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Francis Isoz

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Francis Isoz
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 54 ans)
LausanneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Lausanne, maison Mercier au Grand-Chêne
Lausanne, Ouchy, hôtel du château

Francis Isoz, né le à Vevey et mort le à Lausanne, est un architecte vaudois.

Francis Isoz s'établit comme architecte à Lausanne en 1879. Jusqu'en 1900, il enseignera le dessin technique au gymnase scientifique de Lausanne où il institue un prix annuel portant son nom.

Par son travail et son savoir-faire, il prend une large part à la transformation de Lausanne au tournant du siècle et construit une quarantaine d'édifices publics et commerciaux - notamment les bâtiments de la Banque cantonale vaudoise et du Crédit foncier vaudois - des maisons locatives, des villas, etc. Dans les années 1890, Jean-Jacques Mercier-Marcel lui confie la transformation du Château d'Ouchy en un hôtel de luxe et la construction de l'Hôtel Mercier au Grand-Chêne, donnant côté nord sur la place du Flon et le Lausanne-Ouchy de Mercier (1898-1900). Tous deux sont édifiés dans un style néo-gothique, la Maison Mercier, immeuble de rapport qui abrite des logements, des magasins, des entrepôts, etc., marque l'espace urbain comme le premier "sky-scraper" lausannois, doté de toutes les nouveautés (ascenseur, monte-charge, chauffage central à la vapeur et petite usine spéciale pour la production de chauffage électrique, etc). En 1896, Francis Isoz est chargé de la construction de l'aile des musées du Palais de Rumine sur les plans de Gaspard André et on lui doit en 1900 le bel immeuble résidentiel « La France » (1900) (av. de Rumine 53) à Lausanne, dont le hall a été somptueusement décoré par Otto Alfred Briffod[1].

Membre et président de jury dans de nombreux concours d'architecture en Suisse romande, Francis Isoz est également cofondateur et président du conseil d'administration du Bulletin technique de la Suisse romande et président de la Société vaudoise des ingénieurs et des architectes.

Francis Isoz meurt le 7 novembre 1910 à Lausanne.

Notes et références

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  1. Catherine Schmutz Nicod, Elena Quintela Mimet et Veritsa Vuchkova, « Sur les traces d’Otto Alfred Briffod, peintre décorateur », Monuments vaudois, vol. 12,‎ , p. 84-87.

Bibliographie

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  • Archives cantonales vaudoises, Dossier ATS.
  • (de) Isabelle Rucki et Dorothee Huber (trad. de l'italien), Architektenlexikon der Schweiz : 19./20. Jahrhundert, Bâle, Boston, Berlin, Birkhäuser Verlag, , 614 p. (ISBN 3-7643-5261-2), p. 291.
  • Escaliers décors et architecture des cages d'escalier des immeubles d'habitation de Suisse romande, Lausanne, 2006, p. 187-189, 195.
  • "Maison Mercier", in Patrie suisse, 1899, p. 108.
  • "Francis Isoz", in Patrie suisse, 1910, p. 277.
  • id., in Bulletin technique de la Suisse romande, 1910, p. 253, pl. 11.
  • Francis Isoz architecte: 1856-1910, dans: À Suivre (Bulletin de la Section vaudoise de Patrimoine suisse) n° 59-60 (janvier-mai 2013).
  • Noémie Desarzens, « Francis Isoz, acteur de développement urbain lausannois », Revue vaudoise de généalogie et d’histoire des familles, vol. 28,‎ , p. 141-150 (ISSN 2296-7087).

Liens externes

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