Gouvernement Andréas Papandréou I
(el) Κυβέρνηση Ανδρέα Παπανδρέου 1981
Président de la République |
Konstantínos Karamanlís Ioánnis Alevrás (intérim) Khrístos Sartzetákis |
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Premier ministre | Andréas Papandréou |
Élection | 18 octobre 1981 |
Législature | IIIe |
Formation | |
Fin | |
Durée | 3 ans, 7 mois et 15 jours |
Parti politique | PASOK |
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Ministres | 21 |
Femmes | 1 |
Hommes | 20 |
Parlement |
172 / 300 |
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Le gouvernement Andréas Papandréou I (en grec moderne : Κυβέρνηση Ανδρέα Παπανδρέου 1981) est le gouvernement de la République hellénique entre le et le , sous la IIIe législature du Parlement.
Il est dirigé par le socialiste Andréas Papandréou, vainqueur des élections législatives à la majorité absolue. Il succède au gouvernement du conservateur Geórgios Rállis et cède le pouvoir au gouvernement Papandréou II après que le PASOK a conservé sa majorité aux élections de 1985.
Historique
[modifier | modifier le code]Dirigé par le nouveau Premier ministre socialiste Andréas Papandréou, fils de l'ancien chef de l'exécutif Geórgios Papandréou, ce gouvernement est constitué et soutenu par le Mouvement socialiste panhellénique (PASOK). Seul, il dispose de 172 députés sur 300, soit 57,3 % des sièges du Parlement.
Il est formé à la suite des élections législatives du 18 octobre 1981.
Il succède donc au gouvernement du conservateur Geórgios Rállis, constitué et soutenu par la seule Nouvelle Démocratie (ND).
Formation
[modifier | modifier le code]Au cours du scrutin, le PASOK totalise 48,1 % des voix, une progression de l'ordre de 22 points par rapport aux élections de 1977, qui lui accorde une solide majorité absolue avec 79 nouveaux députés. Au pouvoir depuis la chute de la dictature des colonels en 1974, la ND est nettement devancée avec 35,9 % des suffrages et 115 parlementaires.
Papandréou et son équipe de 20 ministres, au sein de laquelle il exerce personnellement la direction du ministère de la Défense nationale, sont assermentés au palais présidentiel d'Athènes par le président de la République Konstantínos Karamanlís le , trois jours après le scrutin.
Succession
[modifier | modifier le code]Le , Karamanlís remet sa démission après avoir appris que Papandréou ne soutenait pas sa réélection pour un second quinquennat. Le président du Parlement Ioánnis Alevrás prend alors l'intérim. Candidat du PASOK, le juge Khrístos Sartzetákis, magistrat instructeur de l'assassinat de Grigóris Lambrákis, prélude à la dictature des colonels, est élu chef de l'État par le Parlement le et entre en fonction le lendemain. Il l'emporte par 180 voix, soit l'exacte majorité requise mais la ND conteste le résultat car l'un des suffrages provient d'Alevrás, a priori empêché car occupant la direction de l'État par intérim[1],[2].
Le Premier ministre annonce le suivant sa volonté de convoquer des élections législatives anticipées pour le une fois adoptée la révision de la Constitution limitant les pouvoirs du président de la République. L'amendement constitutionnel est adopté par 182 voix favorables le , et l'assemblée est dissoute immédiatement après[3],[4].
Lors du scrutin législatif, le PASOK est en recul mais conserve nettement la majorité absolue au sein de l'assemblée parlementaire. Deux jours plus tard, Andréas Papandréou constitue son deuxième gouvernement.
Composition
[modifier | modifier le code]Initiale (21 octobre 1981)
[modifier | modifier le code]Remaniement du 5 juillet 1982
[modifier | modifier le code]- Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
Remaniement du 17 janvier 1984
[modifier | modifier le code]- Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
Remaniement du 21 septembre 1984
[modifier | modifier le code]- Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
Remaniement du 9 mai 1985
[modifier | modifier le code]- Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
Références
[modifier | modifier le code]- (el) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en grec moderne intitulé « Κυβέρνηση Ανδρέα Παπανδρέου 1981 » (voir la liste des auteurs).
- (es) « Caramanlis dimite como presidente de Grecia tras la negativa de Papandreu a apoyar su reelección », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « La oposición griega rechaza al presidente Sartzetakis, elegido por el Parlamento y presentado por Papandreu », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « El primer ministro griego adelanta a junio las elecciones legislativas », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « El Parlamento griego se disuelve tras votar por segunda vez la reforma de la Constitución », El País, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Élections législatives grecques de 1981
- Mouvement socialiste panhellénique
- Gouvernement de la Grèce ; Politique en Grèce
Lien externe
[modifier | modifier le code]- (el) Gouvernement grec, « Κυβέρνησις ΑΝΔΡΕΑ ΠΑΠΑΝΔΡΕΟΥ », sur ggk.gov.gr (consulté le ).