Franciscaines de Sainte Marie des Anges
Franciscaines de Sainte Marie des Anges | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation pontificale | par Pie IX |
Institut | congrégation religieuse |
Type | contemplatif et apostolique |
Spiritualité | franciscaine |
Règle | règle de saint François |
But | adoration eucharistique, éducation, soin des malades, missions. |
Structure et histoire | |
Fondation | Angers |
Fondateur | Jean Chrysostome et Marie-Chrysostome de la Croix |
Abréviation | F.S.M.A |
Patron | Notre Dame des Anges |
Agrégé à | Frères mineurs capucins |
Liste des ordres religieux | |
Les Franciscaines de Sainte Marie des Anges forment une congrégation religieuse féminine adoratrice et missionnaire de droit pontifical.
Histoire
[modifier | modifier le code]C'est à l'initiative de l'évêque d'Angers, Charles-Émile Freppel, que la congrégation est fondée par le capucin Chrysostome de Lyon (1828-1895) et Caroline Rurange (1833-1913) pour la prise en charge des orphelins de la Guerre franco-prussienne[1]. Le à Angers, le Père Chrysostome remet le cordon franciscain à Caroline et deux compagnes. Les fondateurs obtiennent de l'évêque l'autorisation d'ajouter l'adoration perpétuelle comme but de la congrégation[2].
Le 2 août 1873, Caroline Rurange fait sa profession religieuse sous le nom de Marie-Chrysostome de la Croix. Le 12 août suivant, les sœurs s'installent dans le prieuré de l'Esvière près d'Angers, lieu d'un pèlerinage à la Vierge sous le vocable de Notre-Dame de Sous-Terre[3].
L'institut se développe rapidement tant en France qu'à l'étranger ; les sœurs ouvrent une maison en Suisse en 1885 et l'année suivante en Angleterre[4]. Elles ouvrent une maison à Hyères en 1887 pour acclimater les religieuses destinées aux missions et servant de maison de repos aux prêtres jusqu'en 1983[5]. La première fondation hors de l'Europe se fait dans l'État du Rajputana (aujourd'hui incorporé dans l'État du Rajasthan en Inde). Le Père Chrysostome connaît les besoins de la préfecture apostolique du Rajputana car la mission est confiée aux religieux Capucins ; sept religieuses y sont envoyées en 1892[6]. Elles contribuent à la formation de congrégations autochtones (les servantes du Seigneur d'Ajmer et les sœurs missionnaires d'Ajmer)[7].
La congrégation reçoit du pape Pie IX le décret de louange le [3]et l'agrégation aux Frères mineurs capucins le , l'approbation finale de leurs constitutions est accordée le [4].
Fusion
[modifier | modifier le code]- 1953 : Les Franciscaines du Port Saint-Sauveur (Toulouse) fondées en 1865 par Clémentine Vaquié (1837-1868) en religion Mère Joséphine, dans le but de venir en aide aux enfants délaissés au moyen d'ouvroirs et de visiter les malades à domicile. Le 8 septembre 1866, Joséphine et trois compagnes reçoivent l'habit des mains du Père Chrysostome, alors supérieur des Capucins de Toulouse. Il écrit également leur constitutions[2]. Elles fusionnent avec les Franciscaines de Sainte Marie des Anges en 1953[8].
Activités et diffusion
[modifier | modifier le code]Les sœurs se consacrent à l'adoration eucharistique, à l'enseignement, à l'assistance aux malades et aux missions.
Elles sont présentes en[9]:
La maison-mère est à Wickham dans le comté d'Hampshire.
En 2017, la congrégation comptait 424 sœurs dans 69 maisons[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jean-Baptiste Martin, Histoire des églises et chapelles de Lyon, Lyon, Lardanchet, (lire en ligne), p. 291-295
- Louis de Gonzague, O.F.M Cap, Le très révérend père Chrysostome de Lyon : fondateur des Franciscaines de Sainte-Marie-des-Anges, 1828-1895, Paris, Librairie St François, (lire en ligne), p. 214-225 et 252-261
- Norbert de Laissac, O.F.M, Les Religieuses Franciscaines : Notices sur les diverses congrégations de sœurs du Tiers-Ordre Régulier de Saint-François, Paris, Poussielgue, , 478 p. (lire en ligne), p. 202-216
- (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. IV, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 430
- « Franciscaines de Sainte Marie des Anges », sur https://frejustoulon.fr (consulté le )
- Yannick Essertel, L'aventure missionnaire lyonnaise, 1815-1962 : de Pauline Jaricot à Jules Monchanin, Cerf, (ISBN 9782204064545), p. 84-85
- Guy Mesnard, La Vie consacrée en France: ses multiples visages, Solesmes, (ISBN 9782852741980), p. 471-472
- Charles Molette, Guide des sources de l'histoire des congrégations féminines françaises de vie active, Éd. de Paris, , 477 p., p. 213-214
- (en) « Franciscans of Saint Mary of the Angels », sur https://uia.org (consulté le )
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, (ISBN 978-88-209-9975-9), p. 1539