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Girish Karnad

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Girish Karnad
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
BangaloreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
indienne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université Karnatak (en) (baccalauréat universitaire) (jusqu'en )
Lincoln College (Master of Arts) (-)
Magdalen CollegeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Enfant
Raghu Karnad (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions
Liste détaillée
Bourse Rhodes ()
Prix de la Sangeet Natak Akademi ()
Padma Shri dans les arts ()
Padma Bhushan ()
Sahitya Akademi Award in Kannada (d) ()
Prix Jnanpith ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Tale Danda (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Girish Karnad était un acteur, réalisateur, metteur en scène, dramaturge, écrivain et boursier Rhodes indien.

Il s'affirma en tant que dramaturge dans les années 1960, marquées par l'émergence d'auteurs indiens écrivant en kannada comme lui (bien qu'il fût de langue maternelle konkani[1]), en bengali comme Badal Sarkar, en marathi comme Vijay Tendulkar (en) ou en hindi comme Mohan Rakesh (en).

En 1998, il reçut le Prix Jnanpith, plus haute récompense littéraire indienne.

Utilisant l'histoire et la mythologie pour traiter des sujets contemporains, il traduisait lui-même ses pièces en anglais.

Ses pièces furent mises en scène par Ebrahim Alkazi (en), B. V. Karanth (en), Alyque Padamsee (en), Prasanna (theatre director) (en), Arvind Gaur, Satyadev Dubey, Vijaya Mehta (en) ou Shyamanand Jalan (en).

Boursier Rhodes[2], il fut président de l'Oxford Union Society de 1962 à 1963[3]. Après avoir travaillé pour Oxford University Press, il partit à Chennai de 1963 à 1970 où il intégra les The Madras Players (en), une troupe de théâtre amateur. En 1987 et 1988, il enseigna à l'université de Chicago et put avoir une résidence de dramaturge grâce au programme Fulbright. Et ce fut au Guthrie Theater de Minneapolis qu'eut lieu la première de Nagamandala, une de ses pièces les plus connues.

Il fut le directeur de Film and Television Institute of India de 1974 à 1975[4] et devint président de Sangeet Natak Akademi (en) de 1988 à 1993

Il fut décoré de la Padma Shri, de la Padma Bhushan et reçut quatre Filmfare Awards, équivalents indiens des Césars. Il n'accepta de jouer dans les superproductions de Bollywood que pour gagner les moyens de faire ses films [5].

Il fut un critique de la radicalité et de l'extrémisme hindou[6]

En plus d'Antigone de Jean Anouilh[7], la réécriture du Mahabharata par Rajaji eut une profonde influence sur lui, et un jour des personnages de cette épopée lui inspirèrent des dialogues en kannada. C'est ainsi qu'il publia Yayati en 1961, fondé sur l'histoire de Yayati (en), un des ancêtres des Pandava, qui fut prématurément vieilli par son précepteur Shukra, furieux de son infidélité. Yayati demanda alors à ses fils de sacrifier leurs jeunesses pour lui, et l'un d'eux accepta.

Girish Kamad continua dans cette veine utilisant la mythologie et l'histoire pour traiter de problèmes de crises existentielles de personnages enfermés dans des conflits psychologiques et philosophiques. Sa pièce suivante fut Tughlaq, était sur un sultan de Delhi du quatorzième siècle idéaliste et imprudent, Mouhammed ibn Tughlûq, une allégorie sur l'ère Nehru, commencée dans l'idéalisme et qui s'acheva dans la désillusion

En 1971, sa pièce Hayavadana fut la transposition d'une nouvelle de Thomas Mann de 1940, Les Têtes interverties, tirée d'un texte du onzième siècle, le Kathâsaritsâgara. Dans cette pièce, il utilisa aussi une forme de théâtre populaire indien, le Yakshagana.

Œuvres théâtrales

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Bibliographie

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Filmographie sélective

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Réalisateur

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Scénariste

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Notes et références

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  1. BBC, 10 juin 2019, Girish Karnad: Colossus of Indian theatre dies at 81 https://www.bbc.com/news/world-asia-india-48580607
  2. The Economic Times : https://m.economictimes.com/magazines/panache/obit-a-rhodes-scholar-math-graduate-girish-karnad-found-a-way-to-express-creativity-with-words/articleshow/69723902.cms
  3. Hibbert, Christopher, ed. (1988). "Presidents of the Union since 1900". The Encyclopaedia of Oxford. Macmillan. pp. 527–532. (ISBN 0-333-39917-X).
  4. Le Monde, 3 avril 1975, Les nouveaux courants du cinéma indien https://www.lemonde.fr/archives/article/1975/04/03/les-nouveaux-courants-du-cinema-indien_2593303_1819218.html
  5. Le Monde : Le festival des trois continents à Nantes : le nouveau cinéma de l'Inde du sud, 13 décembre 1980, https://www.lemonde.fr/archives/article/1980/12/13/le-festival-des-trois-continents-a-nantes-le-nouveau-cinema-de-l-inde-du-sud_3072585_1819218.html
  6. Courrier international, 11 juin 2019, L'Inde pleure Girish Karnad, défenseur des valeurs libérales : https://www.courrierinternational.com/article/cinema-linde-pleure-girish-karnad-defenseur-des-valeurs-liberales
  7. The Hindu : https://www.thehindu.com/society/transcended-history-to-create-the-modern-feisal-alkazi-remembers-girish-karnad/article27926223.ece
  8. « Naga-Mandala - Pièce avec cobra », sur theatre-contemporain.net, theatre-contemporain.net (consulté le ).
  9. https://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=42644

Liens externes

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