Frustration Magazine
Cet article est une ébauche concernant la presse écrite et la politique.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
| Type | |
|---|---|
| Pays |
.svg){kind=small}
| Site web |
|---|
Frustration magazine est un webzine d'opinion français créé en 2013, orienté à gauche, et ayant le statut d'une association loi de 1901 à but non lucratif.
Historique
[modifier | modifier le code]Nicolas Framont, sociologue et agriculteur[1], et Benoît Braunstein, éditeur, en sont les co-rédacteurs en chef jusqu'en 2018. Le magazine est, durant cette période, une revue papier trimestrielle de 48 pages, distribuée en librairie de 2014 à 2018, puis un magazine de 56 pages, tiré à 10 000 exemplaires et distribué en kiosque de février 2017 à novembre 2018[2].
Depuis janvier 2019, Frustration est diffusée exclusivement sur son site web. Selim Derkaoui, journaliste, et Nicolas Framont en sont les co-rédacteurs en chef jusqu'en janvier 2022, où Selim Derkaoui quitte le collectif.
Le comité de rédaction intègre en 2020 l'économiste Guillaume Etiévant. Le comité de rédaction est composé de 6 membres chargés de la rédaction, de la relecture et de la gestion quotidienne du magazine en ligne. Le site compte en plus des contributeurs ponctuels. Les financements proviennent des dons des lecteurs et des abonnements de soutien des abonnés.
En 2020, Selim Derkaoui et Nicolas Framont publient, à partir de leurs travaux au sein de Frustration, l'essai La guerre des mots. Combattre le discours politico-médiatique de la bourgeoisie[3],[4],[5], aux éditions du Passager Clandestin. La préface est réalisée par Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot. Les illustrations sont réalisées par Antoine Glorieux.
Ligne éditoriale
[modifier | modifier le code]Marqué à gauche, Frustration magazine documente les mécanismes de la lutte des classes[6], du racisme systémique et de la domination masculine. Le magazine prône une société sans classes, notamment basée sur la socialisation de l’économie, sa prise en main démocratique, la fin du colonialisme et de ses restes idéologiques, et la destruction du patriarcat.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Philippe Peyre, « "J'avais besoin de me sentir utile" : Nicolas Framont, le sociologue devenu vendeur de légumes à Saintes »
, sur France Bleu La Rochelle, (consulté le )
- « Frustration » , sur scopalto.com (consulté le )
- Hélène-Yvonne Meynaud, « La guerre des mots. Combattre le discours politico-médiatique de la bourgeoisie » , sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
- Selim Derkaoui et Nicolas Framont, « Serez-vous assez « résilient » face à la violence du capital ? Extrait de La Guerre des mots » , sur contretemps.eu, (consulté le )
- Kévin Boucaud-Victoire, « Nicolas Framont et Selim Derkaoui : "Assumer une guerre des mots c’est assumer qu’il y a une guerre de classes" » , sur Marianne, (consulté le )
- « Frustration : « Former un camp majoritaire contre les classes dominantes » » , sur Ballast, (consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
