône.

Ville haute

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Quartier historique de Gray, La ville haute est le quartier touristique par excellence. On peut y visiter la basilique Notre-Dame de Gray, le musée Baron-Martin, la mairie avec son toit typiquement franc-comtois, la place de la Petite-Fontaine, la place Boichut, où se situe par ailleurs le lycée Fertet qui fut dans son histoire notamment une caserne de hussards du temps de Napoléon. Ce quartier est aussi le cœur administratif de la ville, il regroupe donc la mairie, la police municipale, le centre des impôts, le service animation, le tribunal d'instance.

Les Perrières

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Les Capucins

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Les Capucins, situés à l'extrémité-sud, sont un quartier classé prioritaire. Il est constitué d'immeubles et de blocs d'habitation en formes de barres et de petites tours où réside un nombre important de populations d'origine populaire. Au , 158 demandes d'emploi en fin de mois sur les 557 que comptait la commune provenaient d'habitants du quartier. En trente ans, six immeubles d'habitation ont été démontés, traduction de la diminution de la population du quartier et de la ville sur cette période. Le quartier des Capucins possède une école maternelle, primaire et un collège. La caserne des pompiers y est implantée ainsi que divers services comme le Centre médico-social, le centre social et Culturel Cap'Gray Animation. Le quartier dispose d'un centre commercial et la présence d'associations telles le Secours Populaire ou le réseau AAMIS. Un gymnase et la piscine municipale couverte bordent les écoles. Une chaufferie au bois et au gaz alimente le quartier en énergie. C'est dans ce quartier, au bord de la route conduisant à Noiron, qu'est installée l'ancienne usine Oréga-Thomson, aujourd'hui fermée et remplacée ensuite par une usine de plus petite envergure, Phénix, et de services de retour à l'emploi. Somemot s'ajoute en provenance d'Arc-lès-Gray. En 2014, aucune de ces structures n'existe encore sur ce site : les centres de formation ont déménagé en centre ville et à Arc-lès-Gray. Somemot et Phénix ont également fermé définitivement. À leur place, au milieu de l'année, le site accueille l'entreprise Archiveco.

La Plage est le quartier touristique de Gray. Situé en bord de Saône dans le nord-est de la ville, il se compose de restaurants, d'espaces verts, de courts de tennis, d'un terrain de mini-golf, d'un camping, d'une piscine en plein air et d'une aire de jeu pour enfants. Un petit port de plaisance permet aux péniches de s'amarrer et aux touristes de pouvoir faire un tour. Historiquement, la piscine ouverte de Gray se situait ici à même la Saône. Elle a été déplacée une centaine de mètres plus loin hors de la Saône. Les vestiges de cette piscine sont toujours présent dans le port. Malgré le nom de La Plage, la baignade y est interdite depuis la noyade d'une personne. En effet, le site n'est pas surveillé par un maître nageur.

Chaque été La Plage accueille le Triathlon du Val de Gray. La partie natation se déroule dans la Saône en face du port. L'édition de 2020 sera annulée à cause de la crise sanitaire.

Les quais de Saône

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Ce secteur concerne le quai Mavia situé côté Gray, sur lequel sont installés le cinéma de la communauté de communes Val de Gray, Cinémavia tandis qu'est construit le Pôle Mavia qui abrite depuis fin 2014 l'office du tourisme, le BIJ et une salle internet. L'ancien site des entreprises de transport Bergelin accueille désormais un commerce et un restaurant avec une terrasse donnant sur la Saône. Un cabinet vétérinaire est installé vers le Pont-Neuf. En face le quai Villeneuve dispose d'une riche histoire dans le commerce en lien avec l'ancien port de Gray. Désormais, ce quai est en grande majorité résidentiel.

Gray comptait 3 307 logements en 2007, dont 3 671 en résidences principales. 33,2 % des habitants sont propriétaires de leur logement, alors que 63,9 % sont locataires (respectivement 60,4 % et 37,1 % dans la région). Avec 717 logements HLM soit 26 % du parc en 2007, Gray se trouve 11 % au-dessus de la moyenne de la Franche-Comté (15 %). La commune est donc en conformité avec les 20 % de logements sociaux préconisés par la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de décembre 2000. Le nombre de ces logements a baissé de 1,5 % entre 1999 et 2007[17].

Toujours en 2007, 27 % des logements étaient composés de cinq pièces ou plus, 26,6 % de quatre pièces et 26,1 % de trois pièces. Les logements plus petits, les deux pièces (13,4 %) et les studios (6,8 %) sont moins nombreux[17]. La ville est formée à 70,6 % d'appartements[17]. Ceux-ci sont principalement situés dans le quartier des Capucins. Le nombre moyen de pièces par résidence principale était de 3,7 % contre 3,6 % en 1999, soit une hausse de 0,1 % en 8 ans[17].

Une aire d'accueil de 20 places aménagée est mise à disposition des gens du voyage[18], conformément à la législation pour les communes de plus de 5 000 habitants[19] et au schéma départemental d’accueil des gens du voyage.

Projets d'aménagements

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La communauté de communes du val de Gray est engagée depuis 2003 dans un programme global de développement à 12 ans. Il a pour objectifs l'amélioration du cadre de vie quotidien des habitants, des conditions d'accueil et de travail des entreprises, du développement des services à la population en général. Il prévoit en outre une requalification et une extension de la zone d'activité Gray Sud, une amélioration des transports urbains, l'amélioration et l'harmonisation communautaire des services petite enfance, l'aménagement d'un nouvel espace multimédia, la création d'un espace festif polyvalent ainsi qu'un contournement routier de l'agglomération grayloise[20].

En 2011, une majorité des actions inscrites dans ce programme ont été réalisées ou sont en cours de réalisation ou en programmation[21]. La zone Gray Sud a été agrandie, l'Espace Festif Polyvalent, Festi'Val, a été construit à Arc-lès-Gray à côté du stade de la commune et inauguré à l'automne 2013. Un système de transport à la demande a été lancé en 2014 sur le territoire du canton d'Autrey-lès-Gray. L'Espace multimédia, situé contre le cinéma, sera achevé avant la fin 2014. Le contournement, porté par le Conseil départemental de Haute-Saône, a eu un avis défavorable du commissaire enquêteur et continue de diviser sur son opportunité. La petite enfance reste sous gestion municipale.

Voies de communication et transports

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Une voie ferrée Gray-Fraisans a fonctionné, sur la totalité du parcours, de 1866 à 1940. Le destruction du pont sur la Saône[22] à Gray, en juin 1940, a entraîné l'arrêt définitif du trafic, cette année-là, entre Gray et Champvans-les-Gray.

Un pont routier suspendu, long de 104 m a été construit, en 1862, à 900 m en aval du pont de pierre ; ses deux câbles porteurs prenaient appui, de part et d'autre de la rivière, sur 2 paires de colonnes. Moyennant un péage, il offrait aux habitants de Gray-ville un accès direct à la gare, nouvellement mise en service, située au débouché du pont en rive droite de la Saône. Détruit en juin 1940, il a été remplacé, après guerre, par un pont moderne dit pont neuf[23].

La gare routière.

La ville de Gray occupe une position centrale par rapport aux grands axes de communication :

Sortie A36 : sortie Besançon no 3 puis D 67 (38 km) ;

Sortie A31 : sortie Dijon no 4 puis D 70 (41 km) ;

Sortie A39 : sortie Dole no 6 puis D 475 (40 km) ;

Sortie A31 : sortie Langres no 6 puis D 67 (53 km) ;

  • Gray/Vesoul : D 474 (56 km).

Gray est à équidistance des grandes agglomérations de Besançon et de Dijon, soit environ 45 minutes.

La gare SNCF de Gray.

La gare de Gray, située sur les lignes Culmont-Chalindrey - Gray, Gray - Saint-Jean-de-Losne, Troyes - Gray et Vaivre - Gray, desservait la ville jusqu'en 1970, lors de sa fermeture. Aujourd'hui, les voies restent entretenues et ouvertes au fret. Le bâtiment abrite une billetterie[24]. La gare TGV la plus proche est la gare de Besançon Franche-Comté TGV, située à 40 km. Paris est à environ h en TGV[25].

Gray bénéficie de la proximité de l'aéroport de Dole-Jura (à environ 50 km). Elle est équipée d'un aérodrome situé au sud-est de la ville. Gray est un port sur la Saône, rivière navigable ouverte aux péniches de type Freycinet jusqu'à Corre. Une écluse à la hauteur du pont de pierre permet le passage des bateaux pour éviter le barrage ; pour réguler le niveau d'eau amont, ce dernier vient d'être muni de deux vannes automatisées[26] qui remplacent le système initial à aiguilles qui devaient être manœuvrées manuellement[27].

Gray est desservie par un réseau de transports en commun qui est géré par la société Danh Tourisme[28]. Le réseau est composé d'une ligne unique, desservant du mardi au samedi (hors jours fériés) les principaux quartiers de la ville. Il effectue un parcours à deux reprises dans la journée. Le programme global de développement de la communauté de communes du val de Gray prévoit entre autres une amélioration des transports urbains[20].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Gradiacus en 910, Gradicum castellum en 1060, Gradiacum castrum en 1100, Graiacum en 1178, Gray le Chastel en 1266 et pour finir en Gray, nom actuel de la ville[29].

Il s'agit d'une formation toponymique gallo-romane basée sur l'anthroponyme latin Gratus, tiré de Gratius, avec l'ajout du suffixe -acum qui désigne l'appartenance d'un domaine à un homme[30].

Le nom de la ville se prononce [ɡʁe].

XIIIe et XIVe siècles

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Gray fut aux XIIIe et XIVe siècles une ville d’importance dans l'Europe d'alors. Si en 1287 il semble que le comte Othon IV de Bourgogne ait fondé une petite institution littéraire à Gray, la ville devint les années qui suivirent un pôle universitaire majeur par l’entremise de Nicolas IV (pape de 1288-1292, né en 1227 à Ascoli) également fondateur par la bulle Quia Sapientia des universités de Montpellier, d'Ascoli et de Macerata[31],[32],[33]. L'enceinte de la basse-cour du château fort protège la cité.

En 1423, Philippe le Bon transféra l’université à Dole, à partir de quoi la ville de Gray perdit de son rayonnement.

XVe siècle

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Les fortifications sont reconstruites sous le règne de Jean-sans-Peur au début du XVe siècle.

XVIe siècle

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Gray est mentionnée dans la Description de la France-Comté de Gilbert Cousin. "Gray peut être en effet comptée parmi les principales villes de Bourgogne. Elle est fort jolie et bâtie sur les rives de la Saône, dotée de bien des richesse, favorisée de bonnes cultures, montrant çà et là de magnifiques constructions avec des rues bien alignées, et dans les carrefours des sources d'eau limpides.[…]) Cette ville possède autour d'elle des champs abondants en toutes choses, leur fertilité, la fécondité de la terre, la variété des fruits, la richesse des pâturages et l'exubérance de tout ce qui concerne la nourriture de l'homme, mettent ce pays au-dessus de tout ceux du voisinage."[34]

L'enceinte, restaurée et complétée pendant 150 ans, comprend 12 tours en 1542 ; en 1551, le système fortifié est complètement réaménagé sur ordre de Charles Quint par l'ingénieur Ambrosio de Précipiano ; la nouvelle enceinte pourvue de 7 bastions est achevée en 1587.

XVIIe siècle

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La Saône et le moulin en 1836.
La ville fut desservie par une compagnie de chemin de fer secondaire à voie métrique, les Chemins de fer vicinaux de Haute-Saône, dont on voit une rame à vapeur sur le pont, au début du XXe siècle.

En 1632, des restaurations et réaménagements sont confiés à l'ingénieur Jean Maurice Tissot : un nouveau bastion est construit sur la rive droite de la Saône pour assurer la protection de l'entrée du pont ; lors de la première conquête de la Franche-Comté par Louis XIV en 1668, Louvois donne l'ordre de raser les remparts, mais ils ne le seront qu'à moitié.

Le , durant la guerre de Hollande, Gray est prise par les troupes françaises[35], le reste des remparts est rasé.

XVIIIe et XIXe siècles

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Les derniers éléments de la fortification ont disparu durant ces deux siècles : destruction en 1797 de la porte haute, en 1824 de la porte basse, en 1848 des restes de rempart sur la rive gauche de la Saône.

En 1790, la ville de Gray est choisie comme chef-lieu du département. Il est transféré à Vesoul, ville moins excentrée, en 1800. De 1806 à 1827, Gray et Arc-lès-Gray ne forment qu'une seule commune, avant de se séparer à nouveau.

En 1813 est implanté en bordure de Saône, un important moulin dit moulin Tramois[36], remarquable par ses avancées techniques et la qualité de ses farines. Il sera détruit par un incendie. Une centrale hydroélectrique, encore en production aujourd'hui, l'a remplacé.

XXe siècle

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Le monument aux morts sur la rive gauche de La Saône.

Gray fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1926. La sous-préfecture[37] fut supprimée en 1926[38]

Lors d'une fête aérienne les 8 et , le monoplan de Pierre Béard (1893-1966), plus jeune pilote de France, s'écrase sur la foule, tuant quatre personnes et en blessant une dizaine d'autres. Les obsèques des victimes sont célébrées en présence d'une foule considérable[39].

XXIe siècle

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Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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L'ancien palais de justice de Gray.

La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.

Gray est depuis 1790 le chef-lieu du canton de Gray. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, s'accroit et passe de 21 à 24 communes.

Les juridictions de l'ordre judiciaire[Note 6] de premier degré dont dépend la commune sont localisées à Vesoul (tribunaux judiciaire, de commerce et conseil de prud'hommes). Au second degré, la commune dépend de la cour d'appel de Besançon. Les juridictions de l'ordre administratif[Note 7] dont dépend la commune sont localisées à Besançon pour le premier degré (tribunal administratif) et à Nancy pour le second degré (cour administrative d'appel)[40].

Intercommunalité

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Gray est la commune centre de la communauté de communes du val de Gray (CCVG), créée en 2000 à la suite du District urbain de Gray, ainsi que du Pays graylois. Le pays regroupait 44 590 habitants en 2009.

Tendances politiques et résultats

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Lors de l'élection présidentielle de mai 2007, le taux de participation au premier tour est de 77,43 % ; Nicolas Sarkozy (UMP) obtient 32,34 % des voix, Ségolène Royal (PS) 26,26 %, François Bayrou (UDF) 15,33 % et Jean-Marie Le Pen (FN) 13,44 %. Au second tour de l'élection, le taux de participation est de 79,01 %, Nicolas Sarkozy obtient 55,25 % et Ségolène Royal 44,75 %[41].

Lors de l'élection présidentielle de mai 2012, le taux de participation au premier tour est de 73,01 % ; François Hollande (PS) obtient 32,23 % des voix, Nicolas Sarkozy (UMP) 26,52 %, Marine Le Pen (FN) 20,20 % et Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) 8,77 %. Au second tour de l'élection, le taux de participation est de 74,70 %, François Hollande obtient 52,15 % des suffrages exprimés et Nicolas Sarkozy 47,85 %[42].

Trois listes étaient en lice pour les élections municipales des 23 avril et 30 mars 2014. Au premier tour, la liste Ensemble à Gray conduite par Christophe Laurençot a obtenu 1 018 voix (45,89 % des suffrages exprimés). La liste Vivre à Gray, Demain, conduite par Claudie Chauvelot Duban a obtenu 768 voix (34,62 % des exprimés) et la liste En marche pour Gray, conduite par Patrice Debray a obtenu 432 voix (19,47 % des suffrages exprimés).

Au second tour, la liste Ensemble à Gray conduite par Christophe Laurençot a obtenu 1 277 voix (57,60 % des suffrages exprimés). La liste Vivre à Gray, Demain, conduite par Claudie Chauvelot Duban a obtenu 940 voix (42,39 % des exprimés)[43].

Politique locale

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Compte tenu de la population de la ville, son conseil municipal est composé de 29 élus, soit, pour la mandature 2014-2020, 23 élus majoritaires du groupe Ensemble à Gray liste de tendance droite-UMP dirigée par Christophe Laurençot et 6 du groupe d'opposition Vivre à Gray, demain de tendance gauche-Parti socialiste[44] menée par Claudy Chauvelot.

Liste des maires

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Avant la Révolution, Gray était une ville affranchie[Quoi ?] qui était administrée par un magistrat (assemblée) qui élisait un vicomte-mayeur[réf. nécessaire].

Liste des maires depuis la Libération à nos jours[45]
Période Identité Étiquette Qualité
novembre 1944 mai 1945 Albert Weyl   Négociant en tissus
mai 1945 octobre 1947 Roger Protet   Avoué
octobre 1947 mars 1977 Pierre Vitter[46],[47] PR Pharmacien
Sénateur de la Haute-Saône RPF (1948 → 1952)
Député RI puis UDF (1956 → 1978)
Conseiller général de Gray (1951 → 1976)
Président du Conseil général (1971 → 1976)
mars 1977 mars 1983 Michel Vigneron PS Comptable
mars 1983 juin 1995 Jean Kohler RPR Chirurgien-dentiste
juin 1995 mai 1998[48] Christian Bergelin[49] RPR Transporteur
Député de la Haute-Saône (1981 → 1986 et 1988 → 2002)
Secrétaire d'État (1986 → 1988)
Président du Conseil général (1989 → 1998)
Conseiller général de Gray (1995 → 1998)
Sénateur de la Haute-Saône (2002)
Démissionnaire
mai 1998 avril 2014[50] Michel Alliot[51] RPR puis UMP Avocat
Président de la CC Val de Gray (2001 → 2014)
avril 2014[52],[53] En cours
(au 1er septembre 2021)
Christophe Laurençot UMPLR
puis DVD[54]
Éducateur
Vice-président de la CC Val de Gray (2014 →)
Réélu pour le mandat 2020-2026[55]

Budget et fiscalité

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À titre d'information, la part départementale de taxe d'habitation de la Haute-Saône était la suivante : en 2001, 6,44 % ; en 2002, 6,83 % ; en 2003, 6,83 % ; en 2004, 6,83 % ; en 2005, 7,24 % ; en 2006, 7,39 % ; en 2007, 7,39 % ; en 2008, 7,39 %.
La part régionale de taxe d'habitation de la Franche-Comté était la suivante : de 2001 à 2004 3,07 % ; en 2005 3,84 % ; en 2006, 3,92 % ; en 2007, 3,92 % ; en 2008, 3,92 %[56].

Taux de fiscalité directe

Taxe 2009
d'habitation 11,97 %
foncière sur le bâti 22,69 %
foncière sur le non-bâti 57,55 %
professionnelle 8,07 %
Sources des données : Finances d'après un site spécialisé[57]Taxes en pourcentage de la valeur locative cadastrale

Politique environnementale

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Drapeau de l'Allemagne Müllheim (Allemagne)

Depuis 1984, la ville de Gray est jumelée avec celle de Müllheim, ville frontalière d'Allemagne, située dans le Bade-Wurtemberg, non loin de Mulhouse, de Bâle et de Fribourg.

Avec ses atouts économiques tels que sa zone industrielle et sa production de vin, Müllheim fait partie d’un district de sept autres communes, pour une population totale de 17 275 habitants. Malgré cette différente de taille, les deux villes possèdent de nombreux points communs et entretiennent des liens amicaux dans les échanges scolaires et sportifs, les contacts réguliers entre les personnels des deux municipalités, les activités touristiques et culturelles communes, les échanges artistiques, l'organisation de festivités, ainsi qu'un lien militaire fort, par l'intermédiaire du 12e régiment de cuirassiers français, basé à Müllheim et devenu, depuis la création de l'Europe, la Brigade franco-allemande. Depuis 2004 et une exposition pour les 20 ans du jumelage, aucune célébration n'a eu lieu entre les deux communes.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[59].

En 2021, la commune comptait 5 551 habitants[Note 8], en évolution de 1,22 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 2745 0096 8216 8545 9496 5357 2016 5467 151
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7 1457 0516 7646 9657 4017 2546 8266 9086 816
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 6766 6796 7406 6316 6495 8265 9605 7966 632
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
6 9957 7898 8057 7236 9166 7736 2626 0885 555
2018 2021 - - - - - - -
5 5415 551-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique


Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,5 % la même année, alors qu'il est de 29,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 577 hommes pour 2 964 femmes, soit un taux de 53,49 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (50,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[62]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,9 
90 ou
5,3 
8,5 
75-89 ans
15,8 
15,2 
60-74 ans
17,4 
19,6 
45-59 ans
19,1 
14,9 
30-44 ans
13,3 
23,7 
15-29 ans
15,5 
16,1 
0-14 ans
13,5 
Pyramide des âges du département de la Haute-Saône en 2021 en pourcentage[63]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou
1,9 
75-89 ans
10,6 
19,9 
60-74 ans
20,4 
21,4 
45-59 ans
20,8 
17,2 
30-44 ans
16,7 
15,3 
15-29 ans
13,5 
17,5 
0-14 ans
16,1 

Enseignement

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Le lycée Augustin-Cournot, établissement polyvalent.

La commune est située dans l'académie de Besançon.

On dénombre à Gray 3 écoles maternelles dont 2 publiques et 1 école privée[64]. On dénombre par ailleurs 3 écoles primaires dont 2 publiques et 1 privée[64].

La ville compte 3 collèges dont un comprenant une section d'enseignement général et professionnel adapté (SEGPA), 1 lycée polyvalent et 3 lycées professionnels[64].

Écoles maternelles publiques

Écoles maternelles privées

  • École maternelle des Ursules

Écoles élémentaires publiques

  • École élémentaire Edmond-Bour
  • École élémentaire Moïse-Lévy

Écoles élémentaires privées

Collèges publics

Collèges privés

  • Collège Saint-Pierre Fourier

Lycées polyvalent public

Lycées professionnels publics

Lycées professionnels privés

  • Lycée Sainte-Marie
  • Lycée Saint-Pierre-Fourier

Le lycée Augustin-Cournot possède une section de technicien supérieur (STS) qui permet l'obtention d'un BTS management commercial opérationnel (MCO)[65].

Carte du site hospitalier de Gray avec les aménagements successifs.
L'hôpital.

Le centre hospitalier du Val de Saône Pierre Vitter de Gray dispose, en 2018, d'une capacité de 428 lits et places dont[66] :

  • Médecine : 61
  • Moyen séjour : 16
  • Long séjour : 310
  • Hébergement : 41

Manifestations culturelles et festivités

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Associations sportives

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Équipements sportifs

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La ville est équipée en outre de quatre gymnases, d'un stade municipal dont un secondaire d'entraînement, de deux piscines dont une couverte et une en plein air, d'un complexe de tennis, d'un boulodrome, de deux bases nautiques sur la Saône, d'un centre hippique, d'un terrain d'aviation ainsi que d'une piste d'aéromodélisme à l'aérodrome de Gray - Saint-Adrien, de plusieurs terrains de proximité et d'aires de jeux, d'un parc de planche à roulettes, d'un parcours de santé, de nombreux sentiers de randonnée ainsi que d'un parcours équestre[67].

Événements sportifs

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Dans tous les collèges du secteur de Gray, il existe une association (UNSS) qui organise des tournois entre collèges. Les collèges ont l'AS (association sportive) pour découvrir de nouveaux sports.

Le journal hebdomadaire local La Presse de Gray relate les actualités de la commune, de même que le quotidien régional L'Est républicain dans son édition locale de Haute-Saône. La chaine de télévision France 3 Franche-Comté et la station de radio France Bleu Besançon relaient les informations locales. Un bulletin municipal semestriel d'information, baptisé Vivre à Gray, est distribué dans les boites aux lettres.

Religions et lieux de culte

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Basilique Notre-Dame
Vidéo sonore.

La ville compte plusieurs lieux de culte. La basilique Notre-Dame de Gray dans le centre-ville haut vers la mairie pour les catholiques[68]. Un temple protestant situé à proximité du stade, avenue des Capucins, appelée « chapelle de l'amitié » construite en 1968[69]. Deux lieux de culte pour les musulmans existent dans le quartier des Capucins, l'un rue de Bourgogne, l'autre juste à côté avenue de Lattre-de-Tassigny[70]. D'autres lieux n'ont plus de vocation religieuse comme les chapelles des Carmélites, située rue des Casernes, et des Jésuites, située Grande-Rue. La première appartient à la commune de Gray et accueille à l'occasion des expositions[71]. La seconde appartient au conseil régional de Franche-Comté via le lycée Cournot. Lui aussi accueille parfois des expositions[72]. La chapelle des Capucins a été transformée en Centre médico-social géré par le conseil départemental de la Haute-Saône. Les maisons de retraite disposent aussi de chapelles internes, la plus remarquable est celle de l'Hôtel Dieu, classée aux monuments historiques[73].

Secteurs économiques

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Gray est la commune pôle pour le Pays graylois et forme avec 19 autres communes proches la communauté de communes Val de Gray, qui compte 20 494 habitants en 2018.

L'aire d'attraction de Gray est limitée par la faible densité de population des communes rurales qui l'entourent et l'influence des capitales régionales Besançon et Dijon.

Au cœur d'une région plutôt céréalière Gray est le siège de la coopérative agricole Interval. L'économie industrielle du secteur est marquée par un développement des industries de transformation des métaux (machinisme agricole, chaudronnerie, construction métallique, etc.).

Le secteur tertiaire est essentiellement représenté par le secteur public (lycée, hôpital, maison de retraite).

Le tourisme bénéficie du patrimoine historique et architectural de la ville et s'appuie sur la pratique de la navigation de plaisance sur la Saône, l'un des principaux atouts du département, avec son aérodrome de tourisme et d'affaire :Saint Adrien (important pôle de maintenance aéronautique).

Il existe deux zones d'activités sur le territoire de la communauté de communes du Val de Gray dont la ZAC des Giranaux situés à Arc-lès-Gray et la ZAC Gray Sud, zone d'activité à vocation mixte : entreprises de services (19 %), d'artisanat et d'industrie (40 %), bâtiment (8 %) et de commerces (33 %).

La compétence Développement Économique est gérée par la communauté de communes du Val de Gray.

Zones d'activités

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La ville possède plusieurs lieux d'accueil de commerces :

  • Le bas de la ville :
  1. Les commerçants de la rue Gambetta.
  2. Les commerçants de la place Edmond-Bour.
  3. Les commerçants du quai Mavia
  4. Les commerçants de la rue Thiers
  5. Les commerçants de la rue Vanoise
  6. Les commerçants de la Grande-Rue ville basse
  7. Le centre commercial de mode : Gray Mode, celui-ci regroupe plusieurs enseignes de mode variées.
  • Le haut de la ville :
  1. Les commerçants de la Grande-Rue ville haute
  2. Les commerçants de la Petite Fontaine
  3. Les commerçants de la place Charles-de-Gaulle
  • Des zones commerciales locales :
  1. Le quartier des Perrières
  2. Le quartier des Capucins
  3. Autour du supermarché Intermarché
  4. Le quartier de la gare routière
  • Des supermarchés.
  • Des enseignes discounts.

Sur le plan économique, même si le taux de chômage est relativement faible, la ville a connu la fermeture de plusieurs usines, notamment Orega-Thomson, Fouineteau (qui a inventé en particulier les paniers en tricot métallique pour la pêche, les paniers à salade et les autocuiseurs).

Depuis quelques années, différents services publics ou entreprises publiques ont quitté la ville :

  • France Télécom fin 2008,
  • Le tribunal d'instance fin 2009
  • La brigade motorisée de gendarmerie été 2010 (déplacée à Autrey-lès-Gray)
  • Les permanences d'accueil d'ERDF et GRDF été 2010.

Parmi les employeurs principaux figurent par exemple le centre hospitalier, les usines Plastigray. L'usine John Deere est située à Arc-lès-Gray.

En 2012, l'entreprise de prêt-à-porter Christine Laure présente à Gray depuis sa création en 1961, y investit 2 millions d'euros dans son site de production[74].

Il est tout de même à noter que le secteur bancaire de Gray reste en expansion avec l'imminente restauration de son agence LCL. Elle sera rafraîchie selon un nouveau concept eco responsable et sa création a été confiée à l'architecte Girault Cormoran.

Culture locale et patrimoine

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Monuments historiques et constructions remarquables

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L'hôtel Jean Gauthiot d'Ancier, (1566). Façade sur la rue des Terreaux. On lit sur un fronton la devise des seigneurs d'Ancier Spes mea Deus (Dieu est mon espérance).

La ville de Gray compte trois musées :

  • Musée Baron-Martin, 6 rue Pigalle. Le musée conserve, entre autres, dans ses collections plus d'une centaine de gravures et d'eaux-fortes d'Albert Besnard ainsi qu'une importante collection de dessins de Prud'hon ;
  • Muséum d'histoire naturelle de Gray, place de la Sous-Préfecture. Depuis le milieu du XIXe siècle, le muséum s'est enrichi de diverses collections : roches et minéraux, fossiles, animaux naturalisés, planches de l'Histoire Naturelle de Buffon[75], herbiers [dont les herbiers de jeunesse : « Herbier du canton de Gray » et « Herbier général » du botaniste René Charles Joseph Maire, membre de l'Institut de France (Académie des Sciences)] ;
  • le Musée national de l'espéranto (Nacia Esperanto Muzeo) est l'unique musée de l'espéranto en France. Il s'agit d'un centre d'archives et de documentation réunissant de nombreuses informations sur la langue espéranto. Créé en 1977 par Géo Junier, il présente aujourd'hui 6 000 livres, 1 400 titres de revues provenant de nombreux pays, des cassettes, des affiches ou encore des objets en rapport avec la langue universelle[76].

Personnalités liées à la commune

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Portrait de Louis Édouard Gourdan de Fromentel, c.1900, Gray, Muséum d'histoire naturelle.

Héraldique

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Blason de Gray Blason
Coupé : au 1er d'azur semé de billettes d'or, au lion issant du même, armé et lampassé de gueules, au 2d d'argent à trois flammes de gueules.
Devise
« Triplex victoria flammis » : « Trois fois victorieuse des flammes »
Détails
Les flammes désignent les trois incendies qui ravagèrent la ville (1324, 1477 et 1479). D'où la devise de la ville.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.


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Bibliographie

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Articles connexes

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Territoire
Géographie
Transports et communication
Patrimoine
Politique et administration

Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Gray comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. L'ordre judiciaire a pour objet de résoudre les conflits entre les personnes (individus, associations, entreprises, etc.) et les infractions à la loi pénale.
  7. L'ordre administratif a pour objet de résoudre les litiges entre un particulier et une personne publique (administration, collectivité territoriale, personne privée chargée d'une mission de service public) ou entre administrations.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Situation géographie », sur la-haute-saone.com.
  2. Gray affiche son caractère, L'Est Républicain, 12/10/2016.
  3. « Fiche sur Gray »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ville-gray.fr.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Gray et Chargey-lès-Gray », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Chargey-lès-Gray », sur la commune de Chargey-lès-Gray - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Chargey-lès-Gray », sur la commune de Chargey-lès-Gray - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Gray », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Gray ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gray », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a b c et d « Commune : Gray - 70100, LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie », sur site de l'INSEE.
  18. « La Presse de Vesoul ».
  19. Loi no 2000-614 du 5 juillet 2000 relative à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage. Le décret no 2007-690 du 3 mai 2007 relatif à l'agrément, prévu à l’article 9 de la loi du 5 juillet 2000 complète cette loi. Enfin, deux circulaires du ministre de l’Intérieur précise des modalités d'administration (Circulaire NOR INT/D/07/00016/C du 15 février 2007 relative à la préparation des stationnements estivaux des grands groupes de caravanes des gens du voyage et circulaire n° NOR INT/D/07/00080/C du 10 juillet 2007 relative à la procédure de mise en demeure et d’évacuation forcée des occupants illicites d’un terrain).
  20. a et b « GRAPHE STRATÉGIQUE DU PROGRAMME GLOBAL DE DÉVELOPPEMENT « VAL DE GRAY » », sur cc-valdegray.fr.
  21. « Programme Global de Développement », sur cc-valdegray.fr.
  22. Pont métallique reposant sur deux piles.
  23. « Pont suspendu de Gray construit en 1862 - © », sur Centerblog, (consulté le ).
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  28. « Bus urbain hiver 2012-2013 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ville-gray.fr (consulté le ).
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  30. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6).
  31. Jean Henri Gatin, Histoire de la Ville de Gray et ses monuments, Bretenstein-Ramey, , 452 pages
  32. * Marcel Fournier, « Studium de Gray : XIIIe siècle », dans Statuts et privilèges des universités françaises : Depuis leur fondation jusqu'en 1789, t. 2, Première partie :Moyen Âge, Paris, L. Larose et Forcel éditeurs, (lire en ligne), p. 737-738
  33. (it) Giacinto Cantalamessa Carboni, Memorie intorno i letterati e gli artisti della città di Ascoli nel Piceno scritte da Giacinto Cantalamessa Carboni, Ascoli, Ascoli Tipografia Cardi, mdccxxx - 1830, 304 pages
  34. Gilbert Cousin, Description de la Franche-Comté, Gauthier frères, (lire en ligne)
  35. Précis de l'histoire du Moyen Âge et de l'histoire moderne Par Ferréol Perrard page 393.
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  37. carte postale de la sous-préfecture
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  50. Y. L., « Michel Alliot ne sera plus maire de Gray : Après trente années consacrées à la chose publique, dont quinze en qualité de premier magistrat, Michel Alliot ne sollicitera pas, l'an prochain, un nouveau mandat de maire. Son premier-adjoint, Christophe Laurençot, est son candidat désigné à la succession », La Presse de Gray,‎ (lire en ligne).
  51. « Municipales 2008 ; Franche-Comté / Haute-Saône », Le Monde,‎ (lire en ligne) « Ailleurs domine la stabilité. (...). Pour leur part, les maires UMP sortants sont réélus à Vesoul, où le député Alain Joyandet recueille 60,05 % des suffrages, et à Gray, où Michel Alliot, obtient 51,43 % des voix ».
  52. « Laurençot, le pari de l’authenticité : Candidat désigné, au sein de la majorité sortante (UMP) à Gray pour prendre la succession de Michel Alliot, Christophe Laurençot arrive à la croisée des chemins. Avec une équipe rajeunie, il veut agir pour sa ville », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
  53. « Laurençot en rassembleur : Le nouveau maire de Gray a été élu vendredi soir. Devant une très large assistance, il a fait part de son souhait de mobiliser toutes les énergies au service de la ville. », La Presse de Gray,‎ (lire en ligne).
  54. Maxime Chevrier, « Christophe Laurençot : « Ça a été dur, mais la page est tourné », L'Est républicain,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ) « Battu, en juin, aux élections départementales, le maire (Dvd) de Gray a accepté de revenir sur ce revers. Il évoque les raisons qui l’ont amené à se présenter contre la majorité sortante (Dvg) de laquelle il s’était rapproché, sa reprise en mains des commandes de la Ville et l’avenir qu’il veut pour elle ».
  55. « Christophe Laurençot élu maire, la nouvelle équipe municipale va pouvoir œuvrer à Gray », sur L'Est républicain, (consulté le ).
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