Gabriela Ramos
Pour les articles homonymes, voir Ramos.
| Naissance | |
|---|---|
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activité |
Fonctionnaire internationale |
| A travaillé pour | |
|---|---|
| Distinction |
Gabriela Ramos, née le , née le 8 avril 1964, est une économiste, diplomate et fonctionnaire internationale mexicaine[1].
En 2020, elle a été nommée Sous-Directrice générale pour les Sciences sociales et humaines à l'UNESCO[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Ramos est titulaire d'une Licence en relations internationales de l'Université Iberoamericana, ainsi que d'un Master en politique publique de la Harvard Kennedy School[3],[4]. Elle est mariée à Ricardo López, avec qui elle a deux filles[5].
Carrière
[modifier | modifier le code]Gabriela Ramos a occupé plusieurs postes au sein du gouvernement mexicain, notamment celui de Directrice des affaires économiques et de l'OCDE au Ministère des Affaires étrangères entre 1995 et 1998[3].
Entre 1998 et 2000, elle a été l'une des partenaires fondatrices de Portico, une société de conseil en politique publique[6].
De 2000 à 2006, elle a travaillé en tant que Directrice du Centre de l'OCDE pour le Mexique[3]. En 2008, Madame Ramos a été nommée Directrice de cabinet du Secrétaire général de l'OCDE, José Ángel Gurría. La même année, elle a également été nommée Sherpa de l'OCDE pour le G20, le G7 et l'APEC. À l'OCDE, elle a dirigé les initiatives de l'Organisation intitulées « Croissance inclusive » et « Nouvelles approches pour la croissance économique » (NAEC)[4].
En 2020, Audrey Azoulay, Directrice générale de l'UNESCO, a nommé Madame Ramos Sous-Directrice générale pour les Sciences sociales et humaines[6].
Depuis sa nomination, le mandat de Gabriela Ramos est placé sous le signe de la lutte pour le respect des droits humains et la lutte contre les inégalités économiques et sociales sous toutes leurs formes.
Les principales initiatives entreprises sous sa direction comprennent :
- L’élaboration et la supervision de l’adoption par les 193 pays membres de l’UNESCO de la Recommandation sur l'éthique de l'intelligence artificielle (IA) en novembre 2021[4]. Ce texte est le premier instrument normatif visant à donner un cadre éthique au développement de l’IA à obtenir un consensus à l’échelle mondiale. En juillet 2024, les principes établis par la Recommandation étaient en phase d’implantation dans les cadres institutionnel et juridiques de plus de 60 pays, grâce à la Méthode d’évaluation de l’état de préparation (RAM), également développée sous l’égide de Madame Ramos. Le Chili a notamment lancé, en mai 2024, sa Politique nationale de l’IA ainsi qu’un projet de loi sur la base des recommandations émises par l’UNESCO dans son rapport sur l’état de préparation du pays[7]. L’adoption de la Recommandation de l’UNESCO s’est également accompagnée du développement d’un réseau d’experts et d’initiatives comprenant des acteurs de premier rang du domaine de l’IA, allant du Global AI Ethics and Governance Observatory au Conseil des entreprises pour l'éthique de l'IA, auquel participent plusieurs géants du secteur tels que Microsoft, Salesforce ou Telefonica.
- L'organisation annuelle du Forum mondial contre le racisme et la discrimination[8].
- La direction et la revitalisation du Programme pour la Gestion des transformations sociales (MOST), qui réunit des chercheurs et des décideurs dans le but d’améliorer les politiques publiques visant à s’attaquer aux inégalités et autres tendances qui impactent nos sociétés, avec notamment l’organisation des premières éditions du Forum MOST.
Autres fonctions occupées
[modifier | modifier le code]- Membre du Comité directeur du Forum de Paris sur la Paix[4].
- Membre du Comité directeur de la Commission Lancet COVID-19 et de la Commission Lancet sur la violence des hommes envers les femmes et la maltraitance des jeunes[4].
- Membre du Conseil consultatif sur l'égalité des genres (GEAC) du G7[4],[9].
Distinctions
[modifier | modifier le code]
Chevalier de l'ordre national du Mérite (2013)[10].- Elle a reçu le prix Forbes 2017 pour l'excellence en management[11] Apolitical l'a classée parmi les 100 personnalités les plus importantes en matière de politique de genre[10],[12].
Références
[modifier | modifier le code]- (es-MX) Hugo Salvatierra et Hugo Salvatierra, « Gabriela Ramos, una sherpa en el ascenso a la equidad », sur Forbes México, (consulté le )
- (en) « Gabriela Ramos | UNESCO Inclusive Policy Lab », sur en.unesco.org (consulté le )
- (en) « Gabriela Ramos », sur ID4D (consulté le )
- (en) https://plus.google.com/ UNESCO, « Social and Human Sciences Sector - Who's Who », sur UNESCO, (consulté le )
- (es-MX) Redacción La-Lista, « Agente de cambio excepcional: Gabriela Ramos », sur La Lista, (consulté le )
- (en) Audrey Azoulay, « Assistant Director-General for Social and Human Sciences (SHS) »
[PDF], sur unesdoc.unesco.org (consulté le )
- (es) « Chile lanza una política nacional de IA y presenta un proyecto de ley sobre IA siguiendo las recomendaciones de la UNESCO. », sur UNESCO
- (en) « Gabriela Ramos - Agenda Contributor », sur World Economic Forum (consulté le )
- (en) « G7 Gender Equality Advisory Council has started its work | G7 Germany 2022 », sur G7 Germany 2022: Germany takes over G7 Presidency (consulté le )
- OECD Organisation for Economic Co-operation and Development, Gabriela Ramos, OECD Chief of Staff and G20 Sherpa, awarded with the L'Ordre du Mérite French medal, (lire en ligne)
- (es) Forbes Staff, « Gabriela Ramos recibe el premio a la Excelencia Empresarial Forbes 2017 », sur Forbes México, (2017-06-20) (consulté le )
- (en) « Apolitical's Gender Equality Top 100 | The Most Influential People in Global Policy 2019 », sur Apolitical (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]
