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Georg Christoph Neller

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Georg Christoph Neller
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
TrèvesVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités

Georg Christoph Neller, né le à Aub et mort le à Trèves, est un théologien catholique allemand.

Neller était le fils d'un citoyen d'Aub. Il va dans les écoles d'Aub et de Mergentheim et entre au Gymnasium de Wurtzbourg en 1721 à douze ans pour se préparer au clergé. En 1726, il entre au séminaire de Wurtzbourg, en même temps il étudie la philosophie, la théologie et le droit à l'université de Wurtzbourg. En 1733, il est ordonné prêtre par le prince-évêque Frédéric-Charles de Schönborn-Buchheim, puis il est aumônier à Grumbach avant de faire partie de la cathédrale de Wurtzbourg. Il est alors engagé par le prince-évêque comme précepteur de ses neveux et archiviste. Il connaît ainsi plusieurs universités. Cependant, comme il a besoin d'un meilleur salaire pour s'occuper de sa mère veuve, il cherche un nouvel emploi. Le prince-évêque le conduit alors vers le nonce papal Giuseppe Doria Pamphili Landi, avec qui il se rend à Francfort-sur-le-Main en pour l'élection de l'Empereur le [1]. Il travaille ensuite comme archiviste pour un comte de Schönborn-Buchheim. En 1747, il réédite la Chronique du Limbourg de Tilemann Elhen von Wolfhagen.

En 1748, Neller accepte une offre à l'université de Trèves, où il devient professeur de droit religieux[2] et, malgré la réticence des jésuites, il devient chanoine du Simeonstift. Il obtient un doctorat en théologie. Il est ami avec Johann Nikolaus von Hontheim[2]. Ses ouvrages Principia iuris publici ecclesiastici catholicorum ad statum Germaniae accomodata, paru en 1746, le et Vindiciae historico-iuridicae seu apologia historico-canonica pro S. provincia Romana Joannem XlI. papam, ut apostatam a. 963 reprobante, et coram Ottone M. imp. Henrico I. Trevirensi, aliis que germaniae et italiae archi -- et episcopis Leonem VIII canonice eligente, paru en 1766, le sont mis à l’Index librorum prohibitorum[2]. Il conserve toutes les charges jusqu'à sa mort, à l'exception de la chaire universitaire, qu'il cède à son neveu Georg Philipp Christoph Leuxner en 1780[1].

Notes et références

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  1. a et b (en) History of the Church: The church in the age of absolutism and enlightenmen, Crossroad, (lire en ligne), p. 452
  2. a b et c Jesús Martínez de Bujanda, Index librorum prohibitorum, Médiaspaul, , 980 p. (ISBN 2-89420-522-8, lire en ligne), p. 626

Liens externes

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