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Faustin Boukoubi

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Faustin Boukoubi
Illustration.
Fonctions
Président de l'Assemblée nationale du Gabon

(4 ans, 7 mois et 19 jours)
Législature 4e
Prédécesseur Richard Auguste Onouviet
Successeur Jean-François Ndongou (transition)
Biographie
Date de naissance (70 ans)
Lieu de naissance Dolisie (Congo)
Nationalité Gabonaise
Parti politique PDG
Diplômé de Université de Kobe

Faustin Boukoubi

Faustin Boukoubi, né le à Dolisie (actuelle République du Congo), est un homme politique gabonais, député, plusieurs fois ministre, secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG) de 2008 à 2017, et président de l'Assemblée nationale du au . Il est l'une des personnalités les plus influentes de la majorité présidentielle[1].

Après une scolarité à Koulamoutou dans la province d'Ogooué-Lolo, il intègre l'Institut national des sciences de gestion de Libreville, puis complète sa formation à l'École d'administration et de gestion d'entreprise de Kobé (Japon)[2].

Il entre au gouvernement pour la première fois au début des années 1990, en tant que secrétaire d'État auprès du ministre des Finances. Il s'en éloigne en 1994 pour accepter le poste de directeur général adjoint de l'Union gabonaise des banques (UGB), mais son succès aux élections législatives de 1996 lui vaut le portefeuille de ministre de la Santé entre 1997 et 2004, suivi par celui de ministre d'État à l'Agriculture entre 2004 et 2008. Dans l'intervalle il est réélu député, en 2001 et 2006[2].

En 2008, il conquiert de haute lutte le poste de secrétaire général du Parti démocratique gabonais, d'abord promis à l'ancienne ministre Paulette Missambo[1]. En 2009, à la mort d'Omar Bongo Ondimba, le fondateur du PDG, Faustin Boukoubi apporte son soutien à son fils Ali Bongo et travaille à préserver la cohésion du parti[1].

Il est amené à démissionner le 10 août 2017[3],[4].

En janvier 2019, Boukoubi est élu président de l'Assemblée nationale[5].

Il est renversé par le coup d'État de 2023 au Gabon. Le 4 septembre 2023, Brice Oligui Nguema prête serment au palais présidentiel de Libreville en tant que président de la Transition[6],[7] en présence des juges de la Cour constitutionnelle, du Premier ministre, de la vice-présidente et des présidents des deux chambres parlementaires sortants[8].

Notes et références

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  1. a b et c « Les 50 qui font le Gabon : Faustin Boukoubi », Jeune Afrique, nos 2711-2712,‎ 23 décembre 2012 au 5 janvier 2013, p. 28
  2. a et b Janis Otsiemi, « Faustin Boukoubi », dans Les Hommes et les femmes d’Ali Bongo Ondimba, Paris, Mon Petit Éditeur, (ISBN 9782748365740), p. 49-50
  3. Henriette Lembet, « Démission inattendue de Faustin Boukoubi du secrétariat général du PDG », sur gabonmediatime.com,
  4. Charles Nestor Nakny, « Crise au PDG : Faustin Boukoubi poussé à la démission », sur Gaboneco.com,
  5. Georges Dougueli, « Gabon : Julien Nkoghe Bekale nommé Premier ministre et Faustin Boukoubi élu président de l’Assemblée nationale », Jeune Afrique,
  6. « Gabon : le général Oligui Nguema prend quartier », sur BBC News Afrique, (consulté le )
  7. « Prestation de serment lundi du général Oligui en tant que "président de transition" », sur VOA, (consulté le )
  8. « Dieu, le peuple et le coup d’État : Brice Oligui Nguema a prêté serment – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le ).

Bibliographie

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  • Janis Otsiemi, « Faustin Boukoubi », dans Les Hommes et les femmes d’Ali Bongo Ondimba, Paris, Mon Petit Éditeur, (ISBN 9782748365740), p. 49-50

Liens externes

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