Géminides
Géminides | |
Observation des Géminides en 2013 dans l'hémisphère nord. | |
Caractéristiques | |
---|---|
Parent | (3200) Phaéton |
Mois | décembre |
Date du maximum | 12-14 décembre |
Vitesse | 35 km/s |
Taux horaire zénithal | 75 |
Radiant | |
Constellation | Gémeaux |
Coordonnées équatoriales | α : 7h 28m 0s δ : 32° 0′ 0″ |
Localisation dans la constellation : Gémeaux | |
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Les Géminides sont une pluie d'étoiles filantes observable chaque mois de décembre.
Historique
[modifier | modifier le code]Les Géminides sont observées pour la première fois à Manchester par l'astronome anglais Robert Philips Greg en [1] (une date très récente par rapport à d'autres essaims tels que les Perséides ou les Léonides), probablement en raison d'une météo plus favorable que d'habitude en cette saison et d'un accroissement de leur activité[2].
Observations
[modifier | modifier le code]Les météores de cet essaim peuvent être vus à la mi-décembre et avec habituellement un pic autour du 12 au 14 du mois[3].
Pour les observer, Il suffit de regarder la constellation des Gémeaux au-dessus de l'horizon est. Cependant, les plus longues et les plus brillantes étoiles filantes de cet essaim peuvent apparaître presque n'importe où sur le ciel[3].
Ils ont une vitesse moyenne de 35 km/s, environ la moitié de celle des Perséides, ce qui leur donne une couleur jaunâtre et explique que seulement 4 % laissent des traînées[4].
Origine
[modifier | modifier le code]L'essaim des Géminides semble provenir de (3200) Phaéton, astéroïde du groupe de Pallas qui passe près du Soleil à chaque 1,4 an[5]. La masse qui s'en échappe est cependant beaucoup trop faible pour expliquer l'essaim, à moins que Phaéton n'ait été beaucoup plus actif dans un passé récent (noyau inactif d'une comète morte ou dormante)[6].
Activité annuelle
[modifier | modifier le code]Année | Activité | Pic d'activité | THZmax[7] |
---|---|---|---|
2006 | 7- | 115 | |
2007 | 122 | ||
2008 | 139 | ||
2009 | 120 | ||
2010 | 7- | 127 | |
2011 | 198 | ||
2012 | 4- | 13- | 109 |
2013 | 4- | 134 | |
2014 | 11- | 253 | |
2015 | 4- | 13 et | 120 |
2016 | |||
2017 | 4- | 13 et | |
2018 | 13- |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Robert Philips Greg, E.W. Brayley, A. S. Herschel & J. Glaisher, Report on Observations of Luminous Meteors, 1862–63 (London, 1864) ; R.P. Greg, « A general comparative table of radiant – positions and duration of meteor-showers », Mon. Not. R. Astron. Soc., vol 32, 1872, p.345–354.
- (en) Petrus Matheus Marie Jenniskens, Meteor Showers and Their Parent Comets, Cambridge University Press, , p. 400.
- Guillaume Cannat, Le ciel à l'œil nu en 2017, Nathan, , p. 132.
- (en) Gary W. Kronk, Meteor showers: a descriptive catalog, Enslow Publishers, , p. 246.
- « Ça se passe là haut... », sur www.ca-se-passe-la-haut.fr
- (en) Man-To Hui et Jing Li, « Resurrection of (3200) Phaethon in 2016 », The Astronomical Journal, vol. 153, no 1, , article no 23 (DOI 10.3847/1538-3881/153/1/23).
- (en) IMO Meteor Shower Calendar - Geminids
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) « Geminids over China's Nianhu Lake », sur Astronomy Picture of the Day, NASA, (consulté le ) (traduction/adaptation française).
- (en) « Geminids and the Mittens », sur Astronomy Picture of the Day, NASA, (consulté le ) (traduction/adaptation française).
- (en) « Gemini's Meteors », sur Astronomy Picture of the Day, NASA, (consulté le ) (traduction/adaptation française)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Robert Lunsford, Meteors and how to observe them, New York, Springer, , 192 p. (ISBN 978-0-387-09461-8, OCLC 318545358, lire en ligne), p. 58-64