Franziska zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst
Dynastie | Maison de Habsbourg |
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Distinctions | Ordre de la Croix étoilée |
Nom de naissance | Franziska Maria Anna zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst von Ratibor und Corvey |
Naissance |
Teplice (Autriche-Hongrie) |
Décès |
(à 92 ans) Anif (État de Salzbourg) (Autriche) |
Sépulture | Cimetière d'Anif |
Père | Conrad de Hohenlohe-Waldenbourg-Schillingsfürst |
Mère | Franziska von Schönborn-Buchheim |
Conjoint | Maximilien-Eugène d'Autriche |
Enfants |
Ferdinand d'Autriche Heinrich d'Autriche |
Franziska zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst, née à Teplice, Autriche-Hongrie, le et morte à Anif, Autriche, le , est une princesse de Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst, devenue, par mariage en 1917, archiduchesse d'Autriche.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Seconde fille et cinquième des six enfants du prince Conrad de Hohenlohe-Waldenbourg-Schillingsfürst (1863-1918), homme d'État austro-hongrois, et de la comtesse Franziska von Schönborn-Buchheim (1866-1937), dame du palais de l'impératrice d'Autriche, mariés en 1888, Franziska zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst naît le à Teplice[1].
Par sa grand-mère maternelle, dont elle porte le prénom, Franziska von Schönborn-Buchheim (1844-1898), elle a pour ancêtre le prince Emmanuel de Liechtenstein (1700-1771), tandis que son arrière grand-mère paternelle Carolyne de Sayn-Wittgenstein est la compagne de Franz Liszt de 1847 à 1861[2].
Mariage et postérité
[modifier | modifier le code]Le , Franziska zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst épouse au palais de Laxenbourg Maximilien-Eugène d'Autriche, archiduc d'Autriche, né le à Vienne et mort le à Nice, second fils de l'archiduc Othon (1865-1906) et de la princesse Marie-Josèphe de Saxe (1867-1944) et frère unique de l'empereur Charles Ier de Habsbourg-Lorraine[3].
De ce mariage naissent deux fils[4],[5] :
- Ferdinand d'Autriche (né à Vienne, le et mort à Ulm le ), marié en 1956 avec la comtesse Hélène de Toerring-Jettenbach (née en 1937). Ils ont eu deux filles et un fils :
- Archiduchesse Élisabeth, 1957-1983, épouse en 1982 James Litchfield ;
- Archiduchesse Sophie, née en 1959, épouse en 1990 le prince Mariano Hugo de Windisch-Graetz ;
- Archiduc Maximilian, né en 1961, épouse en 2005 Sara Maya Al-Askari.
- Heinrich d'Autriche (né à Munich le et mort à Zurich le ), marié en 1961 avec la comtesse Ludmilla von Galen (née en 1939). Ils ont eu trois fils et une fille:
- Archiduc Philippe, né en 1962, épouse en 2006 Mayasuni Heath ;
- Archiduchesse Marie-Christine, née en 1964, épouse en 1996 Clemens Guggenberg von Riedhofen ;
- Archiduc Ferdinand, né en 1965, épouse en 1999 la comtesse Katharina von Hardenberg ;
- Archiduc Konrad, né en 1971, épouse en 2005 Ashmita Goswami.
Entre la guerre et l'exil
[modifier | modifier le code]Tandis que son mari participe à la Première Guerre mondiale, l'archiduchesse Franziska est enceinte et donne le jour à un fils, Ferdinand, le , trois semaines après l'effondrement de l'empire et de la monarchie[3]. Le , les députés autrichiens votent la loi de Habsbourg, qui exile et bannit définitivement les membres de la maison de Habsbourg-Lorraine et confisque leurs biens[6].
Dès lors, l'archiduc Maximilien-Eugène et sa famille sont contraints à l'exil. Franziska et lui s'installent à Munich où l'archiduchesse tient un salon à la mode réputé et ouvre une maison de couture. L'archiduchesse donne naissance à son second fils, Heinrich, à Munich, le [7]. En , le gouvernement de la République d'Autriche dirigé par le chancelier Engelbert Dollfuss, qui plus tôt cette année avait déclaré que le parlement s'était dissous et n'avait entrepris aucune action pour organiser des élections, autorise Maximilien et les siens à résider en Autriche[3].
Toutefois, le , la deuxième République d'Autriche rétablit les lois républicaines valables avant le régime dictatorial et confirme dès lors la validité de la loi de Habsbourg exilant les membres de la famille impériale. Après la Seconde Guerre mondiale, l'archiduchesse Franziska et son mari s'installent ensuite en France où le couple porte les titres de courtoisie de comte de Wernberg ou de comte de Kyrbourg. L'archiduc et son épouse mènent avec leur famille une vie particulièrement retirée. L'archiduc Maximilien Eugène meurt à Nice le [3].
Mort
[modifier | modifier le code]Veuve depuis 1952, Franziska zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst, s'établit de nouveau en Autriche. Elle meurt à Anif, près de Salzbourg, en Autriche, le , à l'âge de 92 ans. Elle est inhumée au cimetière d'Anif[3].
Honneur
[modifier | modifier le code]Franziska zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst est[8] :
- Dame noble de l'ordre de la Croix étoilée, Autriche-Hongrie.
Ascendance
[modifier | modifier le code]8. François-Joseph de Hohenlohe-Schillingsfürst | |||||||||||||
4. Konstantin zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst | |||||||||||||
9. Constanze zu Hohenlohe-Langenburg | |||||||||||||
2. Conrad de Hohenlohe-Waldenbourg-Schillingsfürst | |||||||||||||
10. Nikolaus zu Sayn und Wittgenstein | |||||||||||||
5. Marie-Antoinette zu Sayn-Wittgenstein-Berleburg | |||||||||||||
11. Elisabeth Petrovna Iwanowska | |||||||||||||
1. Franziska zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst | |||||||||||||
12. Karl Eduard Friedrich von Schönborn-Buchheim | |||||||||||||
6. Erwein Friedrich Karl von Schönborn-Buchheim | |||||||||||||
13. Maria Anna Antonia comtesse Bolza | |||||||||||||
3. Franziska von Schönborn-Buchheim | |||||||||||||
14. Ferdinand von Trauttmansdorff-Weinsberg | |||||||||||||
7. Franziska von Trauttmansdorff-Weinsberg | |||||||||||||
15. Anna de Liechtenstein | |||||||||||||
Références
[modifier | modifier le code]- Enache 1999, p. 32.
- Enache 1999, p. 35.
- Énache 1999, p. 32.
- Énache 1999, p. 32-33.
- Tourtchine 1991, p. 196-197.
- Feigl 2009, p. 403.
- Tourtchine 1991, p. 197.
- Parisot 1984, p. 32.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Nicolas Enache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8). .
- Jean-Fred Tourtchine, Les Manuscrits du CEDRE : L'Empire d'Autriche, vol. III, t. 11, Clamecy, Imprimerie Laballery, , 265 p..
- Erich Feigl, Zita de Habsbourg : Mémoires d'un empire disparu, Fleurus, Criterion éditions, coll. « Histoire », , 453 p. (ISBN 978-2-90370-250-2).