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Forêt domaniale de Blois

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Forêt domaniale de Blois
Image illustrative de l’article Forêt domaniale de Blois
Localisation
Position Blois,
Valencisse,
Valloire-sur-Cisse,
Saint-Lubin-en-Vergonnois,
Saint-Sulpice-de-Pommeray.
Coordonnées 47° 34′ 24″ nord, 1° 15′ 29″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Drapeau du Centre-Val de Loire Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Géographie
Superficie 2 740 ha
Compléments
Statut forêt domaniale
Administration Office national des forêts
Essences charmes, chênes, hêtres
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Forêt domaniale de Blois

La forêt domaniale de Blois est un massif forestier s’étendant à l’ouest de la ville de Blois, dans le Loir-et-Cher, en France métropolitaine. Couvrant une superficie de 2 739,96 ha[1], c’est l’une des plus importantes forêts du pays blésois.

Caractéristiques

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Géographie

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Généralités

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La forêt de Blois est cernée au nord et à l’ouest par la vallée de la Cisse, qui rejoint celle de la Loire au niveau de la commune de Valloire-sur-Cisse. Le fleuve royale constitue par ailleurs une frontière naturelle au sud. À l’est, c’est la ville de Blois qui délimite la lisière de la forêt. Ainsi, la forêt de Blois se tient sur le coteau de la rive droite de la Loire.

Géologie et relief

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Les essences les plus communes de la forêt de Blois sont[1],[2] :

Champignons

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En automne, la cueillette de champignons est une activité populaire dans la forêt de Blois. De nombreuses espèces comestibles y ont été recensées, telles que[3],[4] :

En forêt de Blois, la cueillette de champignons est limitée à 5 L (équivalent à un panier classique), afin de préserver leur croissance pour l’année suivante et la biodiversité dans son ensemble[5].

Faune recensée

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Avec ses quelque 116 mares[6], la forêt constitue un refuge important pour une faune riche, particulièrement pour les amphibiens, à l’image des salamandres tachetées (un des symboles du pays blésois), des tritons (palmés, alpestres, marbrés et crêtés) et des grenouilles (vertes et agiles), mais également pour des espèces d’oiseaux, comme des pics (épeiches, cendrés, mars et verts), des martins-pêcheurs, des hérons cendrés ou des canards colverts. Des espèces de mammifères sont également recensées, comme des cerfs élaphes, des chevreuils, des hérissons, des écureuils, des lapins de Garenne, des lièvres, des belettes, des blaireaux, des fouines, des martres, des putois, mais aussi des carnivores comme des renards et des sangliers[2],[6],[7]. Ces derniers, si en trop grand nombre, représentent cependant un danger pour l’écosystème car ils peuvent endommager les abords des mares, ce qui justifie l’activité de la chasse dans la forêt afin de réguler leur population[2].

Période de chasse

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La chasse est une activité toujours pratiquée en forêt de Blois, généralement en automne et en hiver (entre septembre et mars).

Lots de chasse en forêt de Blois (ONF, 2009)
Lots de chasse en forêt de Blois (ONF, 2018)

Puisque l’accès à la forêt peut s’avérer dangereux lors de jours de chasse, celle-ci n’est pratiquée ni tous les jours, ni sur toute la forêt en même temps. En effet, la forêt est séparée en 3 lots[1],[8] :

  • Lot no 1 (en bleu ci-contre : au nord de l’allée de Bury), où la chasse n’est autorisée que le mardi ;
  • Lot no 2 (en marron : au sud de l’allée de Bury et à l’ouest de l’allée de Catherine de Médicis), où la chasse est autorisée le lundi uniquement ;
  • Lot no 3 (en vert : aux abords de Blois, au sud de la route départementale D766 et à l’est de l’allée de Catherine de Médicis), où la chasse peut être pratiquée du lundi au vendredi, en matinée et en soirée (hors jours fériés).

Par conséquent, la chasse n'est a priori pas tolérée en forêt de Blois pendant le week-end.

Lorsqu'une partie de la forêt se trouve en cours de chasse, les chasseurs sont tenus de le signaler à chaque entrée par un panneau indiquant « Chasse en cours »[9].

Ces informations étant susceptibles de changer d'une année à l'autre, il est recommandé de se tenir informé sur le site officiel de la Fédération départementale de chasse du Loir-et-Cher.

La forêt primaire des Blémars

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À l’origine, la forêt des Blémars recouvrait une large partie de la Gâtine tourangelle jusqu’à déborder aux abords de celle de Blois. Elle recouvrait la zone aujourd'hui comprise entre les communes de Saint-Cyr-du-Gault, Château-Renault, Amboise et Veuzain-sur-Loire[10].

Réputé repaire de brigands, ce n’est qu’à partir du XIe siècle que les comtes mandatèrent les moines de l’abbaye de Marmoutier pour défricher ce massif forestier, alors considéré comme un obstacle difficilement franchissable, doublement protégé par la Cisse et, surtout, la Loire[1].

La forêt de Blois

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Près de la Cisse et entre les deux forêts, une première forteresse de Bury est construite vers 1090, mais elle fut détruite dès 1145 par Sulpice II d'Amboise, alors en guerre contre le comte Thibaut IV.

Pendant la guerre de Cent Ans, la forêt sert de frontière entre les zones françaises et anglaises : Bury est en effet occupé par les Anglais jusqu'en 1365, date de la libération du village par le comte Louis II de Blois-Châtillon.

À l’image du reste du comté, la propriété de la forêt passe aux mains de la famille royale en 1397, lorsque le comte Guy II de Blois-Châtillon cède ses possessions au duc Louis Ier d’Orléans. Lorsque le petit-fils de ce dernier accède au trône en 1498 sous le nom de Louis XII, la ville de Blois acquiert le titre de ville de résidence de la cour. La forêt, à l’époque encore proche et facilement accessible depuis le château, devient alors, en plus de Montfrault, le lieu privilégié pour les parties de chasse du Roi et de sa cour. Les allées, souvent rectilignes, sont alors aménagées.

La ville de Blois a continué à ronger la lisière de la forêt, en particulier au XIXe siècle avec l’arrivée du chemin de fer où la gare et la chocolaterie se sont développées rapidement, dans un contexte de révolution industrielle. Une ligne de tramway à vapeur est même inaugurée entre Blois et Coulanges à la fin du XIXe siècle et resta en service jusqu'en 1934. Pendant la Première Guerre mondiale, la forêt de Blois accueille un camp d’entrainement militaires pour les jeunes recrues, plus précisément au niveau des Sablonnières, à Chambon-sur-Cisse[1]. Après la Seconde Guerre mondiale, les quartiers de la Quinière, de Saint-Georges et de la Pinçonnière sont urbanisés. Aujourd’hui, le stade des Allées, construit à la sortie de la ville, marque l’entrée directe à la forêt par l’allée de Bury.

Aménagement

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Carte de la forêt de Blois (ONF)
Carte de la forêt de Blois (ONF)

La forêt est aujourd’hui aménagée en allées :

  1. d’abord en partance de Blois (d’est en ouest) :
    • L’allée de Bégon, en hommage au blésois Michel Bégon, relie Blois à l’ancienne Orchaise ;
    • L’allée de Bury relie Blois à l’ancien château de Bury, dans l’actuelle Valencisse ;
    • L’allée de Coulanges, goudronnée pour faciliter la circulation automobile, relie Blois à Coulanges ;
    • L’allée de Molineuf, aujourd’hui RD 766 et doublée d'une véloroute ;
  2. puis, du nord au sud :
  3. et enfin, en allées transversales :

Gestion actuelle de la forêt

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Le rôle de l'ONF

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Enjeux du dérèglement climatique

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Références

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  1. a b c d et e La Molineuvoise, « La forêt de Blois » Accès libre, sur lamolineuvoise.fr (consulté en )
  2. a b et c Office national des forêts, « Forêt domaniale de Blois : la biodiversité, ça s’entretient ! » Accès libre (consulté en )
  3. Adrien Bettiga et Fabienne Marcel, « CARTE. Où cueillir les champignons en Centre-Val de Loire ? Quelles sont les précautions à prendre ? », France 3 - Centre-Val de Loire,‎ (lire en ligne Accès libre)
  4. Société mycologique de France, Rapport sur la session mycologique tenue à Blois, en 1888, Paris, , 338 p. (lire en ligne Accès libre [PDF])
  5. « Conseils, précautions... Comment bien cueillir les champignons en forêt ? » Accès libre, sur le site de l’Office national des forêts, (consulté en )
  6. a et b Office national des forêts, « La forêt domaniale de Blois et ses arbres témoins de la grande Histoire » Accès libre (consulté en )
  7. « Liste des mammifères du Loir-et-Cher » Accès libre, sur le site de l’association Perche Nature (consulté en )
  8. « Lots de chasse en forêt de Blois » Accès libre, sur le site officiel de la commune de Saint-Sulpice-de-Pommeray, (consulté en )
  9. Article 2 de l'Arrêté du 5 octobre 2020 relatif à la sécurité en matière d'activité cynégétique (sur Légifrance) : « Tout organisateur d'une action collective de chasse à tir au grand gibier appose des panneaux de signalisation temporaire sur l'accotement ou à proximité immédiate des voies publiques pour signaler les entrées principales de la zone de chasse. L'apposition des panneaux est réalisée, avant tout commencement effectif de l'action de chasse considérée, le jour même. Le retrait des panneaux intervient le même jour, une fois l'action de chasse terminée. »
  10. « La Cisse et ses moulins à Molineuf » Accès libre [doc], sur le site officiel de la commune de Valencisse (consulté en )