Givrauval
Givrauval | |
La municipalité. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Bar-le-Duc |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse |
Maire Mandat |
Michel Viard 2020-2026 |
Code postal | 55500 |
Code commune | 55214 |
Démographie | |
Gentilé | Givrauvaliens, Givrauvaliennes[1] |
Population municipale |
274 hab. (2021 ) |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 39′ 44″ nord, 5° 19′ 31″ est |
Altitude | Min. 224 m Max. 359 m |
Superficie | 9,69 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Bar-le-Duc (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Ligny-en-Barrois |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Givrauval est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :
-
Carte de la commune.
-
Canal de la Marne au Rhin, écluse.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le canal de la Marne au Rhin, l'Ornain, le ruisseau de Noitel, le Fossé 01 du Val Maulan, le Fossé 01 du Bois de Gainval, le Fossé 01 de Putinval et le canal 01 de la Haie Hattenot[2],[Carte 1].
Le canal de la Marne au Rhin, long de 293 km et 178 écluses à l'origine, relie la Marne (à Vitry-le-François) au Rhin (à Strasbourg). Par le canal latéral de la Marne, il est connecté au réseau navigable de la Seine vers l'Île-de-France et la Normandie[3].
L'Ornain, d'une longueur de 116 km, prend sa source dans la commune de Grand et se jette dans la Saulx à Étrepy, après avoir traversé 36 communes[4].
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : la sablière 1 de la Banvoie (0,5 ha) et la sablière 2 de la Banvoie (1 ha)[Carte 1],[5].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 015 mm, avec 13,7 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Erneville aux Bois_sapc », sur la commune d'Erneville-aux-Bois à 11 km à vol d'oiseau[8], est de 9,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 021,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,2 °C, atteinte le [Note 2],[9],[10].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Givrauval est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-le-Duc, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 86 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,5 %), forêts (34,7 %), zones agricoles hétérogènes (18,8 %), prairies (7,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Givrandis-vallis (992) ; Givraudis-vallis (1022) ; Givrauval (1259) ; Guivrauval (1373) ; Givravallis, Gevrorwalle (1402) ; Giurauval ou Guirauval (1460) ; Girravalle (1700) ; Givraval (1711) ; Girovallis (1711) ; Girau-Vallis (1756)[18].
Histoire
[modifier | modifier le code]Des substructions gallo-romaines ont été mises au jour au lieu-dit le Halquin.
Au XVIe siècle, les troupes impériales ravagent le village qui est reconstruit avec des pierres de Givrauval, une carrière de pierre se trouvant sur le plateau. L'exploitation de cette pierre de taille très dure et non gélive dure jusqu'en 1924-1925.
En 1854, l'épidémie de choléra frappe le village qui perd 1/8 de sa population.
Au XXe siècle, le village compte une vingtaine de ferme ainsi que quelques artisans bourreliers, maçons...
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2021, la commune comptait 274 habitants[Note 4], en évolution de −14,64 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Sports
[modifier | modifier le code]« Pratique Sportive de Givrauval » est un club de cyclisme amateur. Il organise chaque année l'Enduro des Vals[24].
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Quentin. Dominant le village, cette église est en grande partie ruinée à la suite des assauts des troupes de Charles Quint en 1544. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, des réparations sont effectuées.Quatre inscriptions funéraires datant des XVIIe et XVIIIe siècles se trouvent sur les murs ouest et sud de l'église.
- Monument aux morts.
- Croix de chemin.
- Cimetière du Choléra. Une épidémie de choléra toucha gravement le village de Givrauval en 1854. Ce sont 54 personnes en seront victimes soit 1/8 de la population.
- Moulin Christel. Situé sur les rives de l'Ornain cet ancien moulin à eaux a cessé son activité en 1965.
- Egayoir. Ce « gayoir » est une construction en pierre installée ici afin de rendre possible au nettoyage des jambes et des pieds de chevaux au retour des travaux.
- Monument à la mémoire du lieutenant aviateur Georges-Albert Thomas (24° d'Infanterie Coloniale), né en 1881 à Maizières (Haute-Saône). Celui-ci périt dans un accident d'aéroplane sur le territoire de Givrauval le - Numéro du petit patrimoine : 55214_1
- Les Chênes des révoltés. On raconte qu’au Moyen Âge, face aux abus de la noblesse et du clergé, un groupe de paysan se réunissait à l'abri d'un chêne afin de fomenter une révolte. L'un de ces paysans prit de frayeur aurait trahit le groupe de révoltés.Le seigneur local envoya ses soudards afin d'y mettre un terme.Selon la légende, après avoir massacré un grand nombre de révoltés, les troupes seigneuriales pendirent les survivants aux branches du chêne.On raconte que les deux chênes centenaires qui s'emmêlent ici seraient issus des fruits de ce chêne.
- Les Ormes Lisse. Napoléon aurait fait une halte dans cette forêt. Ces ormes lisses y auraient été plantés pour en garder le souvenir.
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Église Saint-Quentin.
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Monument aux morts.
-
Croix de chemin.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Guide "Meuse" Edition Deslogis Lacoste
- Guide "Le Patrimoine des communes de Meuse" Edition Flohic
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Givrauval » sur Géoportail (consulté le 9 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.habitants.fr/meuse-55
- « Fiche communale de Givrauval », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « le canal de la Marne au Rhin »
- Sandre, « l'Ornain »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Givrauval et Erneville-aux-Bois », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Erneville aux Bois_sapc », sur la commune d'Erneville-aux-Bois - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Erneville aux Bois_sapc », sur la commune d'Erneville-aux-Bois - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Givrauval ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bar-le-Duc », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Félix Liénard, Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département de la Meuse, vol. 1, Paris, Impr. nationale, , p. 95.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Pratique Sportive de Givrauval