Fribourg (Moselle)
Fribourg | |
La mairie. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarrebourg-Château-Salins |
Intercommunalité | Communauté de communes Sarrebourg Moselle Sud |
Maire Mandat |
Robert Rudeau 2020-2026 |
Code postal | 57810 |
Code commune | 57241 |
Démographie | |
Gentilé | Fribourgeois |
Population municipale |
164 hab. (2021 ) |
Densité | 9,4 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 46′ 02″ nord, 6° 51′ 26″ est |
Altitude | Min. 223 m Max. 301 m |
Superficie | 17,42 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Sarrebourg (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sarrebourg |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Fribourg est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique de Lorraine et fait partie du pays de Sarrebourg.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune fait partie du Parc naturel régional de Lorraine[1] et de la ZNIEFF du pays des étangs[2].
Accès
[modifier | modifier le code]Écarts et lieux-dits
[modifier | modifier le code]- Albeschaux, Albing, Sainte-Croix.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le canal des houillères de la Sarre, le ruisseau le Landbach, le ruisseau de Zebourg, le ruisseau du Moulin, Devant Ruisseau Bensing, le ruisseau de Bensing, le ruisseau de la Stee et le ruisseau de Ste-Croix[Carte 1].
Le Canal des houillères de la Sarre, d'une longueur totale de 65,1 km, débute à Gondrexange et se termine à Grosbliederstroff, non loin de la frontière allemande, après avoir traversé 24 communes[3].
Le Landbach, d'une longueur totale de 18,1 km, prend sa source dans la commune de Languimberg et se jette dans la Sarre en limite de Gosselming et d'Oberstinzel, après avoir traversé neuf communes[4].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du canal des Houilleres de la Sarre et du ruisseau le Landbach, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 867 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nitting_sapc », sur la commune de Nitting à 17 km à vol d'oiseau[7], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 993,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,4 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Fribourg est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarrebourg, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,3 %), terres arables (30,1 %), forêts (21,1 %), zones urbanisées (2,6 %), eaux continentales[Note 3] (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]- Fribourg : de l'adjectif germanique frei « libre » burg « ville fortifiée » : Friburch en 1252, Fribourch en 1301, Fryburg en 1476, Friburg au XVe siècle[17], Freiburg (1871-1918). Fribo en Lorrain.
- Albeschaux : Albeschot (1276), Alberschoff (1738), Alberschoffen (1738), Albexau (1739), Alberhoff (Cassini)[17], Albéchaux (XIXe siècle), Albershofen (1940-1944).
- Albing : Elbingen en 1497, Albin[17].
- Sainte-Croix : Heiligkreuzhof (1871-1918).
Histoire
[modifier | modifier le code]- Ancienne place forte et domaine des évêques de Metz.
- Siège d'une châtellenie épiscopale avec château fort construit en 1340 par les évêques de Metz.
- Fribourg-l'Evêque, ancien nom de Fribourg était une ville libre de tout subside. La châtellenie était composée de quatre villages Fribourg, Languimberg, Azoudange et Rhodes.
Le petit village est construit autour de sa motte féodale : le Thalbourg. En construisant le Thalbourg, les gens avaient la possibilité de se défendre des pillards. Même l'évêque de Metz était venu construire un château au pied de cette motte. Château qu'il ne visita jamais. Construit en 1340 pour échapper aux violences des Messins, monseigneur Claude Saint-Simon ordonna sa démolition en 1747. La colère des Fribourgeois fut grande mais il fut rasé jusqu'au sol et ses pierres servirent à construire la ferme des Basses Cours. Un nouveau château, celui du seigneur du Puisot et du Stock avait lui aussi été construit à l'abri de la motte féodale. Les deux châteaux ont existé à Fribourg pendant plus de cent ans. Ce dernier existe toujours et les propriétaires font tout pour le sauvegarder.
Les Hospitaliers
[modifier | modifier le code]À Albeschaux, commune de Fribourg, la chapelle Sainte-Anne défie le temps. Construite bien avant l'arrivée des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, Sainte-Anne et Rhodes (village voisin) rappellent leurs souvenirs. Les Hospitaliers s'installèrent au couvent des Augustines à Saint-Jean-de-Basel au XVe siècle.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2021, la commune comptait 164 habitants[Note 4], en évolution de −1,2 % par rapport à 2015 (Moselle : 0,52 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Édifices civils
[modifier | modifier le code]- Passage d'une voie romaine.
- Château construit pour les évêques de Metz en 1340 par Pierre de Beauffremont, plusieurs fois détruit, démoli en 1747 par ordre de l'évêque Claude de Saint-Simon.
- Le Talbourg ouvrage défensif avec motte fossoyée (XIe – XIIe siècle) ainsi que le bourg castral protégeaient la route saunière entre Marsal et Sarrebourg[22].
- Nouveau château XVIIe siècle: bâtiment rectangulaire, fenêtres à meneau.
Édifices religieux
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Martin 1623, restaurée en 1804.
- Chapelle Sainte-Anne. d'Albechaux XIVe siècle : oculus ; ancien pèlerinage à sainte Anne avec foire célèbre.
- Croix XVIe siècle.
-
Église Saint-Martin de Fribourg.
-
Chapelle Sainte-Anne d'Albechaux, avant travaux.
-
Chapelle Sainte-Anne d'Albechaux, après travaux.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Fribourg sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Fribourg » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine (région Lorraine), (lire en ligne)
- Comité Z.N.I.E.F.F. Lorraine, « ZNIEFF 410010373 - Pays des étangs » [PDF], sur inpn.mnhn.fr.
- Sandre, « le canal des houillères de la Sarre »
- Sandre, « le ruisseau le Landbach »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Fribourg et Nitting », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nitting_sapc », sur la commune de Nitting - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nitting_sapc », sur la commune de Nitting - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Fribourg ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sarrebourg », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Henri Lepage, 1862
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 61.