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Fatou Baldeh

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Fatou Baldeh
Fatou Baldeh lors de la cérémonie des femmes de courage 2024.
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Distinctions

Fatou Baldeh, née en 1983, est une militante des droits des femmes gambienne qui fait campagne pour mettre fin aux mutilations génitales féminines. Le , elle est reconnue femme de courage par le département d'État américain.

Elle obtient une licence en psychologie et santé à l'université de Wolverhampton et un master en santé sexuelle et reproductive à l'université Queen Margaret (en) d'Édimbourg[1],[2]. Après avoir terminé ses études, elle travaille pour le Dignity Alert Research Forum à Édimbourg afin de renforcer les droits des femmes et les droits de l'homme[3]. En , elle est nommée directrice du Dignity Alert Research Forum[4]. En 2013, elle attire publiquement l'attention sur la question des mutilations génitales féminines en Écosse, ce qui lui vaut de vives critiques. Le , elle comparaît devant la commission de l'égalité des chances du Parlement écossais, où il lui est demandé de faire une présentation individuelle pour expliquer les mesures et les lignes directrices à mettre en œuvre afin d'empêcher les jeunes femmes d'être victimes de mutilations génitales féminines en Écosse[5].

Après avoir passé la majeure partie de sa vie en tant qu'activiste en Écosse, elle retourne en Gambie en 2018[6]. Elle fonde l'organisation Women in Liberation and Leadership (WILL) après son retour en Gambie et anime des ateliers et des séminaires dans son pays ainsi qu'au Centre international pour la justice transitionnelle[7].

Distinctions

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En , elle reçoit le She Award pour sa contribution exceptionnelle à l'autonomisation des filles et des femmes en Gambie [8].

En , elle est décorée de l'ordre de l'Empire britannique par l'ambassadrice britannique en Gambie, Sharon Wardle, dans le cadre des Special Honours 2019 (en), en reconnaissance de ses efforts et engagements précieux en matière de défense des minorités noires et des communautés ethniques en Écosse[9].

Le , elle se voit décerner le prix international de la femme de courage[10].

Notes et références

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  1. (en) « QMU and DARF join forces to raise awareness of female genital mutilation in Scotland », myNewdesk,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) Fatou Baldeh, « How A Truth Commission on Past Human’s Rights Violation has Started a Conversation on Sexual Violence in Gambia », Impakter,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) « Female genital mutilation 'rising in soft-touch Scotland' », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) « DIGNITY ALERT AND RESEARCH FORUM LIMITED », sur gov.uk (consulté le ).
  5. (en) « Comment: A survivor of female genital mutilation speaks out », The Herald,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (en) « Supporting safe spaces as a tool for promoting women’s health, dignity and wellbeing », The Gambia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (en) « Gambia: Traditional Communicators, Women Lead the Way for Justice in the Gambia », AllAfrica,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (en) Patience Loum, « Groundbreaking: She Awards Gambia Holds Its Inaugural Awards Night », The Chronicle [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (en) « Her majesty the queen honours two Gambian nationals for outstanding service », The Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (en) « 2024 International Women of Courage Award Recipients Announced », sur le site du département d'État américain, (consulté le ).