François Cadoret
Émile Goude | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (6 ans, 2 mois et 1 jour) |
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Élection | 30 mars 1930 |
Réélection | 1er mai 1932 |
Circonscription | Finistère |
Législature | XIVe et XVe (Troisième République) |
Groupe politique | RRRS |
Prédécesseur | Jules Le Louédec |
Successeur | Louis Monfort |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Riec-sur-Bélon |
Date de décès | (à 61 ans) |
Lieu de décès | Riec-sur-Bélon |
Parti politique | SFIO |
Résidence | Finistère |
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François Cadoret est un homme politique français né le à Riec-sur-Bélon (Finistère) et décédé le à Riec-sur-Bélon.
Ostréiculteur à Riec-sur-Bélon, et directeur d'une fabrique de conserves, il est conseiller municipal en 1912, puis maire de Riec-sur-Bélon en 1919. De 1922 à 1945, il est conseiller général du canton de Pont-Aven. Il est député du Finistère de 1930 à 1936, inscrit au groupe radical-socialiste. Après 1932, il est président de la commission de la Marine marchande. Il est membre du conseil supérieur des Pêches. Il fut le premier président de la fédération française de rugby à XIII. Il a été en poste de 1934 à 1941. À noter qu'à cette époque la fédération française de rugby à XIII avait pour nom ligue française de rugby à XIII
Biographie
[modifier | modifier le code]François Cadoret est député-maire d'une commune du Finistère[1], Riec-sur-Bélon[Ref 1].
Il devient le le premier président de la fédération française de rugby à XIII en tant que sportif pratiquant et ancien joueur de football[2]. Il effectue pour ce nouveau code de rugby implanté en France une demande d'admission de la fédération de rugby à XIII au comité national des sports le [3].
En 1937, il se présente aux élections sénatoriales[4].
Différentes actions
[modifier | modifier le code]Il négocie avec la commune de Roanne, pour que celle-ci, malgré l'opposition des quinzistes locaux, autorise le nouveau club de XIII de la ville à utiliser le Parc des Sports[Ref 2].
Dans le contexte de l'interdiction du rugby à XIII par Vichy, alors qu'il habite dans la zone occupée, il démissionne en signe de protestation[Ref 3].
En 1947, Il sera néanmoins décoré par un de ses successeurs, Paul Barrière, de la « Médaille de la reconnaissance de la Fédération française de Jeu à XIII »[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Rylance 2005, p. 47.
- Rylance 2005, p. 75.
- Rylance 2005, p. 136.
Références
[modifier | modifier le code]- André Passamar, L'encyclopédie de Treize Magazine, Toulouse, Sud-Ouest Presse impression, 2ème trimestre 1984, 169 p. (ASIN B0014I5GK6), « Jeu à XIII, Fédération de », p. 92
- M. Cadoret présiderait la future fédération du rugby à 13, L'Auto, le 4 avril 1934.
- Le prochain bureau étudiera la question de l'affliliation du rugby à treize, L'Auto, le 28 juin 1934.
- « L'élection sénatoriale de dimanche. M. Cadoret est seul candidat des républicains », Journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
- Louis Bonnery, Le rugby à XIII le plus français du monde, Limoux, Cano&Franck, , 489 p. (ASIN B000X3Z932), « Les présidents de la fédération », p. 312
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Mike Rylance, The Forbidden game : The untold story of French Rugby League, Brighouse, League publications Ltd, (réimpr. 2005), 211 p. (ISBN 1-901347-05-2)
Sources
[modifier | modifier le code]- « François Cadoret », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- Ressource relative à la vie publique :