Famille de Maillard
Famille de Maillard | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | D'argent à trois pommes de pin d'azur | |
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Devise | « Fidèle quand même »[réf. nécessaire] | |
Branches | Maillard de la Faye (éteinte) Maillard de la Combe |
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Période | 1486 ou 1567 - à nos jours | |
Pays ou province d’origine | Périgord | |
Allégeance | Royaume de France | |
Fiefs tenus | Lafaye Lacombe |
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Charges | Procureur du roi Conseiller général |
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Fonctions militaires | Gardes du corps du Roi Lieutenant-colonel régiment de Bresse-infanterie Volontaires royaux pendant les Cent-Jours Chevalier de l'Ordre de Malte |
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Récompenses militaires | Ordre de Saint-Michel (Ordre du Roi) Ordre royal et militaire de Saint-Louis Décoration du Lys Décoration du brassard de Bordeaux Chevalier de la légion d'honneur[réf. nécessaire] |
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La famille de Maillard (ou Mailhard de La Faye[1]) est une famille subsistante de la noblesse française, originaire du Périgord.
Histoire
[modifier | modifier le code]Dans sa notice généalogie sur la famille de Maillard dans Essais généalogiques périgourdins, Aymard de Saint-Saud écrit que l'origine des Maillard est impossible à préciser mais que des notes du chartrier de la famille disent qu'elle est originaire de Bretagne et que Laurent de Maillard, issu de la noble maison de Lanouemaillard, était seigneur de la Vauxpitou, à 5 lieues de Rennes et avait comme frère cadet Rolland qui vint s’établir au Puy-de-Magnac (Charente) vers la fin du XIVe siècle dont la postérité conserva le fief jusqu'en 1559[2]. Il ajoute qu'une note du début du XIXe siècle provenant du château de la Faye, indique par une supposition gratuite une parenté avec une famille du même nom des environs de Nantes[2].
Gontran du Mas des Bourboux écrit lui aussi que des notes de cette famille rapportent qu'elle serait issue de Bretagne au XIIIe siècle et serait venue s'installer en limite du Périgord et de l'Angoumois au XIVe siècle[3].
Lors des grandes recherches de noblesse débutées en 1666 un jugement de condamnation pour usurpation de noblesse précéda, en 1667, un jugement de confirmation de noblesse d'extraction, rendu le 5 mai 1668 en faveur de Jean de Maillard seigneur de Lacombe, de la Sauguye et de Nenchères[2].
Gontran du Mas des Bourboux écrit à ce sujet : « D'abord condamnés ils furent maintenus dans leur noblesse d'extraction le 5 mai 1668. En fait, l'affaire ne fut achevée que lors de la seconde recherche de noblesse au cours de laquelle, le 12 mars 1704, Guy-Raymond de Maillard reçut de l'intendant de Guyenne, une décharge. Auparavant, le 14 juin 1702, il avait été convoqué au ban de la noblesse du Périgord.»[3]. Cet auteur fait remonter la noblesse de cette famille à l'année 1486[3]. Il ajoute que l'un des membres de la branche cadette, subsistante de nos jours, a exercé la charge de procureur de Nontron et un autre celle de maître de forges, ce qui pourrait peut-être expliquer la condamnation[3].
Régis Valette écrit que la famille de Maillard est une famille du Périgord de noblesse d'extraction sur preuves de 1567[4].
Branches
[modifier | modifier le code]La famille de Maillard se divisa en deux branches principales : la branche de Maillard de Lafaye dite « marquis de Lafaye »[5] qui s'est éteinte en 1920 en la personne d'Edmond de Maillard de La Faye et la branche de Maillard de Lacombe (ou de La Combe[6]) dite à partir du XIXe siècle « comte de Maillard de Lacombe »[7] et « comte de Maillard de Taillefer »[8]. Une autre branche dite de Maillard de Marafy s'est éteinte en 1903[9].
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Jean de Maillard, écuyer, seigneur de La Vocarie puis de La Faye et de La Sanguie, colonel des gens de pied[6] de la ville d'Angoulême (première moitié du XVIe siècle)[3] ;
- Honorable homme monsieur maître Dauphin de Maillard, procureur du roi de Navarre dans la châtellenie de Nontron (seconde moitié du XVIe siècle)[3] ;
- Jean de Mailhard, nommé conseiller au présidial de Guyenne en 1598[10] ;
- Jean de Maillars, chevalier de l'Ordre de Saint-Michel (fin du XVIe siècle)[10] ;
- Jean de Maillard, écuyer, seigneur de la Combe, maître de forges (XVIIe siècle)[3] ;
- Jean de Maillard, écuyer, seigneur de Lafaye, nommé en 1652 capitaine-gouverneur du château de Mareuil ;
- François de Maillard, né en 1733, officier de carabiniers, chevalier de l'ordre de Malte, et chevalier de l'Ordre de Saint-Louis [10];
- Pierre de Maillard, seigneur de Lacombe, garde du corps du roi de 1755 à 1764, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis ;
- Thibaud de Maillard, dit M. de La Mitonie, né en 1766, lieutenant-colonel d'infanterie au régiment de Bresse, décoré des croix de Saint-Louis et de la Légion d'honneur[10];
- Charles-François de Maillard, dit marquis de Lafaye, lieutenant-colonel au régiment d'infanterie de Bresse. S’étant porté à la tête des volontaires royaux de la Nizonne en 1814, il reçut la décoration du Lys et la Décoration du brassard de Bordeaux[10];
- Edmond de Maillard-Lafaye, conseiller général de la Dordogne et maire de Saint-Sulpice-de-Mareuil (seconde moitié du XIXe siècle)[6] ;
- Albéric René de Maillard de Lacombe, capitaine au 116e régiment d'infanterie, mort au combat en Belgique le 22 août 1914[10]
- Marie-Élisabeth de Maillard, dame d’honneur de la princesse Geneviève d'Orléans (1901-1983) (cette princesse appartenait à une branche puînée de l'actuelle maison d'Orléans)[10] ;
- Jean de Maillard (1951), magistrat.
Possessions
[modifier | modifier le code]Les Maillard furent seigneurs ou sieurs de Beaussac, Bonrecueuil, Lacombe (en Beaussac), Lafaye (en Saint-Sulpice-de-Mareuil), Marafy, Nenchères, Piacaud[11].
Armes et devise
[modifier | modifier le code]D'argent à trois pommes de pin d'azur[1],[12],[13]
L'armorial de la noblesse du Périgord parle aussi D'azur à trois pommes de pin d'or[6], et le Grand armorial de France évoque une variante d'azur à trois pommes de pin d'argent[1] .
Devise : « Fidèle quand même »[réf. nécessaire]
Alliances
[modifier | modifier le code]Les principales alliances de la famille de Maillard sont: de Puyzillon (1486), de Roysson (1518), Jay de Beaufort (1555), Roux (1596), de Camain (1634), de Vassoigne (1683), de Galard-Béarn (1724 et 1757), de Chancel de la Chalupie (1791), de Tessières (1834), de Laulanié de Sainte-Croix (1872) (branche de Lafaye), Moreaux de Servanches (1786), de Salignac de Combaronnie (1821) (branche de Marafy), de La Croix (1564 ou 1566), de Malet de La Jorie (1606), de Fayard (1634), de Pindray (1715), de Lageard (1668), de Reynier (1696), de Conan (1730), Moreau de Villejalet (1771), Moreau de Montcheuil (1799), de Tryon (1835), de Nanclas (1840), de Labroue de Vareilles (1839), de Barbarin (1867), Estourneau de Latouche (1868), de Larmandie (1873 et 1875), de Money d'Ordières (1875), de Taillefer (1895), Pighetti de Rivasso (1898), Rothé (1907), Peffault de Laour (1910), Fouché de Corn (1910), de Montrognon de Salvert (1920) Ofalibourg (1928), de Riverieulx de Varax (1928) (branche de Lacombe)[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- H. Jougla de Morenas, Grand armorial de France, t. IV, , p. 503
- Aymard de Saint-Saud, Essais généalogiques périgourdins, Paris, 1934, pages 2 et 3 (présentation en ligne).
- Gontran du Mas des Bourboux, L'ancienne noblesse du Périgord subsistant en Dordogne, 2001, édition Pilote 24, Périgueux, pages 205 à 207.
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, 2002, page 131.
- Aymard de Saint-Saud, Essais généalogiques périgourdins, Paris, 1934, page 12 (présentation en ligne).
- Alfred de Froidefond de Boulazac, Armorial de la noblesse du Périgord t. I, Périgueux, Impr. de la Dordogne, , 540 p. (ISBN 9782862762876), p. 321
- Aymard de Saint-Saud, Essais généalogiques périgourdins, Paris, 1934, page 26 (présentation en ligne).
- Charondas, A Quel titre? volume 37, 1970 (présentation en ligne).
- F. de Saint-Simom, Dictionnaire de la noblesse française, supplément, 1977, page 262.
- de Saint-Saud, Essais généalogiques périgourdins, Paris, 1934, pages 6 à 34.
- Aymard de Saint-Saud, Essais généalogiques périgourdins, Paris, 1934, page 5.
- Ch. d'Hozier, Armorial général de France : dressé en vertu de l'édit de 1696, t. XIII (Guyenne) (lire en ligne), p. 386
- Ch. d'Hozier, Armorial général de France : dressé en vertu de l'édit de 1696, t. XIII (Guyenne) (lire en ligne), p. 403
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Aymard de Saint-Saud, Essais généalogiques périgourdins, Paris, Librairie Georges Saffroy, , 384 p. (lire en ligne), p. 1-34 ;
- Gontran du Mas des Bourboux, L'ancienne noblesse du Périgord subsistant en Dordogne, édition Pilote 24, Périgueux, 2001, pages 205 à 207 ;
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, 2002, page 131 ;
- Sigillographie du Périgord par Ph. de Bosredon, page 139;
- Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 4, page 503 ;
- Arthur de la Borderie, Œuvres Françaises d'Olivier Maillard (sermons et poésies), 1877 ;
- Amédée Matagvin, La Noblesse du Périgord en 1789, page 145 ;
- État nominatif des pensions sur Le Trésor royal, volume 4, page 11 ;
- Alfred de Froidefond, Armorial de la noblesse du Périgord, page 321 ;
- Le Bulletin héraldique de France de 1893, volumes 7 à 8, page 590 ;
- Jean-Baptiste de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, 1825, page 47 ;
- Edmond Peyronnet, Les anciennes forges de la région du Périgord, 1958, page 337 ;
- Jean-Paul Larrivière, Les gardes d'honneur de la Dordogne sous le Premier Empire, 1805-1814, page 273 ;
- Georges Marbeck, Un crime de braves gens: Hautefaye, 2012, page 152 ;
- État présent de la noblesse française, 1866, page 57 ;
- Louis de La Rocque, Catalogue des gentilshommes de Périgord Aunis, Saintonge, 1864 ;
- Archives privées du château de la Faye. Recueil sur la Maison de Maillard de Lafaye originaire de Bretagne, XVIIIe siècle.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Armorial des familles du Périgord
- Liste des familles subsistantes de la noblesse française (L à Z)
- Liste des familles de la noblesse française d'Ancien Régime (L à Z)
Liens externes
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