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Geórgios Gennimatás

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Geórgios Gennimatás
(el) Γεώργιος Γεννηματάς
Illustration.
Fonctions
Ministre grec de l'Économie

(6 mois et 12 jours)
Premier ministre Andréas Papandréou
Gouvernement A. Papandréou III
Prédécesseur Stefanos Manos (en)
Successeur Yiannos Papantoniou
Ministre des Finances

(4 mois et 12 jours)
Premier ministre Andréas Papandréou
Gouvernement A. Papandréou III
Prédécesseur Stefanos Manos (en)
Successeur Alekos Papadopoulos
Ministre de l'Économie nationale

(2 mois et 21 jours)
Premier ministre Xenophón Zolótas
Gouvernement Zolótas
Prédécesseur Giorgios Contogeorgis
Successeur Giorgios Contogeorgis
Ministre du Travail

(1 an, 9 mois et 9 jours)
Premier ministre Andréas Papandréou
Gouvernement A. Papandréou II
Prédécesseur Konstantinos Papanayiotou (el)
Successeur Sotiris Hadjigakis (en)
Ministre de la Santé, du Bien-être et de la Sécurité sociale

(3 ans et 2 jours)
Premier ministre Andréas Papandréou
Gouvernement A. Papandréou I, II
Prédécesseur Lui-même (Santé)
Leftéris Veryvakis (en) (Social)
Successeur Georgios-Alexandros Mangakis (el)
Ministre de la Santé et du Bien-être

(8 mois et 4 jours)
Premier ministre Andréas Papandréou
Gouvernement A. Papandréou I
Prédécesseur Paraskevas Avgerinos
Successeur Lui-même
Ministre de l'Intérieur

(2 ans, 2 mois et 27 jours)
Premier ministre Andréas Papandréou
Gouvernement A. Papandréou I
Prédécesseur Georges Daskalakis (el)
Successeur Menios Koutsogiorgas (en)
Député

(12 ans, 6 mois et 7 jours)
Élection
Réélection



Circonscription Nationale (1981-85)
Messénie (1985-89)
Athènes A (1989-94)
Législature IIIe, IVe, Ve, VIe, VIIe, VIIIe
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Athènes (Grèce)
Date de décès (à 54 ans)
Lieu de décès Athènes (Grèce)
Nature du décès cancer du poumon
Nationalité Grec
Parti politique PASOK
Enfants Fófi Gennimatá
Diplômé de université polytechnique nationale d'Athènes
Profession ingénieur civil

Geórgios Gennimatás (en grec moderne : Γεώργιος Γεννηματάς), né le à Athènes et mort le dans la même ville, est un homme d'État grec du Mouvement socialiste panhellénique (PASOK).

Débuts en politique

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Ingénieur civil formé à l'université polytechnique nationale d'Athènes (EMP), Geórgios Gennimatás participe en à la fondation du Mouvement socialiste panhellénique (PASOK), un parti socialiste et nationaliste dirigé par Andréas Papandréou.

Ministre et dauphin de Papandréou

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Il est élu député au Parlement en lors d'un scrutin marqué par la victoire du PASOK. Papandréou en fait alors son ministre de l'Intérieur, puis de la Santé à partir de . La même année, le président du parti choisit Gennimatás comme son dauphin politique. Au ministère de la Santé, qu'il occupe trois ans, il mène une lutte acharnée contre le Sida. En , il est nommé ministre du Travail.

Les élections de renvoient les socialistes dans l'opposition sans dégager pour autant de majorité claire. Après la répétition du scrutin en , Xenophón Zolótas constitue un gouvernement d'unité nationale dans lequel Gennimatás occupe le poste de ministre de l'Économie nationale. Il démissionne le , dans la perspective de nouvelles élections qui donnent le pouvoir à la droit conservatrice.

Le PASOK revient finalement au gouvernement à la suite des élections d'. Redevenu Premier ministre, Andréas Papandréou choisit Geórgios Gennimatás comme ministre de l'Économie et des Finances. Il mène alors une politique d'austérité budgétaire après avoir convaincu les syndicats et parvient à couvrir le déficit public pour sans accroître les taux d'intérêt[1].

Sa santé déclinant, il abandonne le portefeuille des Finances au bout de quatre mois. Hospitalisé pour des difficultés respiratoires, il tombe dans le coma et meurt d'un cancer du poumon le , à l'âge de 54 ans[1]. Papandréou refuse alors de se choisir un nouvel héritier[2].

Il est marié avec Kakia Vergou, qui meurt en d'un cancer[1]. Il est père de deux filles, dont l'une – Fófi Gennimatá – qui prend la présidence du PASOK en .

Notes et références

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  1. a b et c (en) « Georgios Gennimatas, 55, Greek Minister », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Sophia Giannaka, « Grèce: les successeurs de Papandréou dans l'antichambre du malade », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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