Franciszek Pieczka
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture |
Cimetière d'Aleksandrów (d) |
Nom de naissance |
Franciszek Maksymilian Pieczka |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Période d'activité |
À partir de |
Membre de |
Académie polonaise du cinéma (en) |
---|---|
Taille |
1,9 m |
Distinctions | Liste détaillée Commandeur avec étoile de l'ordre Polonia Restituta () Médaille d'or du Mérite culturel polonais Gloria Artis () Grand-croix de l'ordre Polonia Restituta () Ordre de l'Aigle blanc Médaille du 30e anniversaire de la Pologne populaire (en) Medal for Long Marital Life Croix d'or du Mérite Zasłużony Działacz Kultury Médaille du mérite pour la défense nationale Médaille du 10e anniversaire de la Pologne populaire Chevalier de l'ordre Polonia Restituta |
Franciszek Maksymilian PieczkaÉcouter est un acteur de théâtre et de cinéma polonais, né le à Godów et mort le à Varsovie.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse
[modifier | modifier le code]Franciszek Pieczka naît le et grandit à Godów, un village situé dans le powiat de Wodzisław, en Haute-Silésie, en Pologne[1],[2],[3],[4]. Sa mère est Waleria[5] (Waleska)[6] née Popek. Son père, Franciszek, participe aux premières insurrections de Silésie dans la région de Wodzisław[7],[8], il est apolitique[9]. Ses parents sont catholiques[10].
Il est le plus jeune de ses six frères et sœurs[11],[12].
Il va à l'école à Godów. Avant le début de la Seconde Guerre mondiale, Pieczka est organiste dans l'église locale[13],[14], travaille comme agriculteur[13],[14],[15] et fait paître des vaches dans des prairies le long de la rivière Olza et de ses affluents, la Leśnica et la Piotrówka[16]. Il participe également au trafic dans l'Olza ; des chaussures Bata de Tchécoslovaquie vers la Pologne et du bacon, de l'alcool et de la viande de la Pologne vers la Tchécoslovaquie[9].
Il travaille pendant un an dans la mine de Barbara-Wyzwolenie[17] sous la recommandation de son père ; il y frôle la mort plusieurs fois et témoigne cette période au journal polonais Dziennik Zachodni[18],[19] :
« C'est mon père qui m'a recommandé ce travail : « Regarde mon fils, rien ne te tombera sur la tête, la pluie ne tombera pas, tu sera bien profond sous le toit ». Ce à quoi j'ai répondu : « Tu sais papa, je ne voudrais pas que ce soit comme ce dicton : le père est musicien et le fils la trompette ». Mais mon père a essayé. Son ami m'a trouvé un emploi à la mine Barbara-Wyzwolenie à Chorzów. Je descendais, mais je ne creusais pas de charbon, nous creusions simplement des tranchées dans la pierre. On forait, on tirait, et quand les gravats tombaient, on les chargeait sur des chariots avec le cœur. Un travail dur et physique. J'ai été définitivement convaincu de mon inaptitude à l'exploitation minière le jour où un homme à tout faire m'a sorti in extremis de sous un mur qui s'effondrait. Nous étions payés au mètre, nous n'avions donc pas le temps de réfléchir. À un moment donné, j'ai glissé et je suis tombé sur une plaque d'acier sur laquelle tombait une pierre. Si le contremaître ne m'avait pas vu, je serais mort sur le coup. »
Il aime les mathématiques et la physique[20],[21],[22].
Toujours sous la recommandation de son père, et malgré l'opposition de son professeur de polonais qui lui conseille d'aller dans une école de théâtre, il entreprend des études d’électronique à l'École polytechnique de Silésie, il quitte l'école après un mois[18],[19].
Durant la Seconde Guerre mondiale, il ne sert pas au Wehrmacht en raison de son jeune âge[23],[Note 1]. Son père esquive l'armée durant la Première Guerre mondiale car quatre de ses frères y meurent[4],[24].
Carrière
[modifier | modifier le code]Lorsqu'il est au lycée, il participe à un enregistrement de Polskie Radio, ce qui est son premier contact avec l'art audiovisuel et lui fera découvrir ce domaine[25]. Il participera ensuite à des diffusions radiophoniques[25].
Dès son plus jeune âge, il s'intéresse au théâtre et au cinéma, passion que son père n'approuve pas[19]. Il a l'habitude de se rendre à pied aux séances de cinéma à Wodzisław Śląski, et, à quelques kilomètres de là, plus tard (après son incorporation à la Pologne en 1938) également à Zawada (pl), une ville voisine[26]. Le premier film qui le marque est Le Rebouteux (en polonais : Znachor) de Michał Waszyński[19]. Quand il retourne à la maison, son père le fouette avec sa ceinture[19].
Études et débuts au théâtre et au cinéma
[modifier | modifier le code]Après la Seconde Guerre mondiale, il étudie le théâtre[16]. Au début des années 1950, Pieczka entre dans l'académie de théâtre Alexandre-Zelwerowicz de Varsovie ; il passe son examen d'entrée non pas dans la salle de l'académie mais dans la maison d'Aleksander Zelwerowicz[25]. Durant l'examen, Zelwerowicz lui demande de prononcer le mot ville (en polonais : miasto) trois fois : une fois en énonçant une ville historique, une autre en énonçant une ville de production et une autre en énonçant une ville festive[20],[25]. En 1954[16], il est diplômé de l'académie[17].
Durant ses études, il fait partie de l'Union de la jeunesse polonaise. Il y défend notamment un ami, Krzysztof Chamiec, exclu de l'organisation car son père possède le puissant domaine de Chamc. Lors du vote d'exclusion, Pieczka est le seul à voter contre cette exclusion, il défend son ami en justifiant : « Et en quoi est-ce ma faute ou celle de Krzysiek si je suis né d'un mineur et Krzysiek d'un homme qui possédait beaucoup de terres ? »[9].
Durant ses études, il fait ses débuts au théâtre Cyprian Kamil Norwid à Jelenia Góra[27],[28], il y joue pour la première fois le 5 juin 1954 dans Shakespeare dringend gesucht (en polonais : Szekspir pilnie poszukiwany) de Heinar Kipphardt[29] mis en scène par Tadeusz Żuchniewski. Il débute également sa carrière au cinéma dans le film Une fille a parlé (en polonais : Pokolenie) d'Andrzej Wajda[30],[31],[32], il y joue un gendarme allemand[33].
Carrière théâtrale
[modifier | modifier le code]Malgré une proposition d'emploi d'Arnold Szyfman, directeur du Grand Théâtre de Varsovie[34],[35], il rejoint le Teatr Ludowy de Nowa Huta, dirigé par Krystyna Skuszanka et Jerzy Krasowski[36], où il se produit de 1955 à 1964[37],[38],[39],[40]. Il y joue notamment avec Witold Pyrkosz[41].
Il joue ensuite entre 1964 et 1968 au théâtre Stary de Cracovie sous la direction de Zygmunt Hübner[42],[43],[44]. Il y rencontre Konrad Swinarski, qu'il qualifie d'« excellent réalisateur, le meilleur réalisateur que j'ai rencontré »[41]. Il s'y fait notamment remarquer sur scène dans le rôle de Beni Krik[Note 2] dans Le Crépuscule (en polonais : Zmierzch) d'Isaac Babel dont la première a lieu en 1966, juste après Noël, avec uniquement des célébrités sur scène[45]. Son rôle le plus important sur les scènes de Cracovie est le rôle de Franz Woyzeck dans le drame Woyzeck de Georg Büchner mis en scène par Konrad Swinarski en 1966[37].
De 1969 à 1974, après un déménagement à Varsovie[46], il joue au théâtre Powszechny de Varsovie[37],[47]. Le 1er mars 1970, le théâtre ferme pour une rénovation complète et rouvre ses portes le 25 janvier 1975[48],[49].
De 1974 à 2015, il joue au Teatr Powszechny de Varsovie[33].
Il a joué entre autres dans des productions de Konrad Swinarski, Jerzy Jarocki et de Zygmunt Hübner. Pour son rôle titre de 1993 dans Jeannot le Verseau, il reçoit de nombreux prix, notamment au Festival du film polonais de Gdynia et du Festival international du film slave et orthodoxe de Moscou.
En 2008, il apparaît pour la dernière fois sur scène au Théâtre Powszechny de Varsovie, dans le rôle d'Al Lewis dans Słoneczni chłopcy, une œuvre mise en scène par Maciej Wojtyszko[50]. En 2009, cette apparition lui apporte le prix Cyprian Norwid dans la catégorie Teatr[51],[52],[53].
Carrière audiovisuelle (à la télévision et au cinéma)
[modifier | modifier le code]Il joue dans plus d'une centaine de films, tant polonais qu'étrangers. Il reste dans les mémoires des spectateurs grâce à sa participation dans des créations comme La Terre de la grande promesse (en polonais : Ziemia obiecana), Plus fort que la tempête (en polonais : Potop), Quo vadis, Konopielka ou Jeannot le Verseau (en polonais : Jańcio Wodnik)[54],[55],[56].
Lorsque Franciszek Pieczka est sélectionné pour jouer dans la série télévisée Czterej pancerni i pies, les réalisateurs ne savent pas qu'il est originaire de la Silésie, ni même qu'il connaît le dialecte de cette région[25]. Lorsque l'équipe découvere cela, un des scénaristes, Janusz Przymanowski, décide de donner carte blanche à l'acteur pour les dialogues[25].
Il a acquis une grande popularité et une grande sympathie grâce au rôle de Gustlik dans la série Czterej pancerni i pies[57],[58],[59] mais également grâce au rôle de Stanisław Japycz (souvent appelé Stach) dans la série Ranczo[60],[61],[62]. Il est populaire en République démocratique allemande pour son rôle de Gustlik[63].
En 1979, il joue dans le film allemand David de Peter Lilienthal et y prouve sa connaissance ainsi que sa maîtrise de la langue allemande. Il joue également le rôle principal du film allemand Fariaho en 1983 réalisé par la DEFA avec comme coréalisateur Roland Gräf[64].
Le public tchèque le connaît principalement pour son rôle de père du personnage principal dans le film tchèque Merci pour chaque nouveau matin (en tchèque : Díky za každé nové ráno)[65].
Le public russe le connaît principalement pour avoir joué dans deux films tournés durant la Russie soviétique ; le rôle de curé dans Legenda (1970) de Sylwester Chęciński et celui du sergent Pelka dans Libération (1971) (en polonais : Wyzwolenie) de Iouri Ozerov[33],[66].
Il est souvent considéré comme « ajoutant de l'humanité dans ses rôles »[32].
Lors du tournage de la série Czterej pancerni i pies, Jan Jakub Kolski, 9 ans au moment des faits, fils d'un des monteurs de la série, visite le plan de tournage, il y rencontre Pieczka qui lui demande ce qu'il veut être à l'avenir, celui-ci lui répond qu'il souhaite devenir réalisateur[9]. Dans les années 1990, il devient l’un des acteurs favoris du réalisateur polonais et Pieczka joue dans 9 de ses films[67],[68],[69].
En 2013, interrogé par Adam Kraśnicki pour le film biographique Nie tylko Gustlik, il déclare : « Les plus précieux [rôles] pour moi seraient probablement Mateusz dans Żywot Mateusza et Jańcio Wodnik dans [le film de] Jan Jakub Kolski. Ces deux personnages, il me semble, du point de vue de mon travail d'acteur, étaient frappants et intéressants dans leur effet. »[25].
Participations aux campagnes de sensibilisation
[modifier | modifier le code]Vidéos externes | |
Clip vidéo N'empoisonne pas ton voisin ! (en polonais : Nie truj sąsiada!) sur le compte YouTube de la ville de Rybnik | |
Vidéo incitante à la commémoration sur le compte YouTube officiel du président de la république de Pologne |
En 2016, il soutient une campagne de lutte contre le smog (causé par l'incinération d'ordures) dans sa région natale, la Haute-Silésie, en jouant le rôle principal dans un clip intitulé N'empoisonne pas ton voisin ! (en polonais : Nie truj sąsiada!) enregistré avec la ville de Wodzisław Śląski[70],[71],[72].
En avril 2021, à l'occasion du 100e anniversaire des insurrections de Silésie qui a lieu en mai 2021, il tourne, avec le président de la Pologne Andrzej Duda, une vidéo incitant à commémorer cet événement de l'histoire[8],[73],[74]. Le 12 mai 2021, à la Diète de Pologne, le sénateur polonais Wojciech Piecha félicite Pieczka pour sa participation à la vidéo tout en ajoutant « Un beau témoignage de l'histoire de sa famille dans le contexte des soulèvements silésiens [...] dans un court spot télévisé. Ce témoignage montre de manière extrêmement émouvante l'attachement des Silésiens à la Pologne. »[75].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Dans sa jeunesse, Franciszek Pieczka et ses amis d'enfance adorent l'actrice polonaise Lidia Korsakówna. Pendant qu'ils lui rendent visite dans son dortoir dans la résidence académique Dziekanka à Varsovie, il rencontre sa future femme, Henryka Witkowska, également fille d'un mineur[9], née dans le Pas-de-Calais, en France[76] qui venait de commencer des études de journalisme à l'université de Varsovie[77].
En décembre 2019, l'acteur raconte à l'hebdomadaire polonais Gość Niedzielny la première rencontre avec Henryka[78],[76],[77] :
« Żonę poznałem w Dziekance, domu akademickim naprzeciwko pomnika Mickiewicza. Studiowała dziennikarstwo, a kiedy przyjechała za mną do Krakowa, postanowiła studiować romantyzm. Z kolegami adorowaliśmy wtedy Lidkę Korsakównę, która zagrała w "Przygodzie na Marien-sztacie" i była słynna. Kiedy siedzieliśmy u niej, zgasło światło i poszedłem je naprawić. Przy skrzynce z korkami majstrowała moja przyszła małżonka. "Może koleżanka pozwoli sobie pomóc?" – zapytałem, ale nie pozwoliła. To była miłość od pierwszego wejrzenia, która trwała tyle lat. »
« J'ai rencontré ma femme à la Dziekanka, une maison universitaire située en face du monument Mickiewicz. Elle étudiait le journalisme et, lorsqu'elle m'a suivi à Cracovie, elle s'est orientée vers des études de romantisme. À l'époque, mes amis et moi adorions Lidka Korsakówna, qui jouait dans Przygoda na Mariensztacie et était célèbre. Alors que nous étions assis chez elle, la lumière s'est éteinte et je suis allé la réparer. Ma future épouse était en train de bricoler au tableau électrique. « Laisserez-vous vous aider ? » - j'ai demandé, mais elle n'a pas voulu. Ce fut le coup de foudre, qui dura tant d'années. »
En 1954, l'acteur termine ses études et ils se marient[77] le 17 juillet 1955[25]. Le couple s'installe à Cracovie[79]. L'acteur décide de travailler au Teatr Ludowy de Nowa Huta tandis que sa femme commence des études de romantisme à l'université Jagellon. Deux ans après leur mariage, la naissance de leur première fille Ilona a lieu[77],[80]. Afin que l'acteur puisse poursuivre sa carrière, Henryka décide de s'occuper des tâches domestiques. En 1972, le deuxième enfant du couple, Piotr, est né[80],[81]. Le garçon naît prématuré et le couple craint pour sa vie, il survit finalement[82].
En 2004, à l'âge de 71 ans et en raison d'une maladie grave meurt l'épouse de l'acteur, Henryka Pieczka, avec laquelle il a vécu pendant 50 ans. Franciszek Pieczka, profondément affecté par la mort de sa femme, répète à plusieurs reprises dans ses conversations avec les journalistes « Ma femme avait cinq ans de moins et était décédée plus tôt. J'étais celui qui voulait mourir en premier. »[83],[84],[85]. Il y ajoute « Je suis très reconnaissant à mon épouse [...] de m'avoir soutenu dans mon travail [...] entre autres, qu'elle n'a pas imposé son désir. »[86]. Lors d'une rencontre en direct à la radio avec Katarzyna Stoparczyk, journaliste, écrivaine et autrice du livre Franciszek Pieczka Portret intymny, l'acteur dit[87] :
« Wie pani, ja się śmierci nie boję. Swoje przeżyłem. Już nie mam jakichś aspiracji życiowych. Ani osobistych, ani zawodowych. Tylko Boga proszę, żeby odejść spokojnie, bez boleści. No i żeby spotkać się z małżonką. Tam, na górze. Może już przygotowała dla mnie jakieś przyjęcie? »
« Vous savez Madame, je n'ai pas peur de la mort. J'ai vécu ce que je devais vivre. Je n'ai plus d'aspirations dans la vie. Ni personnelles, ni professionnelles. Je demande seulement à Dieu de me permettre de m'éteindre paisiblement, sans douleur. Et de rencontrer ma femme. Là-haut. Peut-être a-t-elle déjà préparé une fête pour moi ? »
Il reconnait publiquement sa foi catholique[88],[10] et donnait fréquemment des interviews à l'hebdomadaire catholique polonais Gość Niedzielny[89]. Il est baptisé le 29 janvier 1928 à l'église de Saint-Joseph à Godów[25]. Ses parrains sont Norbert Tekieli et Maria Popek[25].
Mort
[modifier | modifier le code]Franciszek Pieczka meurt le à Varsovie, à l'âge de 92 ans[90],[37]. Son fils Piotr témoigne des derniers moments de l'acteur avec sa famille[91],[92],[93] :
« Pożegnał się z nami. Przekazał nam, że jeśli gdzieś wychodzimy, trzeba się pożegnać, bo nie wiemy, co dzień nam przyniesie, kiedy nasza świeczka się wypali. Nauczył nas, że życia nie wolno marnować na kłótnie. On nie żałował żadnej minuty przeżytej na tym świecie. »
« Il nous a dit au revoir. Il nous a fait comprendre que si nous sortons quelque part, il est important de dire au revoir, car nous ne savons pas, ce que nous réserve le jour, quand notre bougie s'éteindra. Il nous a appris qu'il ne faut pas gaspiller la vie pour des disputes. Il ne regrettait aucune minute vécue dans ce monde. »
Vidéo externe | |
Vidéo de l'introduction et de la minute de silence sur YouTube |
Le , une minute de silence est organisée à la Diète de Pologne, à la demande d'Elżbieta Witek, présidente de la Diète[94],[95].
Le à 12 h, une messe de funérailles a lieu à l'église du Sacré-Cœur de Varsovie[2],[96],[97]. Franciszek Pieczka est ensuite enterré dans la tombe familiale (avec Henryka, sa femme) au cimetière d'Aleksandrów[96]. Les cérémonies revêtent un caractère national[97], en présence du président de la république de Pologne, Andrzej Duda[98],[99],[100]. Certains autres acteurs polonais qui ont travaillé avec lui sont présents aux funérailles, notamment Daniel Olbrychski[101].
Dans son single résumant les événements politiques, sociaux et de la culture pop, 2022, Pih mentionne la mort de Franciszek Pieczka[102],[103].
Analyse de son travail d'acteur
[modifier | modifier le code]Prononciation du ŏ silésien
[modifier | modifier le code]Dans une étude, Martyna Rzeźnik de l'Université de Łódź remarque chez Franciszek Pieczka une prononciation du ŏ silésien dans la série télévisée Ranczo, perdu dans le temps, mais audible chez les personnes âgées en Pologne. Dans le cas de l'acteur, il ne s'agit cependant pas d'une stylisation linguistique ou d'une caractéristique d'origine mais du fait que la prononciation de ce ŏ front-lingual-dental était autrefois exigée des élèves de l'école d'art dramatique[104].
Autocritique
[modifier | modifier le code]Lors d'une interview en 2008, il est questionné par Dariusz Zaborek pour Gazeta Wyborcza, demandé « Pensez-vous que si vous étiez né à Varsovie, les personnages que vous incarnez n'auraient pas une telle authenticité ? », l'acteur répond « C'est une question de personnalité, pas d'origine. »[9]. Demandé « Pensez-vous que le fait d'avoir travaillé dans les mines a pu influencer votre jeu d'acteur ? », l'acteur répond « Bien sûr, après tout, le jeu créatif consiste à enrichir les personnages que l'on incarne grâce à ses propres expériences. »[9].
Filmographie
[modifier | modifier le code]Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données FilmPolski, Filmweb et IMDb.
Acteur
[modifier | modifier le code]Films et téléfilms
[modifier | modifier le code]- 1954 : Une fille a parlé (en polonais : Pokolenie) d'Andrzej Wajda : un gendarme allemand
- 1957 : Zagubione uczucia de Jerzy Zarzycki : un homme à la gare de Kraków
- 1958 : Kalosze szczęścia d'Antoni Bohdziewicz : l'infirmier d'un hôpital psychiatrique
- 1960 : Mère Jeanne des anges (en polonais : Matka Joanna od Aniołów) de Jerzy Kawalerowicz : Odryn
- 1961 : La Toussaint (en polonais : Zaduszki) de Tadeusz Konwicki : Heniutek
- 1961 : Kwiecień de Witold Lesiewicz : tireur Anklewicz
- 1962 : Szpital de Janusz Majewski : cheminot
- 1962 : Nad rzeką de Janusz Kubik : partisan
- 1962 : Drugi brzeg de Zbigniew Kuźmiński : Stefan Majewski
- 1963 : Zacne grzechy de Mieczysław Waśkowski : Eustachy Topór
- 1963 : Skąpani w ogniu de Jerzy Passendorfer : Józef Poczobutt
- 1963 : Ich dzień powszedni d'Aleksander Ścibor-Rylski : Danysz, l'admirateur de Michaśka
- 1964 : Le Manuscrit trouvé à Saragosse (en polonais : Rękopis znaleziony w Saragossie) de Wojciech Has : Paszeko
- 1964 : Późne popołudnie d'Aleksander Ścibor-Rylski : Janusz, sous-locataire de Siankowa
- 1964 : Życie raz jeszcze de Janusz Morgenstern : prisonnier Janko
- 1965 : Walkower de Jerzy Skolimowski : un activiste
- 1965 : Bigos de Sylwester Szyszko : Franek Lalik
- 1966 : Gdzie jest trzeci król de Ryszard Ber : Marczak, conservateur de tableaux
- 1966 : Chudy i inni de Henryk Kluba : Tomasz Waliczek, surnomé Kosa
- 1967 : Les Jours de Mathieu (en polonais : Żywot Mateusza) de Witold Leszczyński : Mathieu
- 1967 : Słońce wschodzi raz na dzień de Henryk Kluba : Haratyk
- 1968 : Tramp oder der einzige und unvergleichliche Lenny Jacobsen de Peter Lilienthal : Joseph
- 1969 : Urząd de Janusz Majewski : le prêtre venant de San Sisto Vecchio
- 1970 : Przystań de Paweł Komorowski : Muraszko
- 1970 : Legenda de Sylwester Chęciński : curé
- 1970 : L'Hydromystère d'Andrzej Kondratiuk : marin
- 1970 : Dziura w ziemi d'Andrzej Kondratiuk : prêtre
- 1970 : Album polski de Jan Rybkowski : le cheminot Franek, beau-père d'Anna
- 1971 : Punkt wyjścia de Jerzy Sztwiertnia : Jerzy
- 1971 : Przez dziewięć mostów de Ryszard Ber : le père
- 1971 : La Perle de la couronne (en polonais : Perła w koronie) de Kazimierz Kutz : Hubert Siersza
- 1971 : Libération (en polonais : Wyzwolenie) de Iouri Ozerov : le sergent Pelka
- 1971 : Kłopotliwy gość de Jerzy Ziarnik : agent secret surnommé « souriant » (en polonais : uśmiechnięty)
- 1971 : Kareta de Zdzisław Leśniak : flingueur
- 1971 : Beczka Amontillado de Leon Jeannot : Fortunato
- 1972 : Les Noces (en polonais : Wesele) d'Andrzej Wajda : Błażej Czepiec
- 1972 : Szklana kula de Stanisław Różewicz : surnomé Król Życia (en français : « Roi de la Vie »)
- 1972 : Kaprysy Łazarza de Janusz Zaorski : écoutète Franek
- 1973 : Ciemna rzeka de Sylwester Szyszko : maire Mateusz
- 1973 : Chłopi de Jan Rybkowski : curé
- De 1973 à 1974 : Plus fort que la tempête (en polonais : Potop) de Jerzy Hoffman : vieux Kiemlicz
- 1974 : La Terre de la grande promesse (en polonais : Ziemia obiecana) d'Andrzej Wajda : Müller
- 1974 : Pełnia nad głowami d'Andrzej Czekalski : Andrzej, président de la Miejska Rada Narodowa
- 1974 : Gniazdo de Jan Rybkowski : Mrokota
- 1975 : Till Eulenspiegel de Rainer Simon : Kunc Winterstetten
- 1975 : Grzech Antoniego Grudy de Jerzy Sztwiertnia : Antoni Gruda
- 1976 : Złota kaczka de Jerzy Sztwiertnia : mendiant aveugle - conteur
- 1976 : La Cicatrice (en polonais : Blizna) : Stefan Bednarz, directeur de l'usine
- 1977 : Contes de Budapest (en hongrois Budapesti mesék) d'István Szabó : Énekes le passager d'un tramway
- 1977 : Okrągły tydzień de Tadeusz Kijański : Karol Kostka, le grand-père de Gustlik
- 1978 : Somosierra. 1808 de Lucyna Smolińska et Mieczysław Sroka : Andrzej Niegolewski
- 1978 : Die Frau gegenüber de Hans Noever : Simon Schmidt
- 1978 : Biały mazur de Wanda Jakubowska : Walery Wróblewski
- 1979 : Wiśnie (en allemand : Weichselkirschen) de Michael Günther et Gerard Zalewski : Ludwik Grępka
- 1979 : Vor Sonnenaufgang d'Oswald Döpke : paysan Krause
- 1979 : Racławice. 1974 de Lucyna Smolińska et Mieczysław Sroka : présentateur d'un spectacle politique de marionnettes
- 1979 : Placówka de Zygmunt Skonieczny : Józef Ślimak
- 1979 : Jadup et Boel (en allemand : Jadup und Boel) de Rainer Simon : Willi Unger
- 1979 : Die große Flatter de Marianne Lüdcke : monsieur Warga
- 1979 : David de Peter Lilienthal
- 1980 : Les Grains du rosaire (en polonais : Paciorki jednego różańca) de Kazimierz Kutz : Jerzy Habryk
- 1980 : Wäre die Erde nicht rund? d'Iris Gusner : le grand-père Johannes Pieczyński
- 1980 : Ciosy de Gerard Zalewski
- 1981 : Ryś de Stanisław Różewicz : charron Alojz
- 1982 : Konopielka de Witold Leszczyński : 2 rôles ; grand-père, Dieu dans le rêve de Kaziuk
- 1982 : Epitafium dla Barbary Radziwiłłówny de Janusz Majewski : député Piotr Boratyński
- 1982 : Austeria de Jerzy Kawalerowicz : Tag
- 1983 : Wierna rzeka de Tadeusz Chmielewski : Szczepan
- 1983 : Na odsiecz Wiedniowi de Lucyna Smolińska et Mieczysław Sroka : Ibrahim Pasza
- 1983 : Fariaho de Roland Gräf : Sebastian Fußberg
- 1984 : Sprawa się rypła de Janusz Kidawa : Ludwik Placek
- 1984 : La dame blanche de Wieliczka de Jorge Fajardo
- 1985 : Temida de Mariusz Malinowski : Siewka
- 1985 : Siekierezada de Witold Leszczyński : le forestier Bogdański
- 1985 : Dziewczęta z Nowolipek de Barbara Sass : Mossakowski, père de Bronka
- 1985 : Chrześniak de Henryk Bielski : Strzykalski, parrain de Purowski
- 1986 : Le Journal intime d'un pécheur (en polonais : Osobisty pamiętnik grzesznika przez niego samego spisany) de Wojciech Jerzy Has : Logan, le mari de Rabina
- 1986 : Wcześnie urodzony de Krzysztof Gruber : Józef Chrobak
- 1986 : Rykowisko de Grzegorz Skurski : vieux Szałaj, père de Wiktor
- 1986 : Przyjaciel wesołego diabła de Jerzy Łukaszewicz : Witalis
- 1986 : Big Bang d'Andrzej Kondratiuk : Stasiek Skrzypek
- 1987 : Sławna jak Sarajewo de Janusz Kidawa : Dieu
- 1987 : Do domu de Janusz Zaorski : père de Szymon
- 1987 : Matka Królów de Janusz Zaorski : charbonnier Cyga
- 1988 : Złodziej de Wiesław Helak : le père
- 1989 : Mémoires d'un fleuve (en hongrois : Tutajosok) de Judit Elek : père de Szymon
- 1990 : Vie pour vie : Maximilien Kolbe (en polonais : Życie za życie. Maksymilian Kolbe) de Krzysztof Zanussi : Banasik, ancien voisin de Jan
- 1990 : Potyautasok (en polonais : Pasażerowie na gape) de Sándor Söth : le prisonnier Mariusz
- 1990 : Pogrzeb kartofla de Jan Jakub Kolski : Mateusz Szewczyk
- 1990 : Wallenberg (en polonais : Dobry wieczór, panie Wallenberg) de Kjell Grede : Papa
- 1992 : Szwadron de Juliusz Machulski : Błażej
- 1992 : Ördög vigye de Róbert Pajer : professeur Jambus Ármin
- 1992 : Das Land hinter dem Regenbogen de Herwig Kipping : grand-père
- 1992 : Verykokka sto kalathi de Takis Touliatos : Dimosthenis
- 1993 : Przypadek Pekosińskiego de Grzegorz Królikiewicz : père Michalski
- 1993 : Jeannot le Verseau (en polonais : Jańcio Wodnik) de Jan Jakub Kolski : Jeannot
- 1993 : Dwa księżyce de Andrzej Barański : Szulim
- 1994 : Merci pour chaque nouveau matin (en tchèque : Díky za každé nové ráno) de Milan Šteindler : père d'Olga
- 1994 : Cudowne miejsce de Jan Jakub Kolski : ermite
- 1995 : Szabla od komendanta de Jan Jakub Kolski : Kotek
- 1995 : Grający z talerza de Jan Jakub Kolski : Marczyk
- 1995 : Dzieje mistrza Twardowskiego de Krzysztof Grabowski : Albertus, l'ermite
- 1998 : Historia kina w Popielawach de Jan Jakub Kolski : Wujo Janek
- 1998 : Franciszek Pieczka. Portret na 70-lecie de Krystyna Piaseczna : lui-même
- 2000 : Syzyfowe prace de Paweł Komorowski : Józef, serviteur de la famille Borowicz
- 2001 : Requiem de Witold Leszczyński : Bartłomiej Grab
- 2001 : Quo vadis ? de Jerzy Kawalerowicz : saint Pierre
- 2004 : Cud w Krakowie de Diana Groó : rabbin Lewi
- 2006 : Jasminum de Jan Jakub Kolski : saint Roch
- 2006 : A hét nyolcadik napja (en polonais : Ósmy dzień tygodnia) de Judit Elek : Jeromos
- 2007 : Ranczo Wilkowyje de Wojciech Adamczyk : Stanisław Japycz
- 2013 : Nie tylko Gustlik d'Adam Kraśnicki : lui-même
- 2014 : Serce, Serduszko i wyprawa na koniec świata de Jan Jakub Kolski : Droselmajer
- 2017 : Syn Królowej Śniegu de Robert Wichrowski : Kazimierz
- 2018 : Król i aktor de Roman Anusiewicz et Dariusz Domański : lui-même
- 2018 : Aktor Pana Boga de Mariusz Malec : lui-même
- 2018 : Dobrze jest d'Anna Biernacik
- 2022 : Hańba de Tomasz Gąsiorowski : lui-même
Séries télévisées
[modifier | modifier le code]- 1966 : Czterej pancerni i pies de Konrad Nałęcki et Andrzej Czekalski : Gustaw Jeleń, le canonnier, surnommé Gustlik
- 1970 : Doktor Ewa de Henryk Kluba : Zalewski, président du conseil national
- 1972 : Chłopi de Jan Rybkowski : pasteur
- 1978 : Ziemia obiecana d'Andrzej Wajda : Muller, le père de Mady
- 1979 : Ród Gąsieniców de Konrad Nałęcki : Franek Gąsienica, le fils de Paweł
- 1979 : Ród Gąsieniców de Konrad Nałęcki : Izydor Gąsienica, le fils de Józek
- 1980 : Królowa Bona de Janusz Majewski : Piotr Boratyński, membre du Sejm
- 1982 : Blisko, coraz bliżej de Zbigniew Chmielewski : Franciszek Pasternik
- 1988 : Przyjaciele wesołego diabła de Jerzy Łukaszewicz : Witalis
- 1988 : Banda Rudego Pająka de Zbigniew Chmielewski : Józef Koza, grand-père de Koza (dubbing)
- De 1993 jusqu'à 1994 : Bank nie z tej ziemi de nombreux réalisateurs : St Pierre appelé Prezes
- 1996 : Die Straßen von Berlin
- 1997 : Liebling Kreuzberg
- 1998 : Syzyfowe prace de Paweł Komorowski : Józef
- 1999 : Sturmzeit (en polonais : Przed burzą) de Bernd Böhlich : Ferdinand Domberg
- 2000 : Słoneczna włócznia de Jerzy Łukaszewicz : Atacamenos
- 2001 : Die Sonnenlanze : Atacamenos
- 2002 : Quo vadis de Jerzy Kawalerowicz : Saint Piotr
- 2002 : Na dobre i na złe : colonel Bończa
- 2006 : Ranczo de Wojciech Adamczyk : Stanisław Japycz
- 2008 : Hotel pod żyrafą i nosorożcem de Marek Stacharski : Franciszek Alba
Doublage
[modifier | modifier le code]Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données FilmPolski, Filmweb et IMDb.
- 1970 : Dzięcioł : Edek Zdziebko
- 1972 : Piłat i inni : un bélier travaillant dans un abattoir
- 1972 : Pilatus und andere - Ein Film für Karfreitag d'Andrzej Wajda : Ram
- 1979 : Ania z Zielonego Wzgórza : Mateusz Cuthbert
- 1981 : Na wschód od Edenu
- 1987 : Sławna jak Sarajewo : Dieu
- 1988 : Banda Rudego Pająka de Stanisław Jędryka : Józef Koza
- 1989 : Guliwer w Krainie Liliputów : Guliwer
- 2001 : Serce z węgla d'Irena Morawska et Jerzy Morawski : narrateur (épisodes 2 à 15)
- 2004 : Genesis de Claude Nuridsany et Marie Pérennou : narrateur
- 2005 : Le Monde de Narnia : Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique d'Andrew Adamson : le père Noël
- 2010 : Alice au pays des merveilles de Tim Burton : Jabberwocky
- 2015 : Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force de J. J. Abrams : Lor San Tekka
- 2016 : Lego Star Wars : Le Réveil de la Force : Lor San Tekka
- 2017 : Cars 3 de Brian Fee : Junior Moon
- 2019 : ***(ryba) de Filip Bojarski
- 2020 : Falenicka Atlantyda d'Ireneusz Dobrowolski et Justyn Kołakowski : narrateur
- 2020 : Dialog. Życie zapisane w listach de Judyta Syrek et Wojciech Kursa : narrateur
Théâtre
[modifier | modifier le code]Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données de l'Encyclopédie du théâtre polonais.
Théâtre physique
[modifier | modifier le code]École nationale de cinéma de Łódź
[modifier | modifier le code]- : Le Songe d'une nuit d'été (en polonais : Sen nocy letniej) de William Shakespeare, mise en scène de Jan Kreczmar
Théâtre-studio Stanisław Ignacy Witkiewicz (anciennement Théâtre de la Nouvelle Varsovie)
[modifier | modifier le code]- : Balladyna de Juliusz Słowacki, mise en scène d'Aleksander Bardini
- : La Bonne Espérance de Herman Heijermans, mise en scène de Marian Wyrzykowski
Théâtre Cyprian Kamil Norwid à Jelenia Góra
[modifier | modifier le code]- : Shakespeare dringend gesucht (en polonais : Szekspir pilnie poszukiwany) de Heinar Kipphardt, mise en scène de Tadeusz Żuchniewski
- : Chwasty de Janusz Warmiński, mise en scène de Tadeusz Żuchniewski
- : Dom na Twardej de Kazimierz Korcelli, mise en scène de Tadeusz Żuchniewski
- : Gwałtu, co się dzieje! d'Aleksander Fredro, mise en scène de Kazimierz Czyński
Théâtre populaire de Cracovie
[modifier | modifier le code]- : Cud mniemany, czyli Krakowiacy i Górale de Wojciech Bogusławski et Jan Stefani, mise en scène de Wanda Wróblewska
- : Turandot (en polonais : Księżniczka Turandot) de Carlo Gozzi, mise en scène de Krystyna Skuszanka et Jerzy Krasowski
- , : Des souris et des hommes (en polonais : Myszy i ludzie) de John Steinbeck, mise en scène de Jerzy Krasowski
- : Mesure pour mesure (en polonais : Miarka za miarkę) de William Shakespeare, mise en scène de Krystyna Skuszanka
- : Jacobowsky und der Oberst (en polonais : Jacobowsky i pułkownik) de Franz Werfel, mise en scène de Jerzy Krasowski
- : Kot w butach de Zenon Laurentowski, mise en scène de Józef Gruda
- : Nowy Don Kiszot czyli Sto Szaleństw d'Aleksander Fredro, mise en scène de Jerzy Krasowski
- : Imiona władzy de Jerzy Broszkiewicz, mise en scène de Krystyna Skuszanka
- : Histoire de deux enfants qui volèrent la Lune (en polonais : O dwóch takich, co ukradli księżyc) de Kornel Makuszyński, mise en scène de Krystyna Skuszanka
- : Wracamy późno do domu de Tymoteusz Karpowicz, mise en scène de Krystyna Skuszanka
- : L'État de siège (en polonais : Stan oblężenia) d'Albert Camus, mise en scène de Krystyna Skuszanka et Jerzy Krasowski
- : La Tempête (en polonais : Burza) de William Shakespeare, mise en scène de Krystyna Skuszanka et Jerzy Krasowski
- : Geniusz sierocy de Maria Dąbrowska, mise en scène de Jerzy Krasowski
- : Le Rêve d'argent de Salomé (en polonais : Sen srebrny Salomei) de Juliusz Słowacki, mise en scène de Krystyna Skuszanka
- : Le Mariage (en polonais : Ożenek) de Nicolas Gogol
- : Orestie (en polonais : Oresteja) d'Eschyle, mise en scène de Krystyna Skuszanka et Jerzy Krasowski
- : Dziejowa rola Pigwy de Jerzy Broszkiewicz, mise en scène de Jerzy Krasowski
- : Radość z odzyskanego śmietnika de Jerzy Krasowski (acteur), mise en scène de Jerzy Krasowski
- : Le Dragon (en polonais : Smok) d'Evgueni Schwartz, mise en scène de Jerzy Krasowski
- : La Nuit des rois, ou Ce que vous voudrez (en polonais : Wieczór Trzech Króli lub co chcecie) de William Shakespeare, mise en scène de Krystyna Skuszanka
- : Lazik le tumultueux (en polonais : Burzliwe życie Lejzorka Rojtszwańca) d'Ilya Ehrenbourg, mise en scène de Jerzy Krasowski
- : Dziady d'Adam Mickiewicz, mise en scène de Krystyna Skuszanka et Jerzy Krasowski
- : Kondukt de Bohdan Drozdowski, mise en scène de Jerzy Krasowski
- : Les Aventures de Sinbad le marin (en polonais : Przygody Sindbada Żeglarza) de Bolesław Leśmian, mise en scène de Jan Güntner
- : O Pagador de Promessas (en polonais : Ten, który dotrzymuje słowa) de Dias Gomes, mise en scène de Krystyna Skuszanka
- : Le Songe d'une nuit d'été (en polonais : Sen nocy letniej) de William Shakespeare, mise en scène de Lidia Zamkow
- : Le Revizor (en polonais : Rewizor) de Nicolas Gogol, mise en scène de Józef Szajna
Théâtre Stary de Cracovie
[modifier | modifier le code]- : Don Alvares albo niesforna w miłości kompanija de Stanisław Herakliusz Lubomirski, mise en scène de Zygmunt Hübner
- : Nocna opowieść de Krzysztof Choiński, mise en scène de Zdzisław Tobiasz
- : Henri IV de William Shakespeare, mise en scène de Jerzy Jarocki
- : Happy End de Kurt Weill, Elisabeth Hauptmann et Bertolt Brecht, mise en scène de Zygmunt Hübner
- : Woyzeck de Georg Büchner, mise en scène de Zygmunt Hübner, mise en scène de Konrad Swinarski
- : Le Crépuscule (en polonais : Zmierzch) d'Isaac Babel, mise en scène de Jerzy Jarocki
- : Winterset (en polonais : Sceneria zimowa) de Maxwell Anderson, mise en scène de Zygmunt Hübner
- : Czwarty jeździec Apokalipsy
- : Cymbeline (en polonais : Cymbelin) de William Shakespeare, mise en scène de Jerzy Jarocki
- : Yerma de Federico García Lorca, mise en scène de Bogdan Hussakowski
Théâtre dramatique de Varsovie
[modifier | modifier le code]- : Marchołt gruby a sprośny de Jan Kasprowicz, mise en scène de Ludwik René (pl)
- : Le Roi Jean (en polonais : Król Jan według Szekspira) de Friedrich Dürrenmatt, mise en scène de Ludwik René (pl)
- : Magie Rouge (en polonais : Czerwona magia) de Michel de Ghelderode, mise en scène de Piotr Piaskowski
- : Le Diavolerie. Appunti sull’angoscia (en polonais : Diabelstwa) d'Alessandro Fersen (en), mise en scène d'Alessandro Fersen (en)
Théâtre national de Varsovie
[modifier | modifier le code]- : Histoire de Wacław (en polonais : Wacława dzieje) de Stefan Florian Garczyński, mise en scène d'Adam Hanuszkiewicz (pl)
Théâtre de la télévision polonaise
[modifier | modifier le code]Théâtre de la radio polonaise
[modifier | modifier le code]Distinctions et récompenses
[modifier | modifier le code]Il a reçu de nombreux prix et distinctions pour ses rôles ainsi que pour sa contribution au développement du théâtre et au cinéma[105].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Il a son étoile sur l'Allée des Célébrités de Łódź[106].
En 1955, l'acteur obtient la médaille du 10e anniversaire de la République populaire de Pologne[107].
Le , il obtient la Croix d'Or du Mérite[108],[109].
En 1975, il obtient la Croix de Chevalier de l'Ordre Polonia Restituta[110].
En 1980, il obtient la Médaille du Mérite culturel Zasłużony Działacz Kultury qui lui est attribuée par le ministère de la Culture et du Patrimoine national polonais[111],[112].
Il a obtenu la médaille d'Or du mérite pour la défense nationale[113].
Le , il obtient la décoration de la croix de Commandeur de l'Ordre Polonia Restituta[114].
La même année, la Société des Amis de la Silésie, dont il est cofondateur[115], lui décerne son prix annuel, la Ślązaczka[116],[117].
Le , la médaille d'Or du Mérite culturel polonais Gloria Artis lui est décernée à Varsovie par Bogdan Zdrojewski, ministère de la Culture et du Patrimoine au moment du décernement[118],[119],[120].
Franciszek Pieczka est un citoyen d'honneur de la gmina de Godów, son titre de citoyen d'honneur est accordé par la résolution n° XIX/165/08 du conseil municipal de Godów du [121],[122],[123].
Le , Bronisław Komorowski lui attribue la Grand-croix de l'Ordre de Polonia Restituta pour « des contributions exceptionnelles à la culture nationale et ses réalisations dans la création artistique »[124],[125], la décoration a lieu le lors d'une cérémonie au palais royal de Varsovie à l'occasion de la fête nationale du 3 mai[126].
Le , il obtient le prix silésien Juliusz Ligon pour « une culture notable de l'esprit silésien et des réalisations artistiques exceptionnelles pour la culture polonaise dans les domaines du cinéma et du théâtre »[127]. La décoration a lieu à l'université de Silésie à Katowice.
Le , le président polonais Andrzej Duda lui décerne l’ordre de l’Aigle blanc[128],[129],[130],[20], la plus haute distinction polonaise, « en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à la culture polonaise, pour son importante contribution au développement de l'art du théâtre et du cinéma », énonce la justification de la distinction rendue à l'acteur[131],[132]. La décoration a lieu le , jour de la fête nationale de l'indépendance polonaise[133],[134].
En 2019, le prix annuel du Ministère de la Culture et du Patrimoine national dans la catégorie « Œuvre de toute une vie » lui est décerné par Piotr Gliński, ministre de la Culture et du Patrimoine[135],[66].
Récompenses
[modifier | modifier le code]En 1968, durant le Festival international du film de Chicago, il reçoit le Silver Hugo du meilleur acteur pour son rôle de Mathieu dans Les Jours de Mathieu de Witold Leszczyński[136],[137]. Il reçoit d'abord un avis de récompense de Film Polski, mais pas de statuette, il témoigne cette situation : « J'ai commencé à chercher ma statuette en argent, elle se trouvait dans la rue Mazowiecka, à Film Polski. Un employé l'avait posée sur son bureau comme presse-papiers. Mais j'ai persisté et j'ai récupéré la statuette. Au bout de deux ou trois ans. »[9].
En 1976, il reçoit le prix spécial du jury et le prix du meilleur acteur au Festival du film polonais de Gdynia pour son rôle de Stefan Bednarz dans le film La Cicatrice (en polonais : Blizna) de Krzysztof Kieślowski[32].
En 1986, il obtient le prix du meilleur acteur principal au festival national du film de République démocratique allemande pour son rôle de Sebastian Fußberg dans le film Fariaho de Roland Gräf[138].
En 2015, lors de la 17e édition des Aigles du cinéma polonais (en polonais : Orły), il reçoit le prix spécial pour l'œuvre d'une vie[139],[140],[141].
- Récompensé pour l'ensemble de sa carrière aux Polskie Nagrody Filmowe en 2015.
- Meilleur acteur en 1993 au Festival du film polonais de Gdynia dans le rôle-titre Jeannot le Verseau de Jan Jakub Kolski
Hommages
[modifier | modifier le code]Nom d'établissement
[modifier | modifier le code]Durant le vivant de l'acteur, le maire de la ville l'appelle afin de donner son nom à un établissement, ce à quoi Pieczka répond : « Et qui suis-je pour recevoir de tels honneurs de mon vivant ? Vous ferez ce que vous voudrez quand je serai mort. Allez, ne vous inquiètez pas, je suis d'accord. Juste un peu plus tard. »[87].
Le 15 et , un vote a lieu dans une école primaire et maternelle à Godów, ville de naissance de Franciszek Pieczka, pour choisir la personnalité qui donnera son nom à l'établissement[142]. Les résultats du vote sont annoncés le [143]. La personne ayant remporté le vote est l'acteur Franciszek Pieczka[142].
La cérémonie officielle de désignation du nom de l'école a lieu le 29 septembre 2023 en présence de la famille de l'acteur[144],[145].
Buste à la Galerie des Artistes
[modifier | modifier le code]En août 2023, l'artiste remporte un vote au plébiscite annuel de la Galerie des Artistes de Katowice, au cours duquel les habitants de la ville votent pour des personnes méritantes dans le domaine de la culture, pour Katowice ou sa région[146]. 1 117 personnes participent au vote, dont 1 010 via le site web[147].
À la suite de cette victoire, un buste de Franciszek Pieczka est dévoilé à la Galerie des Artistes sur la place Grunwaldzki le [148], l'auteur de la sculpture est Bogumił Burzyński[149].
Monument à Godów
[modifier | modifier le code]En février 2024, un monument à son honneur est construit près de l'école portant son nom, dans sa ville natale, Godów[150],[151]. Le monument consiste en un buste du grand acteur silésien, qui tient de sa main droite le masque de la muse du théâtre Melpomene. Une courte biographie de l'acteur et ses pièces les plus importantes sont inscrites sur le piédestal[152].
C'est la ville de Katowice qui a financé la conception et la maquette de la sculpture et qui a mis l'ensemble à la disposition de la municipalité de Godów[153]. La sculpture originale se trouve dans la galerie d'art de la place Grunwaldzki[154]. L'auteur de la sculpture est Bogumił Burzyński[152],[155].
Plan d'un festival
[modifier | modifier le code]En février 2024, lors d'une interview, le maire de la ville de Godów, Mariusz Adamczyk, annonce : « nous discutons avec la famille de l'acteur de l'organisation d'un festival portant son nom, mais les détails sont à venir »[156].
Plan d'un parc
[modifier | modifier le code]En février 2024, lors d'une interview, le maire de la ville de Godów, Mariusz Adamczyk, annonce : « nous prévoyons un parc Franciszek Pieczka avec une infrastructure spéciale (en collaboration avec la municipalité de Gorzyce, qui est fière, entre autres, du fondateur de la radiodiffusion, le comte Georg von Arco) »[156].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Certains médias et ouvrages indiquent qu'il sert au Wehrmacht avant de s'enfuir et servir à l'armée rouge. Or, il y a confusion entre sa vie et son rôle de Gustlik dans la série Czterej pancerni i pies.
- Le rôle de Beni était joué en alternance par Franciszek Pieczka et Marek Walczewski.
Références
[modifier | modifier le code]- (pl) « Ludzie kultury i polityki na pogrzebie Franciszka Pieczki. Pojawił się symboliczny gest », sur Onet Kultura, (consulté le )
- (pl) « Zmarł Franciszek Pieczka » [html], sur Powiat de Wodzisław, (consulté le )
- (pl) « Franciszek Pieczka kończy 93 lata. Aktor urodził się we wsi Godów na Śląsku i wychował w rodzinie górniczej » [html], sur www.eska.pl, (consulté le )
- (pl) Marek Szymański, Polska na filmowo : gdzie kręcono znane filmy i seriale, Poznań, MJ Media Szymański i Glapiak, (ISBN 978-83-927928-1-9, lire en ligne)
- (pl) Anna Malinowska, « Nie Gustlik, nie Japycz, ino synek z Godowa » [html], sur Gazeta Wyborcza, (consulté le )
- (pl) « "Jestem śląskie dziecko". Franciszek Pieczka, słynny aktor z Godowa, kończy dziś 91 lat! », sur www.nowiny.pl, (consulté le )
- (pl) Artur Marcisz, Arkadiusz Gruchot et Wydawnictwo Nowiny, 100 autorytetów na 100-lecie Niepodległości z Ziemi Wodzisławskiej, Wydawnictwo Nowiny Sp. z o.o, , 240 p. (ISBN 978-83-942375-9-2 et 83-942375-9-2, OCLC 1241599891, lire en ligne), p. 163-166
- (pl) « 2 maja 100. rocznica wybuchu III Powstania Śląskiego », sur prezydent.pl, (consulté le )
- (pl) « Kule świszczą coraz bardziej », sur e-teatr.pl, (consulté le )
- (pl) « Franciszek Pieczka: Boga zagrałem już wcześniej », sur Rzeczpospolita (consulté le )
- (pl) « "Jestem śląskie dziecko". Franciszek Pieczka, słynny aktor z Godowa, kończy dziś 91 lat! [WYWIAD] • Godów, Powiat wodzisławski », sur www.nowiny.pl (consulté le )
- (pl) Dawid Grądkowski, « Franciszek Pieczka na ostatnich zdjęciach. Aktor prosił Boga o spokojną śmierć... » [html], sur Super Express, (consulté le ) : « Franciszek Pieczka wychował się w rodzinie górniczej, jako najmłodszy z siedmiorga rodzeństwa. »
- (pl) Adrian Kowalczyk, « Urodziny mistrza. Franciszek Pieczka świętuje 90 lat », sur TVP 3, (consulté le )
- (pl) « Franciszek Pieczka świętuje 90. urodziny. Znani aktorzy składają życzenia » [html], sur Super Express, (consulté le )
- (pl) « A w sercu zawsze Godów » [html], sur enowiny.pl, (consulté le )
- (pl) Kalina Szymankiewicz, « Franciszek Pieczka sprzeciwił się ojcu. To zadecydowało o jego losie », sur Co za tydzień, (consulté le )
- (pl) Anna Lisiecka, « Franciszek Pieczka - egzemplarz wyrąbany ze Śląska », sur Polskie Radio, (consulté le )
- (pl) Aleksandra Czajkowska, « Franciszek Pieczka nie żyje. Zanim został aktorem, był górnikiem i kościelnym organistą », sur Co za tydzień, (consulté le )
- (pl) Aleksandra Czajkowska, « Był kościelnym organistą, a jako górnik cudem uniknął śmierci. Jak potoczyły się losy Gustlika z "Czterech pancernych"? », sur plejada.pl, (consulté le )
- (pl) Król i aktor, de Roman Anusiewicz, 2018
- (pl) « "Jo ci dom znachora!" Zanim Franciszek Pieczka został wybitnym aktorem », sur TVN24, (consulté le )
- (pl) Anna Malinowska, « Franciszek Pieczka. Nie Gustlik, nie Japycz, ino synek z Godowa » [html], sur katowice.wyborcza.pl, (consulté le )
- (pl) « Ukazuje się biografia Franciszka Pieczki », sur dzieje.pl (consulté le )
- (pl) Marcin Zasada, « Wspomnienie Franciszka Pieczki. Został górnikiem, bo jego ojciec uważał aktorstwo za bezbożność », sur Ślązag.pl, (consulté le )
- (pl) Adam Kraśnicki, TVP Historia, « Nie tylko Gustlik » [vidéo], sur vod.tvp.pl, (consulté le )
- (pl) Dariusz Domański, Franciszek Pieczka : Mateusz, Woyzeck, Jańcio Wodnik, Gminne Centrum Kultury, Sportu i Turystyki, , 149 p. (ISBN 978-83-932878-1-9 et 83-932878-1-2, OCLC 860553023, lire en ligne)
- (pl) « Franciszek Pieczka: postanowiłem zostać aktorem [POSŁUCHAJ] », sur Polskie Radio, (consulté le ) : « W 1954 roku Franciszek ukończył studia i zadebiutował w Teatrze Dolnośląskim w Jeleniej Górze. »
- (pl) Jerzy Cieślak (pl), « 26. posiedzenie Senatu RP, stenogram, wersja robocza, część 2 » [html], sur Sénat de Pologne (consulté le )
- (pl) Anna Malinowska, « Franciszek Pieczka. Nie Gustlik, nie Japycz, ino synek z Godowa » [html], sur katowice.wyborcza.pl, (consulté le )
- (pl) « Franciszek Pieczka nie żyje », sur TVN24, (consulté le )
- (pl) Aneta Kyzioł, « Franciszek Pieczka, siła ciepła i spokoju. Do teatru chodził jak na szychtę », sur www.polityka.pl, (consulté le )
- (en) Marek Haltof, The cinema of Krzysztof Kieślowski : variations on destiny and chance, London ; New York : Wallflower, (ISBN 978-1-903364-92-5, 978-1-903364-91-8 et 978-0-231-50402-7, OCLC 994403596, SUDOC 103913068, lire en ligne )
- (ru) СЕРГЕЙ МАЦЕРА, « В возрасте 95 лет умер знаменитый польский актер Францишек Печка » [html], sur triboona.ru, (consulté le )
- (pl) Dariusz Domański, « Ostatni wywiad Franciszka Pieczki: za mało grałem komedii », sur plus.dziennikpolski24.pl, (consulté le )
- (pl) Bogdan Garncarz, « Franciszek Pieczka wrócił do Nowej Huty », sur info.wiara.pl, (consulté le )
- (pl) Aneta Kyzioł, « Franciszek Pieczka, siła ciepła i spokoju. Do teatru chodził jak na szychtę », sur www.polityka.pl, (consulté le )
- (pl) « Nie żyje legendarny aktor - Franciszek Pieczka », sur Ministère de la Culture et du Patrimoine national, (consulté le )
- (pl) « Odszedł Franciszek Pieczka », sur kreatywnapolska.pl, (consulté le )
- (pl) Adrian Dąbek, « Franciszek Pieczka kończy 90 lat », sur plejada.pl, (consulté le )
- (pl) « Krakowskie teatry żegnają Franciszka Pieczkę. Aktor zmarł w wieku 94 lat », sur krakow.naszemiasto.pl, (consulté le )
- (pl) Aktor Pana Boga, de Mariusz Malec, 2018
- (pl) Beata Kołodziej, « Kraków. Krakowskie teatry żegnają Franciszka Pieczkę », sur e-teatr.pl, (consulté le )
- (pl) « Zmarł Franciszek Pieczka », sur Théâtre Stary, (consulté le )
- (pl) « Franciszek Pieczka odwiedził Nową Hutę », sur fakt.pl, (consulté le )
- (pl) « Franciszek Pieczka na krakowskich scenach - Magiczny Kraków », sur krakow.pl, (consulté le )
- (pl) Jan Bończa-Szabłowski, « Franciszek Pieczka. Aktor z ligi największych », sur rp.pl, (consulté le )
- (pl) « „Był mistrzem zawodu, pełnym skromności i życzliwości”. Pożegnanie Franciszka Pieczki », sur warszawa.tvp.pl, (consulté le )
- (pl) « Teatr Powszechny im. Zygmunta Hubnera », sur theatre-architecture.eu (consulté le )
- (pl) « Archiwa Teatr Powszechny Warszawa », sur warszawskatechnikateatralna.pl (consulté le )
- (pl) « Franciszek Pieczka będzie gościem Gazeta Café » [html], sur Gazeta Wyborcza, (consulté le )
- (pl) « Teatr », Site officiel du Prix, voir section "Laureat w kategorii Teatr 2009", sur nagrodanorwida.pl (consulté le )
- (pl) « Warszawa. Rozdano Nagrody im. Cypriana Norwida », sur encyklopediateatru.pl, (consulté le )
- (pl) « Po raz ósmy rozdano Nagrody im. Cypriana Norwida », money.pl, (lire en ligne [html], consulté le )
- (pl) « Pogrzeb Franciszka Pieczki. Aktora żegnał m.in. Andrzej Duda », sur Polsat News, (consulté le )
- (pl) « Smutna prawda o majątku Pieczki. Rodzina nie ma co liczyć na wielki spadek », sur www.pomponik.pl (consulté le )
- (pl) Jakub Wojciechowski, « Franciszek Pieczka nie żyje », sur Radio Pogoda, (consulté le )
- (pl) « Sejm uczcił minutą ciszy pamięć Franciszka Pieczki », sur wpolityce.pl, (consulté le )
- (ru) « Умер актер Францишек Печка из фильма "Четыре танкиста и собака" » [html], sur RIA Novosti, (consulté le )
- (sk) « Zomrel Franciszek Pieczka, poľský herec zo seriálu Štyria tankisti a pes », sur Pravda, (consulté le )
- (pl) « Franciszek Pieczka nie żyje. Aktor "Rancza" miał 94 lata » [html], sur www.eska.pl, (consulté le )
- (pl) « Wiemy, co dzieje się z Franciszkiem Pieczką, od kiedy zniknął z mediów. Rodzina aktora nie miała wyjścia » [html], sur Super Express, (consulté le )
- (pl) Monika Karbarczyk, « Franciszek Pieczka – 11 zabawnych anegdot z życia aktora », sur chillizet.pl, (consulté le )
- (pl) Andrzej Gwózdz, « Polscy aktorzy w filmach Defy w ostatnim cwiercwieczu istnienia Niemieckiej Republiki Demokratycznej », Kwartalnik Filmowy, Varsovie, no 95, , p. 94 (lire en ligne [PDF], consulté le )
- (pl) Andrzej Gwóźdź, Polscy aktorzy w filmach Defy w ostatnim ćwierćwieczu istnienia Niemieckiej Republiki Demokratycznej, (ISSN 0452-9502, OCLC 999146421, lire en ligne) :
« Problemu z jçzykiem nie miał natomiast Franciszek Pieczka zaangazowany do glównej roli w filmie Fariaho...! (1983) Rolanda Gräfa (takze wspólscenarzysty) [...] Znajomosci jçzyka niemieckiego Pieczka dowiódł już wczesniej w epizodzie w nagrodzonym w 1979 roku na Berlinale Zlotym Niedzwiedziem zachodnioniemieckim filmie David Petera Lilienthala [...]. »
- (cs) « Zemřel herec Franciszek Pieczka », sur Novinky.cz, (consulté le )
- (ru) « Умер звезда польского фильма «Четыре танкиста и собака» Францишек Печка », sur metronews.ru, (consulté le )
- Jean-Loup Passek, Michel Ciment, Claude-Michel Cluny et Jean-Pierre Frouard, Dictionnaire du cinéma ([Nouv. éd.]), Paris, Larousse, , 1451 p. (ISBN 2-03-505031-6, BNF 37707467, lire en ligne), p. 1008 :
« Au cours des années 90 il est devenu l’un des interprètes favoris de Jan Jakub Kolski [...] »
- Dagmara Szlagor, « L’atelier de Jakub Kolski », Entrelacs, no 7, , p. 127–138 (ISSN 1266-7188 et 2261-5482, DOI 10.4000/entrelacs.192, lire en ligne, consulté le )
- Carine Girac-Marinier (dir.), Dictionnaire mondial du cinéma, Paris, Larousse, , 1123 p. (ISBN 978-2-03-584346-3, OCLC 780312900, BNF 42544722, lire en ligne )
- (pl) « Nie truj sąsiada - Śląskie walczy ze smogiem », sur powietrze.slaskie.pl (consulté le )
- (pl) « Sąsiedzie! Nie truj sąsiada. Pokażmy swój sprzeciw. », sur gminazenergia.pl (consulté le )
- (pl) « Franciszek Pieczka: Nie truj sąsiada », sur film.interia.pl, (consulté le )
- (pl) Beata Lekszycka, « "Cześć i chwała powstańcom śląskim". Franciszek Pieczka w wzruszającym filmie razem z prezydentem Dudą » [html], sur Super Express, (consulté le )
- (pl) « "Nazywam się Franciszek Pieczka. Jestem synem Powstańca Śląskiego" », sur Stacja7.pl, (consulté le )
- (pl) Diète de Pologne, « 24. posiedzenie Senatu Rzeczypospolitej Polskiej w dniach 12, 13 i 27 maja 2021 r. : senator Wojciech Piecha », Sprawozdanie Stenograficzne z Posiedzenia Senatu Rzeczypospolitej Polskiej, Varsovie « X kadencja », , p. 16 (ISSN 0867-261X, lire en ligne [PDF])
- (pl) Kalina Szymankiewicz, « Franciszek Pieczka poznał żonę w niezwykłych okolicznościach. Wiele jej zawdzięczał », sur Co za tydzień, (consulté le )
- (pl) Alicja Niewęgłowska, « Poznali się przypadkiem i spędzili razem 50 lat. Nigdy nie pogodził się ze śmiercią żony » [html], sur kobieta.gazeta.pl, (consulté le )
- (pl) Barbara Gruszka-Zych, « Czas mu nie uciekł », sur www.gosc.pl, (consulté le )
- (pl) Klaudia Kotowska, « Stracił żonę tuż przed 50. rocznicą ślubu. Do końca życia się z tym nie pogodził », sur pomponik.pl, (consulté le )
- (pl) « "Czuwa nad nami razem ze Świętym Piotrem". Poruszające słowa syna Franciszka Pieczki », sur stacja7.pl, (consulté le )
- (pl) « Henryka Pieczka i Franciszek Pieczka spędzili razem niemal pół wieku. „To była miłość od pierwszego wejrzenia” », sur telemagazyn.pl, (consulté le )
- (pl) « „Miłość od pierwszego wejrzenia”. Franciszek Pieczka poznał żonę w zaskakujących okolicznościach », sur styl.interia.pl, (consulté le )
- (pl) Szymon Korczykiewicz, « Ostatnie lata życia były trudne. Bliscy stanęli na wysokości zadania », sur www.pomponik.pl, (consulté le )
- (pl) « Odszedł człowiek pięknego ducha. Franciszek Pieczka zmarł 23 września. Miał 94 lata », sur studioczestochowa.pl, (consulté le )
- (pl) « "Ranczo". Franciszek Pieczka na starych zdjęciach. Rodzina nie pozwalała mu skapcanieć! Tak się zmieniał serialowy Gustlik » [html], sur www.telemagazyn.pl, (consulté le )
- (pl) Ągnieszka Święcicka, « Franciszek Pieczka adorował sławną aktorkę. Jedyną żonę poznał... przy skrzynce z korkami », sur plejada.pl, (consulté le )
- (pl) « Jaki naprawdę był Franciszek Pieczka? » [html], sur wyborcza.pl, (consulté le )
- (pl) « Dzisiaj trudno grać świętych » [html], sur archiwum.rp.pl (consulté le )
- (pl) « Franciszek Pieczka o Roratach, Drodze Krzyżowej i spotkaniu z Janem... », sur www.gosc.pl, (consulté le )
- (pl) Maciej Szefer, « Nie żyje aktor Franciszek Pieczka » [archive du ], sur wiadomosci.wp.pl, (consulté le )
- (pl) « Tak wyglądały ostatnie chwile Franciszka Pieczki. Syn aktora zdobył się na poruszające wyznanie », sur www.pomponik.pl (consulté le )
- (pl) « Tak odchodził ze świata Franciszek Pieczka. Poruszające wyznanie syna aktora », sur Jastrząb Post, (consulté le )
- (pl) « Nie chciał być ciężarem dla rodziny. Przed śmiercią pożegnał się z dziećmi », sur film.interia.pl (consulté le )
- (pl) « Śmierć Franciszka Pieczki. Tak politycy uczcili pamięć po zmarłym aktorze » [html], sur Super Express, (consulté le )
- (pl) « Sejm uczcił minutą ciszy pamięć Franciszka Pieczki », sur wpolityce.pl, (consulté le )
- (pl) « Pogrzeb Franciszka Pieczki. Prezydent: polskość i śląskość razem były wtopione w jego duszę », sur TVN24, (consulté le )
- (pl) Dawid Grądkowski, « Tak wygląda grób Franciszka Pieczki. Zostanie pochowany z żoną » [html], sur Super Express, (consulté le )
- (pl) « Ostatnie pożegnanie Franciszka Pieczki. Gwiazdy i politycy przybyli na pogrzeb », sur plejada.pl, (consulté le )
- (pl) « Ludzie kultury i polityki na pogrzebie Franciszka Pieczki. Pojawił się symboliczny gest », sur Onet Kultura, (consulté le )
- (pl) Sara Osiecka, « Tak Andrzej Duda pożegnał Franciszka Pieczkę. Zabrał głos w kościele » [html], sur Super Express, (consulté le )
- (ru) « «Густлик» из «Четырех танкистов» умер первым », sur EG.RU, (consulté le )
- (pl) Krystian Krupiński, « Pih "2022" - kolejny mocny numer podsumowujący miniony rok », sur popkiller.pl, (consulté le )
- (pl) « PiH - 2022 Lyrics » [« PiH - 2022 Paroles »], sur genius.com (consulté le )
- (pl) Martyna Rzeźnik, « Elementy stylizacji brzmieniowej w serialu telewizyjnym „Ranczo” », dans Bogactwo językowe i kulturowe Europy w oczach Polaków i cudzoziemców, t. 4, Wydawnictwo Uniwersytetu Łódzkiego (ISBN 978-83-8088-705-3, DOI 10.18778/8088-705-3.18 , lire en ligne)
- (pl) Martyna Podolska, « Zagrał w ponad stu filmach. Franciszek Pieczka skończył 90 lat », sur Polskie Radio, (consulté le )
- (pl) « Nie żyje aktor Franciszek Pieczka. Miał 94 lata », sur TVP 3 Warszawa, (consulté le )
- (pl) Julia Tryzno, « Legendy PRL. To ich kochały miliony. Franciszek Pieczka – niezapomniany Gustlik », sur plejada.pl, (consulté le ) : « Franciszek Pieczka otrzymał wiele odznaczeń i wyróżnień, m.in. Medal 10-lecia Polski Ludowej [...]. »
- (pl) « Odznaczenia dla wybitnych twórców i działacy kultury » [« Prix pour des artistes et des militants culturels exceptionnels »], Dziennik Polski, Kraków, Krakowskie Wydawnictwo Prasowe RSW "Prasa-Książka-Ruch", no 175 (26 VII) = nr 9456, , p. 2 (ISSN 0137-9089, e-ISSN 1689-3255, lire en ligne )
- (pl) « Nie żyje Franciszek Pieczka. Wybitny aktor miał 94 lata », sur onet.pl, (consulté le )
- (pl) Lidia Becela, Kto jest kim w Polsce : informator biograficzny, Varsovie, Wydawn. Interpress, (ISBN 83-223-2491-X et 978-83-223-2491-2, OCLC 20875359, lire en ligne), p. 1008–1009
- (pl) Monika Mokrzycka-Pokora, « Franciszek Pieczka | Życie i twórczość | Artysta », sur culture.pl (consulté le )
- (pl) Dariusz Wajs, « Franciszek Pieczka, legendarny „Gustlik” kończy 90 lat », sur wmeritum.pl, (consulté le )
- (pl) Karol Truszkowski, « Zmarł Franciszek Pieczka », sur kultura.poinformowani.pl, (consulté le )
- (pl) « Postanowienie Prezydenta Rzeczypospolitej Polskiej z dnia 5 stycznia 1998 r. o nadaniu orderu. » [PDF], sur Diète de Pologne, (consulté le )
- (pl) « Franciszek Pieczka: nie przestałem być Ślązakiem - Dwójka », sur polskieradio.pl (consulté le )
- (pl) « Nagroda Towarzystwa - Towarzystwo Przyjaciół Śląska w Warszawie » [html], sur towarzystwo-przyjaciol-slaska.pl (consulté le )
- (pl) « Diariusz Senatu RP nr 16 » [html], sur Sénat de Pologne (consulté le )
- (pl) « Gloria Artis dla Jadwigi Barańskiej i Franciszka Pieczki » [html], sur zw.com.pl, (consulté le )
- (pl) « Zasłużeni filmowcy otrzymali medale Gloria Artis », sur film.wp.pl, (consulté le )
- (pl) « Warszawa. Medale Gloria Artis dla aktorów i filmowców », sur Encyklopedia teatru polskiego, (consulté le )
- (pl) « Honorowi obywatele »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Godów (gmina) (consulté le )
- (pl) « Zmarł Franciszek Pieczka, wybitny aktor, Honorowy Obywatel Gminy Godów », sur Godów, (consulté le )
- (pl) « Honorowi Obywatele Gminy Godów », sur Godów (consulté le )
- (pl) Bronisław Komorowski, « Postanowienie Prezydenta Rzeczypospolitej Polskiej z dnia 13 stycznia 2011 r. o nadaniu orderów i odznaczenia » [PDF], sur isap.sejm.gov.pl, (consulté le )
- (pl) « Prezydent odznaczył ludzi kultury », sur prezydent.pl, (consulté le )
- (pl) « Prezydent wręczył odznaczenia na Zamku Królewskim », sur prezydent.pl, (consulté le )
- (pl) « Franciszek Pieczka wśród uhonorowanych Nagrodą im. Juliusza Ligonia », sur dzieje.pl, (consulté le )
- (pl) « Centralne obchody Święta Niepodległości z udziałem Jana Józefa Kasprzyka » [html], sur www.kombatanci.gov.pl, (consulté le ) : « Order Orła Białego otrzymali [...] Franciszek Pieczka. »
- (ru) ЕЛЕНА КРАСНОВА, « Скончался именитый польский актер Францишек Печка, ему было 95 лет » [html], sur triboona.ru, (consulté le )
- (pl) « Prezydent wręczył Ordery Orła Białego », sur prezydent.pl, (consulté le )
- (pl) Arkadiusz Nauka, « Order Orła Białego dla Franciszka Pieczki i ks. Czerneckiego. Prezydent odznaczył wielkich Ślązaków », sur Dziennik Zachodni, (consulté le )
- (pl) Andrzej Duda, « Postanowienie Prezydenta Rzeczypospolitej Polskiej z dnia 12 października 2017 r. o nadaniu orderów », sur isap.sejm.gov.pl, (consulté le )
- (pl) « Prezydent wręczył Ordery Orła Białego », sur prezydent.pl, (consulté le )
- (pl) « Prezydent odznaczył trzy osoby, w tym Franciszka Pieczkę, Orderem Orła Białego » [html], sur Polska Agencja Prasowa, (consulté le )
- (pl) « Doroczne Nagrody Ministra Kultury i Dziedzictwa Narodowego wręczone » [php], sur mkidn.gov.pl, (consulté le )
- (en) Peter Cowie, International film guide, London, London : Tantivy P, , 452 p. (ISBN 978-0-900730-01-6, OCLC 1391567109, lire en ligne )
- (en) An Outline history of Polish culture, Warszawa, Interpress, , 385 p. (ISBN 978-83-223-2036-5, OCLC 465501043, BNF 36620628, lire en ligne )
- (en) Tad Bentley Internet Archive, International film prizes : an encyclopedia, New York : Garland, coll. « Garland reference library of the humanities / 1333 », (ISBN 978-0-8240-7099-1, OCLC 463714663, BNF 35492843, lire en ligne )
- (pl) « Orły 2015 – Franciszek Pieczka laureatem nagrody za Osiągnięcia Życia! », sur pnf.pl (consulté le )
- (pl) « Orły 2015: Franciszek Pieczka - nagroda za Osiągnięcia Życia » [html], sur polki.pl (consulté le )
- (pl) « Franciszek Pieczka – laureat nagrody Orły 2015 », sur pytanienasniadanie.tvp.pl (consulté le )
- (pl) Tomasz Stankiewicz, « Franciszek Pieczka został patronem szkoły w Godowie. Decyzję podjęli uczniowie, rodzice i pracownicy » [html], sur www.eska.pl, (consulté le )
- (pl) « Franciszek Pieczka zostanie patronem Szkoły Podstawowej w Godowie. Rodzina wyraziła zgodę », sur Godów, (consulté le )
- (pl) « Franciszek Pieczka patronem szkoły w Godowie », sur silesia24.pl, (consulté le )
- (pl) Ireneusz Stajer, « Franciszek Pieczka oficjalnie patronem szkoły w Godowie. To miejsce urodzenia aktora. Na uroczystość przyjechała rodzina Gustlika ZDJĘCIA », sur dziennikzachodni.pl, (consulté le )
- (pl) Jacek Bulenda, « Rozstrzygnięcie plebiscytu „Galeria Artystyczna 2023” w Katowicach », sur silesion.pl, (consulté le )
- (pl) Kacper Jurkiewicz, « Franciszek Pieczka będzie upamiętniony w Katowicach. Rozstrzygnięcie plebiscytu „Galeria Artystyczna 2023” », sur wkatowicach.eu, (consulté le )
- (pl) « Pomnik Franciszka Pieczki, upały w Paryżu i zboże w Gdańsku. Dzień na zdjęciach: 8 września 2023 r. » [html], sur wyborcza.pl, (consulté le )
- (pl) Arkadiusz Biernat, « Franciszek Pieczka uhonorowany rzeźbą w Galerii Artystycznej w Katowicach » [html], sur katowice.wyborcza.pl, (consulté le )
- (pl) Artur Charendarczyk, « Wspaniały człowiek, wybitny aktor. Pomnik Franciszka Pieczki stanął w Godowie », sur katowice.tvp.pl, (consulté le )
- (pl) « Godów: przy szkole stanął pomnik Franciszka Pieczki » [html], sur tuwodzislaw.pl (consulté le )
- (pl) Ireneusz Stajer, « Pomnik z rzeźbą śp. Franciszka Pieczki stanął w Godowie. Wielki Ślązak i wybitny aktor został godnie upamiętniony. Urodził się w Godowie! », sur dziennikzachodni.pl, (consulté le )
- (pl) « Godów: Franciszek Pieczka uhonorowany. Jego rzeźba stanęła przed szkołą » [html], sur Radio 90 FM, (consulté le )
- (pl) « Kolejna rzeźba upamiętniająca Franciszka Pieczkę odsłonięta. Stanęła w jego rodzinnej wsi », sur www.eska.pl (consulté le )
- (pl) « Przy szkole w Godowie stanęła rzeźba Franciszka Pieczki • Godów, Gołkowice, Skrzyszów, Łaziska », sur www.nowiny.pl (consulté le )
- (pl) « Hałda, inwestycje i Franciszek Pieczka – rozmowa z wójtem Godowa • Jastrzębie-Zdrój, Wodzisław Śląski, Godów », sur nowiny.pl (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Cinéma polonais
- Józef Szajna, un ami de Franciszek Pieczka qui l'a notamment accompagné dans ses débuts.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (pl) Konrad Eberhardt, Aktorzy Filmu Polskiego I Telewizji (1971), Warszawa, Wydawnictwa Artystyczne i Filmowe, , 158 p. (OCLC 3506400, lire en ligne ), p. 117-119
- (pl) Kamil Śmiałkowski, Franciszek Pieczka, Varsovie, Wydawnictwo Agora, , 88 p. (ISBN 978-83-268-0447-2 et 978-83-268-0443-4, OCLC 1063371315).
- (pl) Dariusz Domański, Franciszek Pieczka : Mateusz, Woyzeck, Jańcio Wodnik, Cracovie, , 149 p. (ISBN 978-83-932878-1-9, OCLC 860553023)Mateusz, Woyzeck, Jańcio Wodnik&rft.aulast=Domański&rft.aufirst=Dariusz&rft.date=2013&rft.tpages=149&rft_id=info:oclcnum/860553023&rfr_id=info:sid/fr.wikipedia.org:Franciszek Pieczka">.
- (pl) Magdalena Jaros, Ty pieronie! : Biografia Franciszka Pieczki, Poznań, Dom Wydawniczy Rebis, , 252 p. (ISBN 83-8188-609-0, OCLC 1371678208)Biografia Franciszka Pieczki&rft.aulast=Jaros&rft.aufirst=Magdalena&rft.date=2022&rft.tpages=252&rft_id=info:oclcnum/1371678208&rfr_id=info:sid/fr.wikipedia.org:Franciszek Pieczka">.
- (pl) Katarzyna Stoparczyk, Franciszek Pieczka Portret intymny, Cracovie, Wydawnictwo WAM, , 264 p. (ISBN 978-83-2773-674-1).
- (pl) Dariusz Domański, Franciszek Pieczka. Portret przyjaciela : "...odczytać dobro...", , 152 p. (ISBN 978-83-970103-0-7)"...odczytać dobro..."&rft.aulast=Domański&rft.aufirst=Dariusz&rft.date=2024-09-21&rft.tpages=152&rfr_id=info:sid/fr.wikipedia.org:Franciszek Pieczka">.
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Naissance en janvier 1928
- Naissance dans la voïvodie de Silésie
- Étudiant de l'Académie de théâtre Alexandre-Zelwerowicz
- Acteur polonais
- Acteur polonais de théâtre
- Récipiendaire de la médaille du Mérite culturel polonais Gloria Artis
- Récipiendaire de la croix du Mérite (Pologne)
- Récipiendaire de l'ordre de l'Aigle blanc
- Décès à 94 ans
- Décès à Varsovie
- Décès en septembre 2022
- Personnalité inhumée à Varsovie