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François de Mailly

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François de Mailly-Nesle
Image illustrative de l’article François de Mailly
Biographie
Naissance
Paris
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Père Louis Charles de Mailly, Marquis de Nesle, Prince d'Orange (d)
Mère Jeanne de Monchy, Marquise de Nesle et Montcavrel, Princesse d'Orange (d)
Décès (à 63 ans)
Saint-Thierry
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal

Par le pape Clément XI
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Par le card. Toussaint de Forbin-Janson
Archevêque-duc de Reims
et pair de France
Primat de la Gaule belgique
Archevêque d'Arles

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

François de Mailly-Nesle ( - ) fut archevêque d'Arles (1697-1710) puis archevêque-duc de Reims (1710-1721), pair de France et cardinal (1719).

François de Mailly-Nesle est né à Paris le d’une ancienne et illustre famille de Picardie. Il est le 3e fils de Louis-Charles, marquis de Nesle, baron de Mailly, et de Jeanne de Monchy, ainsi que le frère de Victor-Augustin de Mailly-Nesle. Licencié en théologie et docteur en droit (Paris - la Sorbonne), il se présente comme un défenseur ardent des doctrines romaines (ultramontain) et un combattant pugnace du Jansénisme.

Archevêque d’Arles

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Nommé archevêque d’Arles la , il reçut ses bulles le et fit son entrée pontificale dans la cité le suivant[1]. Il occupe ce poste jusqu'en 1710.

On connaît un certain nombre de visites pastorales qu’il effectue dans ce diocèse : en mai 1703, à Martigues; en 1709, aux Saintes-Maries-de-la-Mer, où il fait procéder à l’ouverture des chasses renfermant les reliques de Marie Salomé et Marie Jacobé. Il développe également les lieux de culte. Le lundi de Pâques 1703, il pose la première pierre des nouveaux bâtiments conventuels de l'abbaye de Montmajour[2] et en 1708 il consacre l’église Saint-Pierre de Trinquetaille située sur la rive droite du Rhône en face d’Arles.

Il existe un portrait de Mailly, archevêque d'Arles, réalisé en 1705 par le peintre Hyacinthe Rigaud.

Archevêque de Reims

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Le , il est nommé archevêque de Reims (confirmé le 1er décembre), où il succède à Le Tellier et prend possession de son nouvel archevêché en 1711. Très rapidement, il entre en conflit avec ses clercs plutôt acquis au Jansénisme et avec l’université. D’après les Jansénistes, il aurait fait le choix des jésuites « pour détruire tout le bien fait par son prédécesseur ». Pour ses partisans, il est intelligent, érudit et dévoué à la défense de la vérité. En réalité, il est plus homme de combat que de conciliation.

Par un mandement du , François de Mailly publie à Reims la bulle Unigenitus qui condamne le jansénisme. Toutefois, dès 1715 à la mort de Louis XIV (), le jansénisme relève la tête et pendant cinq ans l’autorité archiépiscopale sera souvent bafouée. Un retour de balancier se produit néanmoins en 1720 avec la déclaration royale du qui met fin officiellement au jansénisme par l’acceptation de la bulle papale. Dès lors, l’archevêque revient en grâce. S'il a reçu en 1719 () le titre de Cardinal, il doit en effet attendre 1720 pour en revêtir les insignes des mains mêmes de Louis XV. Cette même année, il est nommé abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen[3].

Plaque mortuaire dans la cathédrale de Reims.

Mais la résistance à Reims reste encore très forte et ne sera réduite que par ses successeurs. En effet, François de Mailly ne jouit pas longtemps de sa nouvelle dignité : il meurt le , à l’âge de 63 ans, dans son Abbaye Saint-Thierry après s'être rappelé une dernière fois (en ) à ses premiers diocésains d'Arles éprouvés par la peste à qui il adresse des secours sous forme d’une aumône de 10 500 livres. Il est enterré dans la cathédrale de Reims, près des marches du chœur, du côté des fonts baptismaux. Son cœur est porté à Nesle dans le tombeau de ses ancêtres.

  1. S.É. François de Mailly-Nesle (1698)
  2. S.É. Toussaint de Forbin-Janson (1656)
  3. Raphaël de Bologne ;
Il fut le principal consécrateur de
  1. l'archevêque Jean-Joseph Languet de Gergy, évêque de Soissons (1715)
Les armoiries de l'archevêque dans le cloître de Saint-Trophime.

D'or, à trois maillets de sinople[4],[5].

Notes et références

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  1. GCN, tome 3, page 1303, n° 3380.
  2. Cf. Congrès archéologique de France - 134e session -Pays d'Arles, page 223
  3. Célestin Hippeau, L'abbaye de Saint-Etienne de Caen, Caen, Librairie de A. Hardel, , 538 p. (lire en ligne), p. 327
  4. Rietstap 1884.
  5. Bunel 2010.

Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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