Familles (de) Garnier
Pour les articles homonymes, voir Garnier.
Le patronyme (de) Garnier suivi d'un nom de terre est porté par de nombreuses familles françaises, dont certaines sont nobles et/ou subsistantes.
Famille Garnier (Lyonnais)
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La famille Garnier est une famille subsistante "GARNIER des GARETS" d'origine bourguignonne[1], anoblie (confirmée) en 1644 avec anoblissement en tant que besoin, maintenue en 1667[2]. Elle remonte sa filiation suivie à Pierre Garnier - dit le Bourguignon - vivant en 1459, échevin de Villefranche sur Saône, cité en 1450[3].
Cette famille est recensée dans l'armorial du Dauphiné avec les armes D'azur au chevron d'argent accompagné en chef de deux étoiles d'or.[4]
Cette famille a donné naissance à diverses branches qui, selon Jean-Baptiste de Courcelles (1820), bien qu'ayant des armoiries distinctes ne doivent pas être considérées comme étrangères l'une à l'autre car elles se sont divisées dans un siècle où les armoiries n'étaient pas bien fixées dans les maisons[5].
Famille Garnier des Hières et de Labareyre (Vivarais)
[modifier | modifier le code]La famille Garnier est une famille originaire du Vivarais. Bien que la majorité des généalogistes du XIXe siècle et du XXe siècle, dont Jules Villain, Nicolas Viton de Saint-Allais ou Camille Philippe Dayre de Mailhol la présentent comme affiliée à la famille Garnier (Lyonnais)[3],[6],[7], Marc Gauer la présente dans un document de 2015 comme originaire de Saint-Barthélemy-le-Pin, en Ardéche, et remontant sa filiation suivie à Guillaume Garnier, mort avant 1863[8].
Branche des Hières (éteinte)
[modifier | modifier le code]La branche des Hières est apparue vers 1640 et s'est éteinte en (1927-1974). À la suite de l'achat de la baronnie de Miraval en 1774, certains de ses membres s'auto-intitulèrent baron de Miraval[9].
Cette branche est recensée dans l'armorial du Vivarais avec les armes D’argent à un chevron de gueules accompagné en chef de deux roses de gueules, tigées et feuillées de sinople et en pointe de trois pals de sable.[10]
Branche de Labareyre (subsistante)
[modifier | modifier le code]Jacques Garnier (1673-1757), notaire royal à Vernoux-en-Vivarais, reçut la seigneurie de Labareyre à la suite de son mariage en 1692 avec Anne Marie Béguet et devint sieur de Labareyre[3],[11].
Leur fils, Jacques Garnier, avocat en parlement, marié en 1728 à Madeleine Borie, fut le père de Jean-Jacques Garnier, sieur de Labareyre, substitut du procureur général au parlement de Toulouse, marié en 1766 à Marie-Madeleine Carrière. Ils eurent trois fils, dont Alexandre Laurent Garnier de La Bareyre, colonel de la garde nationale, qui reçut un titre de baron héréditaire par lettres patentes du 16 janvier 1818, avec règlement d’armoiries : d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois étoiles d’argent, 2, 1; au chef du même, chargé de deux bandes de sinople, accostées de trois tourteaux du même, posé en barre.[12],[13]
Ce rameau est membre de l'ANF depuis 1989[14].
Famille Garnier de Chanron (Vivarais)
[modifier | modifier le code]La famille Garnier de Chanron est apparue avant 1464. Ses membres furent notaires royaux et chirurgiens[15],[13]. Selon Jules Villain, cette famille serait affiliée à la famille Garnier (Lyonnais)[3].
Famille Garnier de Montreau, de Salins du Vouchot
[modifier | modifier le code]La famille Garnier appelée famille Garnier de Montreau, de Salins du Vouchot par Henri Jougla de Morenas[16] et dont les membres furent qualifiés de seigneurs de Salins par Pierre-Paul Dubuisson[17] est une famille noble éteinte qui, selon Jean-Baptiste de Courcelles (1820) serait issue de la famille Garnier (Lyonnais)[5].
Cette famille maintenue noble en 1667, porte D'azur au chevron d'or accompagné de trois molettes de même.[réf. nécessaire]
Jougla de Morena lui donne également les armes D'azur à trois roses d'argent tigées et feuillées de même, ainsi que Ecartelé aux un et quatre d'azur à trois roses d'argent tigées et feuillées de même ; aux deux et trois d'azur au chevron d'or accompagné de trois molettes de même.[16]
Famille de Garnier des Garets (Beaujolais)
[modifier | modifier le code]La famille de Garnier des Garets est une famille subsistante de la noblesse française, originaire du Beaujolais, anoblie (confirmée) en 1644[18]. Sa filiation est suivie depuis 1492[15].
Elle compte parmi ses membres le général Ludovic de Garnier des Garets. Cette famille est membre de l'ANF depuis 1940[14].
Famille Garnier de La Boissière et de Boisgrollier (Poitou)
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Cette famille Garnier est une famille noble d'extraction, dont la filiation est suivie depuis 1517[16]. Elle est originaire du Poitou.
Branche de la Boissière (éteinte)
[modifier | modifier le code]La branche de la Boissière est apparue en 1643 lorsque Jacques Garnier est devenu seigneur de la Boissière.
François Garnier de Laboissière a été titré baron de la Boissière par Napoléon Ier, son fils, Pierre Garnier de La Boissière a été titré comte de la Boissière par Napoléon III.
Ses armes sont Gironné d'or et d'azur ; le cinquième giron, qui est d'azur, chargé d'une épée d'or.[19]
Branche de Boisgrollier (subsistante)
[modifier | modifier le code]La branche du Boisgrollier est fondée en 1554 par Guillaume Garnier. Ses membres étaient seigneurs du Grand Chenay, de Vignault puis de Boisgrollier.
- Garnier de Boisgrollier de Ruolz (subsistante : ANF 2013)[14].
Ses armes sont Gironné d'or et de gueules de douze pièces.[20]
Famille Garnier du Fougeray
[modifier | modifier le code]La famille Garnier du Fougeray est une famille bretonne anoblie en 1723 et éteinte en 1843.
Elle ne compte que deux membres connus, Yves (1689-1747) et son fils Jean-Baptiste[21].
Elle porte Parti d'or et d'argent à une étoile d'argent en bande brochant sur le parti accompagnée de 2 coquilles d'or, l'un en pointe et à dextre. l'autre en chef à senestre[16].
Famille Garnier de la Villesbret
[modifier | modifier le code]Famille subsistante maintenue en 1670 sur preuves de 1486, originaire de Champagne et établie en Bretagne. Elle porte d'Argent à trois haches d'armes de sables[7]. Elle a été admise à l'ANF en 1973[14].
Famille Garnier de Falletans
[modifier | modifier le code]Famille subsistante originaire de Dôle (Franche-Comté). Elle a été admise à l'ANF en 1982[14].
Elle porte D'azur à l'agneau pascal d'argent, la bannière chargée d'une croix de gueules, alias D'azur à trois épis d'or, issant d'une terrasse de sinople et sommés d'un croissant d'or et a pour devise "Sic clam et palam"[7].
Familles du Dauphiné
[modifier | modifier le code]Famille de Garnier (Crolard et Charpenay)
[modifier | modifier le code]La famille de Garnier est une famille d'extraction reconnue noble en 1468 et ayant pour fief les maisons fortes de Crolard et de Charpenay[22].
Cette famille est recensée dans l'Armorial du Dauphiné avec les armes De gueules à la licorne passante d'argent; un chef d'or chargé de trois roses d'azur.[22]
Famille Garnier (1680)
[modifier | modifier le code]La famille Garnier est une famille anoblie par charge en 1680[22].
Elle est recensée dans l'armorial du Dauphiné avec les armes De gueules à la gerbe d'or mise en pal.[22]
Familles de Provence
[modifier | modifier le code]- L'armorial général de France (Provence) donne les armes de Joseph de Garnier, prieur du lieu d'Aurel[23].
- Famille de Garnier (de Pierrevert)[24].
- Famille Garnier (de Manosque)[25].
- Famille de Garnier (de Suilhans)[26].
- Famille de Garnier de Rousset[27].
- Famille Garnier (de Brignolles et de Courtignac), famille bourgeoise[28].
Familles de Bretagne
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- Garnier de La Barillière.
- Garnier Kernault de Kerigan.
- Garnier du Plessix.
- Garnier de La Villesbret (subsistante : ANF 1973).
- Garnier des Aubrays et de l'Hermitage[29],[30].
Familles du Vivarais
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Famille Garnier, vicomte de Montravel -
Famille Garnier, curé de Boulieu
Autres provinces
[modifier | modifier le code]Autres familles[16] :
- Garnier de Falletans (Franche-Comté) (subsistante : ANF 1982)[14].
- Garnier de Farville (Ile-de-France).
- Garnier de Toulonjon dit Toulongeon (Bourgogne)
- Garnier de Chambroy (Échevin de Lyon).
-
Blason de la famille Garnier de Chambroy
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Références
[modifier | modifier le code]- Claude VIGOUREUX "Histoire d'une famille provinciale aux Temps Moderne" 1988.
- Nicolas GUERRE "Noblesse 2001".
- Jules Villain, La France moderne : Drome et Ardèche, (lire en ligne), p. 442.
- Gustave de Rivoire de La Bâtie, Armorial de Dauphiné : contenant les armoiries figurées de toutes les familles nobles et notables de cette province, accompagnées de notices généalogiques complétant les nobiliaires de Chorier et de Guy Allard, Lyon, Imprimerie Louis Perrin (réimpr. 1969 (Allier, Grenoble)) (1re éd. 1867), 821 p. (lire en ligne), p. 260-261.
- Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire universel de la noblesse de France, Paris, Au Bureau général de la noblesse de France, (lire en ligne)
- Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire Universel de France (lire en ligne [PDF]), p. 203.
- Camille Philippe Dayre de Mailhol, Dictionnaire de la noblesse française (lire en ligne), p. 1278 - 1279
- Marc Gauer, Histoire et généalogie de la famille Garnier des Hieres et de Labareyre, 2015, page 4 (lire en ligne).
- Jules Villain, La France moderne : Drome et Ardèche, (lire en ligne), p. 445.
- Florentin Benoît d'Entrevaux, Armorial du Vivarais, Privas, Impr. centrale, (BNF 35451200, via euraldic.com).
- Marc Gauer, Histoire et généalogie de la famille Garnier des Hieres et de Labareyre, 2015, page 27 (lire en ligne).
- Vicomte Albert Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle, Tome 3, H. Champion, 1903, page 127 (lire en ligne).
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. XX. Gaa-Gau., t. 1-20, Évreux, Impr. C. Hérissey, (lire en ligne), p. 161-163p. 161-163&rft_id=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112013f/f165.image.r&rfr_id=info:sid/fr.wikipedia.org:Familles (de) Garnier">.
- Page « La table des familles » (lire en ligne).
- Jules Villain, La France moderne : Drome et Ardèche, (lire en ligne), p. 447.
- Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, vol. 4, Société du Grand armorial de France, (lire en ligne [PDF]), Tome 4 "Garnier", pages 106-109.
- Pierre-Paul Dubuisson, Armorial des principales maisons et familles du royaume, particulièrement celles de Paris et de l'Isle de France avec l'explication de tous les blasons par M. Dubuisson [et Gastelier de la Tour], chez H.L Guérin et L. Fr. Delatour, Laurent Durand, la veuve J.B.T. Le Gras, (lire en ligne)
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, 2007
- J.-B. Rietstap, Armorial général, t. I, , p. 744
- René Pétiet, Armorial poitevin, , p. 67
- « Jean Baptiste Yves.0 Garnier du Fougeray », sur roglo.eu (consulté le )
- Gustave de Rivoire de La Bâtie, Armorial de Dauphiné : contenant les armoiries figurées de toutes les familles nobles et notables de cette province, accompagnées de notices généalogiques complétant les nobiliaires de Chorier et de Guy Allard, Lyon, Imprimerie Louis Perrin (réimpr. 1969 (Allier, Grenoble)) (1re éd. 1867), 821 p. (lire en ligne), p. 261-263.
- Hozier, Armorial de Provence (lire en ligne), p 365.
- Charles René d'Hozier, Armorial général de Provence (lire en ligne), p 353
- Charles René d'Hozier, Armorial général de Provence (lire en ligne), p 354
- Hozier, Armorial de Provence (lire en ligne), p 1123.
- Hozier, Armorial de Provence (lire en ligne), p 1812.
- Hozier, Armorial de Provence (lire en ligne), p 924, 927, 958, 959, 962, 969.
- Hozier, Grand Armorial de France (lire en ligne)
- Hozier, Grand Armorial de France (lire en ligne)
- Hozier, Grand Armorial de France (lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, 2007, page 90
- Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, vol. 4, Société du Grand armorial de France, (lire en ligne [PDF]), p. 110-112
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, vol. XX, Gaa-Gau., Évreux, Impr. C. Hérissey, (lire en ligne), p. 161-163
