Globi
Globi est un personnage de bande dessinée suisse-allemande décrivant un perroquet humanoïde au corps bleu, bec jaune, portant un béret noir et un pantalon en damier rouge et noir. Globi est avec Titeuf la plus célèbre figure suisse du monde de la bande dessinée et du livre pour enfant.
Historique
[modifier | modifier le code]Origine
[modifier | modifier le code]En 1932, en période de crise économique, la chaîne de magasins Globus s'apprête à fêter son 25e anniversaire. Le nouveau directeur publicitaire de la chaîne, Ignatius Karl Schiele (1902-1988), a étudié les méthodes mises en œuvre en Suède par exemple par Ikea. Il est convaincu que la publicité ne doit pas se contenter d'affichages épisodiques, mais qu'elle doit être élaborée et structurée à long terme et au sein d'un concept global.
Ainsi, Schiele planifie une série d'événements, incluant des Jugend-Meetings, pour rendre l'entreprise sympathique aux yeux des enfants. Ces Jugend-Meetings comprendront de nombreuses attractions, qui ont lieu dans les étages des magasins, comme du théâtre de marionnettes, du tir à la carabine, des loteries, des stands de confection de poupées, une bourse aux timbres-poste, des ateliers de peinture et des jeux divers. On y prévoit aussi des activités éducatives, comme des démonstrations de brossage de dents. Il va de soi que ces activités doivent être presque toutes gratuites.
Schiele veut ajouter un élément central, inspiré par de grands magasins allemands : un « héraut des enfants », un Festonkel, une figure d'animateur sympathique qui devienne incontournable. Il fait appel au dessinateur Robert Lips (de) (1912-1975), qui va imaginer un personnage amusant, un perroquet bleu humanoïde, portant pantalon à carreau (il n'a pas encore de béret). Tout d'abord, le dessinateur pense appeler son personnage Kimbukku, car le perroquet est censé être né en Afrique. Le directeur de la filiale bâloise de Globus propose alors le nom de Globi, allusion au surnom donné à Bâle en dialecte aux magasins : « Gloobi ». Globi est né. Il apparaît sur les affiches, les prospectus, les lampions, sous la forme d'une mascotte de grande taille qui trône à l'intérieur et à l'extérieur des magasins. Globi rencontre tout de suite une grande popularité. On commence alors à le rencontrer en dehors des magasins Globus : on le voit dans les foires et les fêtes populaires, il danse sur du charleston, il visite les rédactions des journaux, il fait de la publicité en voiture pour le Cirque Saluti à travers les rues de Zurich[1],[2].
De la mascotte publicitaire à la bande dessinée
[modifier | modifier le code]Le , une petite panthère s'échappe du jardin zoologique de Zurich. L'émotion inspire alors aux créateurs de Globi un projet de bande dessinée, dans laquelle Globi poursuivrait la panthère. Ainsi naît la première histoire, Globi auf Panther-Jagd (Globi sur la trace de la panthère), qui paraît en une série de six parties dans la Neue Zürcher Zeitung, puis dans d’autres journaux zurichois[2].
Une revue pour enfants : Der Globi
[modifier | modifier le code]La popularité qu'a acquise en si peu de temps Globi inspire une nouvelle idée à Schiele : la création d'une revue pour enfants. Après avoir convaincu la direction de Globus, il lance en Der Globi. Le journal mensuel contient des poésies, des textes d'écrivains pour la jeunesse, des articles consacrés aux sciences, des jeux, des notices de bricolage ou de jardinage, un courrier des lecteurs, des concours avec des prix à gagner. En 1942, quand Globi fête ses 10 ans. Der Globi a 8 000 abonnés. La revue paraîtra jusqu'en 1970[2].
Les Globianer
[modifier | modifier le code]En 1936, un lecteur du Der Globi de 14 ans, Gottfried Brunner, fonde le premier Globi-Club. Lorsque Schiele en entend parler, il saute sur l'occasion: il crée des cartes de membres pour les adhérents du Globi-Club, invente le terme de Globianer pour les désigner, et publie dans la revue des buts à suivre, des statuts et des conseils pour fonder de nouveaux Clubs. Trois mois plus tard, on compte douze Globi-Clubs. Les clubs sont mixtes et sont structurés dans une sorte de fédération, le Globi-Club-Bewegung. La revue demande aux clubs de lui transmettre les listes de leurs membres et de lui transmettre régulièrement leurs rapports d'activités. Les Globi-Clubs doivent accomplir des actions de bienfaisance, développer une franche camaraderie à l'interne, et organiser des activités comme du théâtre ou des ventes de fleurs, leur permettant de gagner quelques modestes moyens[2]. Un exemple célèbre est la somme de 15 francs que la revue reçoit de la part d'un jeune Globianer zurichois. Il s'agit du futur Conseiller fédéral Kaspar Villiger, alors âgé de onze ans, qui déclare avoir gagné cet argent lui-même pour venir en aide aux enfants dans le besoin[3].
Globi dans le monde du livre
[modifier | modifier le code]En 1935 est publié le premier album, Globis Weltreise (Le tour du monde de Globi). Le succès n'est pas aussi immédiat que Schiele l'avait prévu. Toutefois, l'album fait l'objet d'une réédition à la fin de l'année[4],[5],[6].
En 1938 sort le deuxième album des aventures de Globi, Globi Junior.
En 1944 sont fondées les éditions Globi Verlag, qui prennent en charge la publication des livres, du magazine et des produits dérivés[7]. En 1948, le millionième album de Globi est vendu[1].
Certains albums sont traduits en français et en anglais par Globi-Verlag. Ces traductions respectent toutes une particularité de Globi : les textes sont tous écrits en vers, par paires de deux rimes. Des albums de Globi ont aussi paru aux États-Unis, en Suède, au Danemark et au Brésil. Mais le succès de l'exportation de Globi s'est avéré très relatif, à l'exception de l'Allemagne. L'explication la plus courante est que le personnage, malgré son origine africaine, serait compris à l'étranger comme une incarnation du Suisse, voire du Suisse-allemand, et que son humour serait peu compréhensible pour les non-Suisses[2].
La même maison d'édition a repris en 1975 la publication d'une autre bande dessinée suisse, publiée depuis 1952, Papa Moll.
Le , Globi Verlag AG est racheté par Orell Füssli Verlag. Entre 1935 et 2018, la série des aventures de Globi a produit 88 albums, qui peuvent tous être considérés comme des best-sellers en Suisse allemande. En 2019, le nombre des 9 millions d'albums vendus a été dépassé.
Figure
[modifier | modifier le code]Le personnage de Globi est un perroquet, à bec jaune et au corps bleu, né dans un œuf en Afrique. Après l'éclosion, alors qu'il porte déjà son pantalon à damier noir et rouge, il prend son envol et tombe accidentellement en Suisse[3]. Il est adopté par les enfants, ou plutôt il devient tout de suite l'un de leurs leaders. On remarque qu'il parle immédiatement leur langue, de la même manière qu'il parvient à parler à tous les animaux. Il adopte le béret basque noir. Rapidement, il devient un enfant turbulent, farceur, rusé et inventif, mais au grand cœur. Il aide volontiers ceux qu'il rencontre. À chaque problème, il trouve une solution, qui peut fonctionner ou pas. Il est dévoré de curiosité et vit de nombreuses aventures.
Au départ, on ne sait rien de sa famille. Mais dans le deuxième album, Globi Junior (1938), il est rejoint par ses parents. En 1940, on découvre qu'il a des frères et sœurs (Geschwister Globi).
Ses farces ne sont pas du goût de tout le monde : non seulement il est régulièrement puni pour ses frasques, mais il est même exilé pendant une année entière sur une île déserte dans l'Océan pacifique (Globi in der Verbannung, 1939)[2].
Globine
[modifier | modifier le code]En 1988, Anne Christiansen crée le personnage de Globine, un pendant féminin de Globi. Le récit des aventures de Globine est publié au rythme d'un album par année[7]. Globine est une amie de Globi, qui vit de nombreuses aventures. Elle habite dans une maison perchée sur un arbre, dans les environs d'une petite ville nommée Schnurzikon[8].
Formes
[modifier | modifier le code]Les albums de Globi ont gardé la même morphologie depuis 1935. Schiele avait voulu que le texte et les images aient une part égale dans les livres. Ainsi, les albums commencent à la page 3, par une page d'introduction. Elle est suivie par 96 pages, où le texte occupe la page de gauche et est illustré par les cases de la page de droite (en général entre 4 et 6 cases). Il s'agit donc bien d'une bande dessinée, mais sans le système de bulles. Les dessins sont tous en noir et blanc, à l'exception des couvertures du livre. Chaque paire de pages expose un épisode qui prend place dans la trame générale de l'album.
Schiele avait chargé un poète amateur, Alfred Bruggmann[9], technicien à la BBC de son état, de donner une forme métrique aux textes, en paires de rimes[10]. Jusqu'à aujourd'hui, ces formes ont été maintenues[2].
Les textes originaux des albums sont tous rédigés en allemand standard (en Suisse appelé Schriftdeutsch), mais de nombreux produits dérivés (documents audio, vidéo, films) sont en dialecte suisse-allemand.
Produits dérivés
[modifier | modifier le code]Globi a donné lieu à de nombreux produits dérivés : livres d'images pour enfants, illustrations et animation d'ouvrages thématiques et éducatifs pour enfants (abordant des thèmes aussi variés que les mathématiques de base, la logique, le jardinage, la cuisine, les premiers secours, etc.), peluches, pièces radiophoniques, habits, jouets, un guide des musées pour enfants, etc.
En 2003, le Saint-Gallois Robi Engler réalise un film d'animation de 72 minutes, Globi und der Schattenräuber (Globi et le voleur d'ombres). Le film est tourné intégralement en suisse-allemand[11].
Il est utilisé aussi dans des parcs naturels[12], des transports publics (CFF) et même par une chaîne de crèches, les Globi Kinderkrippen[13].
Critiques et controverses
[modifier | modifier le code]Un farceur immoral?
[modifier | modifier le code]Dans les années 1940 et 1950, certains pédagogues critiquent les livres de Globi, croyant y déceler un mauvais exemple pour la jeunesse: celui d'un farceur irrespectueux, à la limite de la « mauvaise littérature »[14]. Globi est en effet tout sauf un modèle de moralité : il est impulsif, rusé, opportuniste, enclin à la violence. Il ne fait jamais preuve de modestie et cherche toujours à se venger. Il se réjouit du malheur des autres. Pourtant, les livres montrent qu'il doit régulièrement expier ses fautes et qu'il est même parfois durement puni, comme dans l'album Globi in der Verbannung, où il est banni pour un an sur une île lointaine, la communauté ne supportant plus ses espiègleries. Il y a donc bien une morale systématique, dans les premiers albums de Globi, ce qui les rapproche du Struwwelpeter, des Contes de Grimm, et surtout de Max et Moritz[2]. Cette interprétation positive du personnage est confirmée par de nombreux anciens Globianer, qui affirment que Globi a été un ami, voire une source d'inspiration tout au long de leur vie. Parmi eux, on compte l'ancien conseiller fédéral Kaspar Villiger qui dit avoir pu apprendre « les valeurs de la vie » grâce au perroquet bleu[15].
Cible de la nouvelle gauche
[modifier | modifier le code]À partir des années 1970, des critiques plus politiques, venant d'intellectuels de gauche, commencent à dénoncer en Globi un « personnage chauvin, violent, misogyne et raciste »[7]. Ainsi, en 1981, Regula Renschler, collaboratrice de la « Déclaration de Berne », publie un article dénonçant le « racisme des livres de Globi ». Renschler ajoute encore que, de manière générale, le perroquet bleu n'est de loin pas une figure pacifique, et qu'il résout le plus souvent les conflits en usant de la force ou de la violence[2].
Plus tard, l’historien Georg Kreis établit une chronologie dans l'évolution des albums de Globi avant et pendant la Deuxième Guerre mondiale. Selon lui, Globi est dans un premier temps une simple mascotte publicitaire, créée suivant une logique commerciale qui veut que « les enfants d'aujourd'hui sont les clients de demain ». Ensuite, dans un deuxième temps, il serait devenu un « propagandiste d'une Suisse autoritaire et patriotique, voire militariste ». Kreis prétend que Schiele, le créateur de Globi, se serait entretenu avec les Conseillers fédéraux Marcel Pilet-Golaz et Philipp Etter, puis avec le général Henri Guisan, et il leur aurait promis de faire de son personnage un instrument de « propagande positive », dans un esprit conforme à la politique de « défense spirituelle » du Conseil fédéral de l'époque. Les arguments de Kreis s’appuient en particulier sur les albums Globi an der Landes-Ausstellung (1939), où l'oiseau bleu se présente en porte-parole de l'Exposition nationale, et à Globi wird Soldat (1940). Dans ce dernier album, Globi accomplit son service militaire avec enthousiasme et, malgré toutes les frasques qu'il commet durant son école de recrues, il finit par recevoir avec joie une convocation pour l'école de sous-officiers[3],[16].
Selon Patricia Purtschert, professeure en études de genre et en études culturelles à l'université de Berne, Globi incarnerait le « racisme et la mentalité coloniale d'une Suisse qui n'aurait certes pas possédé de colonies », mais aurait partagé les « conceptions colonialistes » de ses voisins. Cela serait particulièrement visible dans l'album Globis Weltreise (1935), où les Noirs africains seraient mis en scène comme des primitifs stupides et cannibales. Selon les partisans de cette interprétation de Globi, les albums actuels seraient encore marqués par un certain « racisme post-colonial », notamment Globi bei den Nashörnern (2007), car le « Suisse d'origine africaine » serait présenté comme seul à pouvoir instruire les Africains et seul capable de résoudre leurs problèmes[17],[18].
L'oiseau, le Conseiller fédéral et l'astronaute
[modifier | modifier le code]Le 7 août 1992, le Conseiller fédéral et vice-président de la Confédération Adolf Ogi est invité à participer à une vidéo-conférence avec l'astronaute suisse Claude Nicollier. Alors que le Conseiller fédéral est installé au musée des transports de Lucerne, son interlocuteur est à 240 kilomètres de la surface de la terre, à bord de la navette spatiale Atlantis, sur laquelle il a embarqué une semaine auparavant. Lorsque le contact est établi, Adolf Ogi lance à Claude Nicollier un vibrant « Grüess Gott, Freude herrscht, Monsieur Nicollier! » (Bonjour, c'est la grande joie, Monsieur Nicollier !)[19].
Le caractère familier et inattendu de ces salutations retransmises en direct va susciter la surprise, puis une vague de commentaires goguenards dans toute la presse alémanique. Le Conseiller fédéral, régulièrement accusé d'être incapable de prononcer une phrase sans faire une faute d'accusatif, aurait repris ce « Freude herrscht » d'un album de Globi. Devant l'hilarité générale, Adolf Ogi se sentira obligé de se justifier. Selon lui, la NASA lui aurait transmis un texte à lire. Vexé de se faire dicter ainsi ses paroles et sous le coup de l'émotion, il aurait alors décidé au dernier moment de ne rien lire et d'improviser. Ses mots n'auraient rien eu à voir avec Globi, et seraient venus spontanément. Quoi qu'il en soit, la rumeur persistera bien au-delà de la retraite de l'homme politique, qui restera dans l'histoire « le Conseiller fédéral qui a cité Globi »[19],[20].
Liste des albums de Globi
[modifier | modifier le code]en gris : albums également sortis en livres audio |
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Albums traduits en français
[modifier | modifier le code]Albums classiques :
- Globi, l'ami des enfants
- Globi mis à l'épreuve
- Globi à Paris
- Globi fait du sport
- Globi postier
- Globi journaliste sportif
- Globi à tout faire
- Hôtel Globi
- Globi et Panda voyagent autour du monde
- Globi aide la police
- Globi au tour de Suisse (bande dessinée)
- Globi et le train
- Le zoo de Globi
- Globi à l'aéroport
- Globi à l'école (2011)
- Globi, le paysan futé (2014)
- Globi et Roger (2021)
Guide d'excusions :
- Les belles balades de Globi, 42 aventures en train, bus et bateau à travers la Suisse
- Globi, le guide des musées pour enfants
Globi "savoir" :
- Premiers secours avec Globi
- La chimie avec Globi
- Globi et les plantes invasives (titre supposé, en préparation)
Albums traduits en anglais
[modifier | modifier le code]- Globi's Trip Through Switzerland (2009)
- Globi in the Swiss National Park (2010)
- Globi at School (2011)
- Globi on Pirate Island (2012)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Publié à l’origine sous le titre Globi im Märchenreich
- Publié à l’origine sous le titre Globi in Torlikon
- Publié à l’origine sous le titre Globi an der Landesausstellung
- Recueil d’histoires issues de livres antérieurs
- Premier ouvrage dessiné par Peter Heinzer (de).
Références
[modifier | modifier le code]- (de) Globi – seit 80 Jahren die erfolgreichste aktive Schweizer Kinderbuchfigur : Globis Werdegang und Entwicklung in Kürze, Globi-Verlag, , 10 p. (lire en ligne [PDF]).
- Bellwald 2003a.
- Tristan Cerf, « Globi, histoire d'une légende enfantine », sur letemps.ch, (consulté le ).
- (de) Alois Feusi, « Aufregung um Schwarzen Panther », NZZ, (lire en ligne).
- (de) « GESCHICHTE GLOBI | Globi Verlag – Orell Füssli » (consulté le ).
- (de) « Globi - eine (Deutsch-)Schweizer Erfolgsgeschichte », sur www.cyranos.ch (consulté le ).
- Andrea Weibel (trad. Walter Weideli), « Globi » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du ..
- (de) « GESCHICHTE GLOBINE | Globi Verlag – Orell Füssli » (consulté le ).
- Andreas Steigmeier (trad. Françoise Senger), « Alfred Bruggmann » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du ..
- (de) Caspar Zimmermann, « Dichtung und Technik : Wie aus dem BBC-Techniker Alfred Bruggmann der erste Globi-Dichter wurde », Badener Neujahrsblätter, vol. 88, , p. 59-69 (DOI 10.5169/seals-391506).
- (de) « «Globi und der Schattenräuber»: Fama Film AG », sur www.famafilm.ch (consulté le ).
- (de) « Globi Luftseilbahn, Engstligenalp », sur www.engstligenalp.ch (consulté le ).
- (de) « Globi Kinderkrippe | KITA in St. Gallen und Gossau », sur Globi Kinderkrippen (consulté le ).
- (de) Karl Schöbi, « Globi in der Verbannung : Ein ungeeignetes Lehrmittel für unsere Schulen », Schweizer Schule, vol. 38, no 5, , p. 152-155 (DOI 10.5169/seals-528175).
- (de) Silvia Schaub, « Eine Schweizer Kultfigur feiert ihren 80. Geburtstag », Aargauer Zeitung, (lire en ligne, consulté le ).
- (de) Benno Tuchschmid, « Der cholerische Spassvogel und Ex-Rassist Globi jagt jetzt zusammen mit der Polizei «Räuber und Unholde» », Schweiz am Sonntag, (lire en ligne, consulté le ).
- (de) Andreas Kley, « Globi, der Kolonialist? », Schweizer Monat, (lire en ligne, consulté le ).
- Urs Hafner, « « Globi est un Afro-Suisse » », Horizons : le magazine suisse de la recherche scientifique, vol. 24, no 94, , p. 40-41 (lire en ligne, consulté le ).
- (de) Alois Feusi, « Freude herrscht! », sur nzz.ch, .
- (de) Annette Weber (éd.), Unser Dölf - 75 Wegbegleiter und Zeitzeugenwürdigen alt Bundesrat Adolf Ogi, Olten, Weltbild Verlag, , 33 p. (ISBN 978-3-03812-701-7), p. 23-24
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (de) Waltraut Bellwald, « Globi - der Schweizer « Nationalvogel » : Von der Werbefigur zum Kinderbuchhelden », Schweizerisches Archiv für Volkskunde = Archives suisses des traditions populaires, vol. 99, , p. 1-23 (DOI 10.5169/seals-118148).
- (de) Waltraut Bellwald, Globi - ein Freund fürs Leben : Die Erfolgsgeschichte einer Reklamefigur, Zurich, Orell Füssli, , 192 p. (ISBN 978-3-280-06011-7)
- Patrick Gaumer, « Globi », dans Dictionnaire mondial de la BD, Paris, Larousse, (ISBN 9782035843319), p. 375-376.
- (de) Karl Schöbi, « Globi in der Verbannung : ein ungeeignetes Lehrmittel für unsere Schulen », Schweizer Schule, vol. 38, (DOI 10.5169/seals-528175)
- Andrea Weibel (trad. Walter Weideli), « Globi » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site web des Globi-Verlags
- Ressource relative à la bande dessinée :