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Grande fantaisie et fugue en sol mineur (BWV 542)

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Grande fantaisie et fugue en sol mineur
BWV 542
Genre Prélude et fugue pour Orgue
Nb. de mouvements 2
Musique Jean-Sébastien Bach
Dates de composition entre 1717 et 1723 (pour la fantaisie) à Köthen
Création 1720 (pour la fugue)
Jakobikrche (Hambourg)
Interprètes Jean-Sébastien Bach

La Grande fantaisie et fugue en sol mineur, BWV 542, est une pièce pour orgue de Jean-Sébastien Bach comprenant un prélude et une fugue. On lui a attribué ce qualificatif pour la distinguer de la précédente Petite fugue en sol mineur (BWV 578), qui est plus courte. Cette pièce ne doit pas être confondue avec le Prélude et fugue en la mineur (BWV 543), également pour orgue et également appelé « le Grand ».

Philipp Spitta et quelques autres biographes de Bach ultérieurs pensent que la fugue a été improvisée en 1720 lors de l'audition de Bach pour obtenir le poste d'organiste à l'église Saint-Jacques de Hambourg. En supposant cette hypothèse avérée, le sujet de la fugue, un air populaire hollandais, Ik ben gegroet van, aurait été donné à Bach pour qu'il démontre ses talents d'improvisateur. Le musicologue Christoph Wolff suggère quant à lui que le choix d'un air hollandais était un hommage à Johann Adam Reinken, né en Hollande, qui fut pendant 60 ans l'organiste de l'église Sainte-Catherine de Hambourg. Pendant son voyage de 1720 à Hambourg, on pense que Bach a rencontré Reincken[1], dont il connaissait la musique depuis son adolescence[2].

La fantaisie qui prélude à cette imposante fugue pourrait avoir été composée séparément à l'époque de Bach à Köthen (1717–1723).

Aucun manuscrit autographe de la fantaisie ni de la fugue ne nous est parvenu, ni même aucune copie manuscrite de la fantaisie de l'époque du compositeur. On n'est même pas certain que le couplage de cette fantaisie et de cette fugue provient du compositeur lui-même.

Le musicologue contemporain William H. Bates[3] écrit : « Un seul manuscrit du XVIIIe siècle dans son état d'origine […] place les deux pièces côte à côte. De plus, il est évident que la fugue a largement circulé [en manuscrit] sans la fantaisie […]. En fait, les copies connues de la fugue ou celles probables des élèves […] de Bach sont dépourvues de toute association avec la fantaisie[4]. »

Il existe de nombreuses variantes dans les manuscrits, dont la plus évidente est l'accord final de la fantaisie, qui nous est parvenu selon le cas en sol majeur ou en sol mineur[5]. Certains manuscrits ont transmis la fugue dans la tonalité de fa mineur plutôt qu'en sol mineur; cette transposition a probablement été effectuée pour rendre la fugue jouable sur un orgue à pédalier court n'autorisant pas le ré aigu, et pourrait bien avoir été approuvée voire réalisée par le compositeur lui-même[6].

Robert Huw Morgan (en) jouant la Grande fantaisie et fugue en sol mineur (BWV 542) de Bach sur l'orgue Fisk-Nanney au Stanford Memorial Church à Stanford en Californie.

Arrangements

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Cette fantaisie et fugue a été transcrite pour piano par Franz Liszt en S.463. Des arrangeurs modernes ont orchestré l'œuvre.

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Great Fantasia and Fugue in G minor, BWV 542 » (voir la liste des auteurs).
  1. Selon la Nécrologie de Bach, ils se seraient rencontrés « vers 1722 »
  2. Researchers find Bach’s oldest manuscripts. 2006. Associated Press.
  3. Bates, « J. S. Bach's Fantasy and Fugue in G Minor, BWV 542: A Source Study for Organists », Bach, Berea, OH, Riemenschneider Bach Institute, vol. 39, no 2,‎ , p. 1–88 (JSTOR 41640575)
  4. Bates (2008), p. 82-83
  5. Bates (2008), p. 60
  6. Bates (2008), p. 29

Liens externes

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