Fresneaux-Montchevreuil
Fresneaux-Montchevreuil | |
Une rue du village. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Beauvais |
Intercommunalité | Communauté de communes des Sablons |
Code postal | 60240 |
Code commune | 60256 |
Démographie | |
Gentilé | Frenexilliens, Frenexilliennes |
Population | 765 hab. (2016 ) |
Densité | 68 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 16′ 54″ nord, 2° 00′ 14″ est |
Altitude | Min. 102 m Max. 186 m |
Superficie | 11,18 km2 |
Élections | |
Départementales | Chaumont-en-Vexin |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Montchevreuil |
Localisation | |
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Fresneaux-Montchevreuil est une ancienne commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
Elle a fusionné le avec Bachivillers pour former la commune nouvelle de Montchevreuil, dont elle devient une commune déléguée.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est un village rural du pays de Thelle, situé au 20 km au sud de Beauvais.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le ru du Mesnil traverse la commune.
Toponymie
[modifier | modifier le code]La prononciation dialectale de Fresneaux est en API [fʁeɲœ]. Ce nom est attesté en 1150 sous la forme Franeae. Il signifie « les petits frênes », du latin fraxinus « frêne », avec le suffixe diminutif -ellum[1].
Montchevreuil, nom d'un hameau de la commune, noté Montchevreul en 1169, puis de monte chevrel en 1192, est un composé médiéval de mont « hauteur, colline » et de chevruel « chevreuil ». Chevreul est la forme dialectale locale de chevreuil[1].
La commune, créée par la Révolution française sous le nom de Freneau en 1793, prend en 1801 sa dénomination de Fresneaux-Montchevreuil[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]Aux XIXe et XXe siècles, la commune avait une activité de fabrication de boutons en nacre avec l'usine créée par Delarue, puis reprise par Miron, puis par Dangu en 1933 et son fils en 1978. Ce dernier fournissait des fabricants de chemises ou de pyjamas, ainsi que des magasins comme les Nouvelles Galeries. Cette usine disposait avant 1900 d'une machine à vapeur pour fournir sa force motrice. En 1933, celle-ci était fournie par un moteur diesel Ruston Hornsby horizontal de 28 ch. L'usine salariait 20 ouvriers en 1909, 23 ouvriers en atelier, 8 à domicile en 1933 : 23. À la fin de l'exploitation, en 1978, elle n'employait plus que 3 ouvriers[3].
Le village a été desservi de 1905 à 1934 par une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique des chemins de fer départementaux de l'Oise reliant Méru à Labosse. Cette ligne, où circulaient trois trains journaliers, servait essentiellement au trafic de fret, essentiellement du transport des betteraves et de ses pulpes[4],[5].
Les communes de Fresneaux-Montchevreuil et de Bachivillers membres respectivement de la communauté de communes des Sablons et de communauté de communes du Vexin Thelle, décident, après une réunion publique tenue dans chaque village, de fusionner pour former le la commune nouvelle de Montchevreuil, dont elles deviennent des communes déléguées[6],[7].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Fresneaux-Montchevreuil se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de l'Oise.
La commune faisait partie depuis 1801 du canton de Méru[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle était rattachée, avant la fusion de 2018, du canton de Chaumont-en-Vexin.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Fresneaux-Montchevreuil faisait partie de la communauté de communes des Sablons jusqu'à sa fusion avec Bachivillers.
Liste des maires
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Démographie
[modifier | modifier le code]- Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2016, la commune comptait 765 habitants[Note 2], en évolution de 1,19 % par rapport à 2010 (Oise : 0,89 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
- Pyramide des âges en 2007
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,6 %, 15 à 29 ans = 17,4 %, 30 à 44 ans = 25,7 %, 45 à 59 ans = 23 %, plus de 60 ans = 13,4 %) ;
- 50,4 % de femmes (0 à 14 ans = 20 %, 15 à 29 ans = 17,9 %, 30 à 44 ans = 26,3 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 15,6 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Germain, des XIIe et XVIe siècles, exceptionnelle pour les hautes lancettes élancées du chœur d'architecture gothique flamboyant. Les 3 vitraux centraux sont classés monuments historiques[17].
- Le château, du XVe siècle, agrandi au XVIIe siècle par la construction d'ailes, ainsi que d'écuriées[18]
- La pyramide de Germain Gaillard, caveau d'un ancien maire, daté de 1832[19].
- La ferme des Dîmes
- Pigeonniers
- Ancienne usine de fabrication de boutons de nacre, 13 rue du Becquet, de la fin du XIXe siècle, qui a fermé en 1985[3].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Augustin Philippe de Mornay de Montchevreuil, député de l'Oise, mort à Montchevreuil en 1893 ;
- Clément Lenglet, ancien joueur de l'AS Montchevreuil né en 1995 à Beauvais, est un footballeur français, joueur du FC Barcelone.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français : Fresneaux-Montchevreuil, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344 p. (ISBN 2-905684-23-2), p. 141-144
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Fresneaux-Montchevreuil sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune de Fresneaux-Montchevreuil (60256) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le ).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une salle de la commune porte le nom de ce maire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
[modifier | modifier le code]- Maurice Lebègue, Les noms des communes du département de l'Oise, Amiens, Société de Linguistique Picarde, , p. 98
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Usine de boutons Delarue, puis Miron, puis Manufacture de boutons de nacre Dangu », notice no IA60001033, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Le petit Tortillard témoin du passé : L’association Bien Vivre à Hénonville a fait découvrir lors de sa randonnée annuelle, l’histoire du petit train de Méru-Labosse », L'Écho du Thelle, no 741, , p. 6.
- « L’histoire du petit train Méru-Labosse : Nous continuons notre série d’articles consacrés à l’histoire du Pays de Thelle avec un nouvel extrait du livre de Pascal Lenoir*, Chroniques du Pays de Thelle », L'Écho du Thelle, no 753, , p. 6.
- Ivan Capecchi, « Fusion de Fresneaux-Montchevreuil et Bachivillers : l’heure tourne : Les deux villages, qui appartiennent à des communautés de communes différentes, doivent attendre la tenue d’une commission pour avancer dans leur projet de fusion », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- Ivan Capecchi, « Fresneaux-Montchevreuil et Bachivillers se sont enfin dits « oui » ! : L’arrêté préfectoral actant la fusion des deux communes de l’Oise a été pris mercredi », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « La commune nouvelle prendra le nom de « Montchevreuil » et rejoindra la Communauté de communes des Sablons. Bachivillers quittera ainsi l’intercommunalité du Vexin-Thelle, qui s’était opposé à ce départ, retardant l’avancée du dossier ».
- « Les maires de Fresneaux-Montchevreuil », sur francegenweb.org (consulté le ).
- « À la mémoire de Monsieur Pierre REBOURS », sur memoire.lavoixdunord.fr, (consulté le ).
- P. C., « Christian Gouspy à Fresneaux-Montchevreuil.… », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ) « Christian Gouspy à Fresneaux-Montchevreuil. A 46 ans, débitant de tabac, il a succédé au président des maires du canton de Méru, Pierre Rebours. Ancien adjoint, il a assuré la continuité ».
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Les maires élus et réélus avec les nouveaux conseils municipaux installés », L'Echo du Thelle, no 523, , p. 12
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Évolution et structure de la population à Fresneaux-Montchevreuil en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Église paroissiale », notice no PA60000040, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château », notice no PA00114696, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Histoire de notre village », sur histoireancienne.canalblog.com, (consulté le ).