Gondeberge
Reine consort |
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Consort, reine régente |
Famille |
Dynastie bavaroise (en) |
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Gondeberge (également Gondeberga, Gundeperga, Gundiperga, Gundeberga, Gunperga ; 591 - après 653[1]) est l'épouse de plusieurs rois des Lombards dont Arioald et Rothari[2]. Elle est la fille du roi lombard Agilulf[3],[2],[4] et de sa femme Théodelinde.
Comme sa mère est la fille du duc Garibald Ier de Bavière, Gondeberge est considérée comme descendante de la dynastie bavaroise de la royauté lombarde.
Biographie
[modifier | modifier le code]Premier mariage
[modifier | modifier le code]Comme sa mère, Gondeberge était catholique et fut mariée au dux (duc) arien de Turin, Arioald[5]. Son frère Adaloald fut déposé en 626 et Arioald prit sa place et devint roi[6]. Il était tolérant sur les questions religieuses[7]. Arioald a accusé sa femme Gondeberge d'adultère et de complot en vue de commettre un meurtre et l'a emprisonnée pendant trois ans à Laumellum (Lomello), mais l'a ensuite relâchée sur l'intervention de Clotaire II[5].
Second mariage
[modifier | modifier le code]Après la mort d'Arioald, Gondeberge épousa Rothari, duc de Brescia. Elle l'aurait fait appeler chez elle et lui aurait demandé de répudier sa femme à l'époque afin d'épouser Rothari lui-même. Il est plus probable, cependant, que Rothari ait pris la veuve du roi précédent comme épouse pour légitimer son règne et selon la coutume lombarde.
Gondeberge a également été détenue par Rothari pour une durée de cinq ans. C'était peut-être à cause de sa foi catholique, car Rothari lui-même était arien[8]. Ce n'est qu'après l'intervention d'Aubedo, un envoyé du roi franc Clovis II, qu'elle recouvre sa liberté en 641[9].
Troisième mariage
[modifier | modifier le code]Après la mort de Rothari, Gondeberge épousa Rodoald, le successeur au trône, son beau-fils en 652. Elle est à nouveau accusée d'infidélité. Rodoald a réfuté l'accusation par camfio (jugement de Dieu par le duel) et a restauré l'honneur de Gondeberge. Les sources n'ont pas conservé de traces de sa vie au-delà de cet événement.
Le troisième mariage de Gondeberge est mis en doute par la plupart des historiens et considéré comme une confusion[10].
Gondeberge fit construire et magnifiquement décorer l'église de San Giovanni Domnarum à Ticinum (Pavie), dans laquelle elle fut inhumée après sa mort[11].
Crédits
[modifier | modifier le code]- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Gundeperga » (voir la liste des auteurs).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Martina Hartmann, Die Königin im frühen Mittelalter, p. 215.
- Pohl, Walter (2001). Werkstätte der Erinnerung. Vienna.
- Peters, Edward (2003). History of the Lombards: Translated by William Dudley Foulke. University of Pennsylvania Press.
- Martina Hartmann, Die Königin im frühen Mittelalter, p. 47.
- Fredegaire, IV, 49–51, MGH SS rer Merov II, p. 145.
- Paule Diacre, Historia Langobardorum IV, 41.
- Hartmann, Geschichte Italiens im Mittelalter Bd. II Teil 1, p. 209.
- Hartmann, Geschichte Italiens im Mittelalter Bd. II Teil 1, p. 239f.
- Frédégaire, Chronique Chap. 71.
- Martina Hartmann, Die Königin im frühen Mittelalter, p. 188; Ludo Moritz Hartmann, Geschichte Italiens im Mittelalter Bd. II Teil 1, p. 274; Thomas Hodgkin, Italy and her Invaders Vol VI, p. 241.
- Historia Langobardorum IV, 47.
Sources primaires
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Martina Hartmann: Die Königin im frühen Mittelalter. Kohlhammer, Stuttgart 2009, (ISBN 978-3-17-018473-2), p. 47ff (lire en ligne).
- Jörg Jarnut: Geschichte der Langobarden. Kohlhammer, Stuttgart u. a. 1982, (ISBN 3-17-007515-2), (Kohlhammer-Urban-Taschenbücher 339).
- (de) Wilfried Menghin, Die Langobarden. Archäologie und Geschichte, Stuttgart, Theiss-Verlag, (ISBN 3-8062-0364-4).
Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :