Famille Lequime
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La famille Lequime est une famille belge et française contemporaine, issue de Pierre Lequime (1677-1741), échevin d'Henripont, et de Marguerite Scouman. Leur descendance a formé deux branches. L'une est issue de Jean-Baptiste Lequime (1732-1796), mayeur de la seigneurie d’Ottignies (Naast), homme de fief sur plume, propriétaire à Horrues, et a donné le baron Lequime en 1965. L'autre a été admise à la bourgeoisie de Bruxelles le 21 juin 1730[1], dans le chef de Nicolas-Joseph Lequime (1702-1744).
Historique
[modifier | modifier le code]Jean Le Kime, né à Rebecq le , est cité « sergent au bailliage d'Henripont et […] en 1660 et 1692 ». En 1676, il est « propriétaire d’une maison assise sur un bonnier de paschy, tenant au chemin allant de Braine à Ronquières ». Il est qualifié « d’échevin, en juin 1687 ». Il épousa à Rebecq, le , Marie Dugailly, née à Rebecq le , fille de Mathieu Dugaillie et de Jeanne Brougnon[2].
Leur petit-fils Pierre Lequime (1677-1741), échevin d'Henripont et époux de Marguerite Scouman, est l'ancêtre commun des deux branches de la famille. Il est propriétaire d'une terre appelée « Miroir des hommes » en 1707. Marguerite Scouman est la fille de Pierre Scouman, clerc marguillier d'Henripont de 1690 à 1734[3], homme de fief de la Cour féodale de Henripont[a],[4].
Nicolas Joseph Lequime, fils des précédents, né à Braine-le-Comte le et mort à Bruxelles Saint-Géry le , époux de Marie-Jacqueline Labiois, est le frère ainé de Jean-Jacques Lequime.
Branche de Bruxelles
[modifier | modifier le code]- Armoiries : non connues.
La branche devenue bruxelloise s'était d'abord établie à Aubry, près de Valenciennes[b].
- Jean-Jacques Lequime, né le à Henripont (Hainaut) et mort le à Aubry, « brigadier des gardes des bois du Duc d'Arenberg à la Petite Franche Forêt de Raismes près d'Aubry[5] », qui a épousé le à Raismes, Marie-Françoise Patin, née le à Aubry et morte le . De leur union sont issus dix enfants, parmi lesquels :
- Jean-Chrysostome Lequime, né en 1732, fut échevin d'Aubry en 1770 et 1772 et lieutenant-mayeur en 1776 et 1778 ;
- Pierre-François LeQuime, né en 1736, nommé maire d'Aubry en 1790, qui épousa Constance Demory, fille de Pierre-François, censier du château d'Aubry.
- Jacques-Joseph-Sébastien (qui signe Joseph Le Quime), né en 1744, bourgeois de Bruxelles le [6], avec mention « porcelaine », et qui avait épousé en 1769 Catherine Petit (1746-1794). Courtier, chaussée de La Madeleine, caissier du Grand et Petit Spectacle de Bruxelles (théâtre de la Monnaie et du Vaux-Hall), actionnaire puis syndic de la Faïencerie royale de Montplaisir[7]; actionnaire pour l’exploitation de mines de plomb, charbons et autres minéraux de Sirault, démocrate, partisan de Vonck, il fut représentant du Peuple[8] à Bruxelles en 1792, dont :
- Antoine Lequime (1783-1827), pharmacien du Roi et de la Reine à Bruxelles, époux de Jeanne Dutalis, sœur de l'orfèvre Joseph Germain Dutalis (1780-1852), et grands-parents du peintre Alphonse Asselbergs ;
- François-Joseph Lequime (1770-1848), officier[9], sous-lieutenant dans l'armée des Patriotes (Armée belgique) en 1790 sous le commandement du général Van der Mersch ; capitaine au 1er régiment belge, puis au 3e bataillon des chasseurs-tirailleurs de l'Armée française du Nord ; il démissionna le (16 pluviose an VII), après trois campagnes, pour se marier. Commis de négociant (1804), puis fonctionnaire affecté successivement aux Départements de l'Intérieur (où il fut notamment « chef de bureau des cultes de 1831 à 1840[10] ») et de la Justice, jusqu'au moment de sa mise à la retraite, en vertu de l'arrêté royal du ; cité en 1812 comme rentier, époux de Françoise Adrienne Deglimes (1770-1819)[11], domicilié Son 7 Montagne de la Cour 1108. Vraisemblablement est-ce lui, son frère étant à l'époque étudiant à Nantes, qui s'identifie avec le « Lequime » sans prénom qui fut membre fondateur de la Société de peinture, sculpture et architecture de Bruxelles en 1804. De leur union :
- Adèle Lequime (1796-1886), épouse en 1818 d'Henri Harpignies (1790-1870), industriel sucrier (administrateur et actionnaire des forges de Denain), dont Henri Joseph Harpignies (1819-1916), peintre paysagiste, de l'École de Barbizon ;
- Joseph-Émile Lequime (1802-1886), professeur de médecine, Il reçut le 25 décembre 1876 du pape Pie IX les insignes de commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand en reconnaissance des soins et de l'assistance prêtés avec un noble désintéressement aux membres de la nonciature apostolique en Belgique[12];
- Georges Lequime (décédé le 22 février 1948) épousa Marthe Schelfhoudt (dont descendance)
- Adolphe Lequime, né à Bruxelles le (23 Brumaire an XIII)[13], mort en 1883, médecin et industriel dont pour petit-fils :
- Émile Lequime (1862-1942), général français, commandeur militaire du Palais Bourbon.
Branche du baron Lequime
[modifier | modifier le code]- Armoiries : « D'or au chevron accompagné de trois cœurs en flamme, le tout de gueules »
Pierre Lequime (1677-1741), échevin d'Henripont, et Marguerite Scouman eurent également pour fils :
- N. Lequime, dont :
- Jean-Baptiste Lequime (1732-1796), mayeur de la seigneurie d’Ottignies (Naast (Belgique)), propriétaire à Horrues, homme de fief sur plume auprès de la cour féodale du Hainaut le , époux de Germaine Hachez (1748-1835), dont :
- N. Lequime, dont :
- Pierre Lequime, époux de Clarice Pourbaix, dont :
- Victor Lequime (1844-1911), architecte et entrepreneur de construction (il construisit notamment le château Miette à Houdeng, les bâtiments des écoles primaires et secondaires de Houdeng ainsi que des maisons ouvrières du charbonnage de Bois-le-Duc). De son union avec Marie-Thérèse Tamigniaux, est né :
- Victor Lequime (1874-1972), docteur en médecine à Bruxelles, créateur de la Société Médico-chirgucale du Hainaut, Commandeur de l'ordre de la Couronne[14], épousa Rachel Hiard, fille de Paul Hiard (1860-1904), industriel, cousine germaine de Victor Maistriau, ancien Bourgmestre de Mons, ministre d'État et du baron Evence Coppée I (1851-1925), fondateur des Hauts Fourneaux de Belgique. De leur union sont issus :
- baron (1965) Jean Lequime, cardiologue, professeur à l'Université royale de médecine de Bruxelles, ancien président de l'Académie royale de médecine, branche noble éteinte ;
- Pierre Lequime (1913-1990), médecin généraliste et urologue bruxellois, chef de Service des Établissements pénitentiaires de la Ville de Bruxelles[15].
- Victor Lequime (1874-1972), docteur en médecine à Bruxelles, créateur de la Société Médico-chirgucale du Hainaut, Commandeur de l'ordre de la Couronne[14], épousa Rachel Hiard, fille de Paul Hiard (1860-1904), industriel, cousine germaine de Victor Maistriau, ancien Bourgmestre de Mons, ministre d'État et du baron Evence Coppée I (1851-1925), fondateur des Hauts Fourneaux de Belgique. De leur union sont issus :
- Victor Lequime (1844-1911), architecte et entrepreneur de construction (il construisit notamment le château Miette à Houdeng, les bâtiments des écoles primaires et secondaires de Houdeng ainsi que des maisons ouvrières du charbonnage de Bois-le-Duc). De son union avec Marie-Thérèse Tamigniaux, est né :
- Pierre Lequime, époux de Clarice Pourbaix, dont :
- N. Lequime, dont :
- Jean-Baptiste Lequime (1732-1796), mayeur de la seigneurie d’Ottignies (Naast (Belgique)), propriétaire à Horrues, homme de fief sur plume auprès de la cour féodale du Hainaut le , époux de Germaine Hachez (1748-1835), dont :
Familles homonymes
[modifier | modifier le code]Le nom Lequime, Le Kime, etc., est un sobriquet wallon qui est porté par de nombreuses familles sans liens de parenté[c].
Publications
[modifier | modifier le code]- Catalogue de tableaux modernes formant la collection du Docteur Jules Lequime , Galerie du Congrès, Bruxelles, 1892
- Gustave Van Zype, Collection Lequime , (1re partie) ou premier catalogue de la célèbre série de tableaux (dont hérita Georges Lequime) mise en vente en la Galerie Giroux, 22 avril 1921. La seconde vente y eut lieu les 1 et 2 mai 1923 et fit l'objet d'un autre catalogue illustré dont l'auteur non identifié a signé P. C.
- Georges Lequime, Le plus beau pays… Notes sur l'Hindoustan, Bruxelles, G. Van Oest, 1928.
- Léon Lequime, Secrets de Rubens[16] Il entretenait une correspondance avec James Ensor. Celle-ci fut partiellement publiée.
- Brochures de l' Association familiale Lequime ... Lekime, ancien membre de la F.A.F. (Fédération des Associations de familles) devenue Fédération Royale des Associations de familles (F. R. A. F.)
- Nelson Lekime, Au temps d'un prince qui dota Bruxelles du premier Théâtre de la Monnaie, Ch. I des Cahiers Léopoldiens, série II, n°2, du 15 février 1961, Bruxelles, pages 2 à 10.
Brochures musicales :
- Ce matin Ma Jeanne est morte ! , Paroles et musique de Alb. (Albertine ?) Lequime, Propriété de l'auteur
- Douce consolation, Musique de Alb. Lequime, Maison de Aynssa - Maison E. De Saedeleer & E. Possoz, successeurs, Éditeurs de musique, Bruxelles, s. d.
- Mais je refuserais Si vous me commandiez de ne plus vous aimer ! Paroles de Paul Max (1884-1945) et musique de Alb. Lequime.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Il est témoin le de l'acte par lequel François-Pierre de Bouloigne, procureur de Alphonse, prince de Berghes, releva la seigneurie de Feluy devant la dite Cour féodale.
- Cette famille ne descend pas de Nicolas Joseph Le Quime né à Naast en Hainaut, mercier en gros (groote cremerij) reçu bourgeois le .
- Un Adrien LeKim cité comme bourgeois d’Enghien avant 1706, année où il donne en location à Josse Poplemont, « pour 40 florins l’an, une maison avec ses dépendances, sise au Marché, tenant à la Fontaine d’Or et à Cornil Vander Kelen » d'après : « Généalogie de la famille de Poplemont », dans Brabantica, t. I (1956), p. 132 ; Jean-Baptiste Le Kimme est cité bourgeois de Hal, le . Plusieurs de ses membres ont rempli les fonctions de mayeurs ou d'échevins en France comme dans le Hainaut : Christophe LeQuime (1691-1747), mayeur d'Henripont ; deux membres ont été nommés par la Cour féodale du Hainaut en qualité d'hommes de fief sur plume (équivalent de notaire) : Jacques Lekime, né à Henripont le et Jean-Baptiste Lequime, né à Naast le , y mort le 16 janvier 1796, censier et mayeur de la seigneurie d’Ottignies (Naast).
Références
[modifier | modifier le code]- Jan Caluwaerts et Hugo Simonart, Bourgeois de Bruxelles 1695-1795, Louvain, 2000, p.355
- Notes de l'abbé Jous[source insuffisante].
- Mémoires de la société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, 1893, p. 244.
- Corneille Stroobant, Histoire de la commune de Feluy, 1858, p. 344.
- acte de décès du 24 mars 1730 à Aubry, signé frère Nicodème, religieux de Vicogne, J.[ean] C.[hrysostome] Lequimme, Isidore Lebrun. réf. D 384.
- Jan Caluwaerts et Hugo Simonart, Poorters van Brussel-Bourgeois de Bruxelles (1695-1795), vol III, p.355, payant 108 de droits et 3-10 florins de frais d’inscription, étant domicilié au Bergh van het Hof (Montagne de la Cour).
- Louis Robyns de Schneidauer et Jean Helbig, Contribution à l'histoire du château et de la manufacture impériale et royale de porcelaine de Monplaisir de Schaerbeek, De Sikkel, Anvers, 1942
- Alexandre Henne et Alphonse Wauters, Histoire de la Ville de Bruxelles, vol. II, Bruxelles, 1969, p. 354, note 2 : « Joseph Lequime, père, courtier ».
- Major Eugène Cruyplants, Dumouriez dans les ci-devant Pays-Bas autrichiens, t. II, p. 515.
- Almanach royal de Belgique sous la domination autrichienne (1831-1840), 1864 (p. 320)
- Deglimes : Antoine Massin, Bruxelles. Qui est qui en 1812, tome II, Bruxelles, 1997, p.570. Elle était la sœur du poète latin Jacques-Joseph Deglimes et la nièce de Pierre De Glimes, peintre belge, connu pour son portrait de Henri-Charles Van der Noot ; Musées royaux des Beaux-arts de Belgique, Bruxelles, Catalogue inventaire de la peinture ancienne, 1984, p. 120 et Dictionnaire des peintres belges du XIVe siècle à nos jours, t.I, Bruxelles, La Renaissance du livre, 1995, p. 277.
- Eugène De Seyn, Dictionnaire des Ecrivains belges, page 1205
- Acte de naissance, Bruxelles : « Jean Adolphe Lequime, né le 23 Brumaire an XIII, fils de François Joseph Lequime, commis de Négociant, et d'Adrienne Françoise De Glimes, rue des Sols, section VII, n° 1275. Les témoins sont Pierre Van Dievoet, artiste [musicien], demeurant à Saint-Josse-ten-Noode, 23 ans, et Ferdinand-Marie Delvaux, peintre, âgé de 22 ans, rue d'Or. ». Concernant le témoin le peintre Ferdinand-Marie Delvaux, lire : Alain Jacobs, « Les dessins de Ferdinand-Marie Delvaux aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique : l'analyse de l'œuvre graphique du peintre et premier essai de catalogue raisonné », Bulletins des Musées Royaux des Beaux-Arts de Bruxelles, 1992-1993/1, 41e et 42e années, p. 97-125. Concernant le témoin Pierre Van Dievoet, artiste musicien, né à Bruxelles le 29 septembre 1781, mort célibataire vers 1825, fils de Pierre-Jacques-Joseph Van Dievoet, négociant en lin et fabricant de cotonnettes, doyen de la Corporation des marchands de toile en gros en 1788 et franc-maçon membre de la Loge de "La constance de L'Union", demeurant Langeridderstraet, né le 17 mai 1748 et décédé en son domicile à Saint-Josse-ten-Noode le 21 novembre 1828 (acte de décès no 56 du 23 novembre) et d’Anne-Marie Meskens. Pierre Van Dievoet est cité notamment comme interprète de Mozart: Henri Vanhulst, Belgique, professeur à l'Université libre de Belgique, "La diffusion de la musique de Mozart à Bruxelles avant 1816", dans Mozart: les chemins de l'Europe : actes publiés par Brigitte Massin, p. 166: "Liste chronologique des œuvres de Mozart exécutées à Bruxelles lors de concerts (avant 1816) : 2 janvier 1804. Finale de la Flûte enchantée (Société des Amateurs de Musique), musique de Mozart; par Mlle Roelens, MM. Moris, Vandievoet (N. B. il s'agit de Pierre Van Dievoet), Dehoux et Drault.". Pierre Van Dievoet, "musicien, âgé de 30 ans, domicilié Section 8 -rue de la Madeleine 399- né à Bruxelles" est cité lors du recensement de 1812 (Antoine Massin, Bruxelles. Qui est qui en 1812, Bruxelles, 1997, tome II, p. 948. Voir aussi: Le Guide musical: revue internationale de la musique, volume 21: "Permets-moi, romance de Lamparelli, arrangée pour le violon avec variation et acc. d'un violon, alto et basse. À Anvers, au magasin de musique et d'instruments, chez Fridzeri. Gravé par P. Vandievoet…"
- « Jubilé du docteur Victor Lequime », in : Bull. Coll. médic., 1963, p. 296-297 ; 1969, p. 185.
- « À propos du priapisme aigu », Acta urologica, Belgica, vol. 19, Société belge d'urologie, 1950, pp. 381-387.
- Eugène De Seyn, Dictionnaire des Écrivains belges.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Branche de Bruxelles
[modifier | modifier le code]- A. Louant, Les Hommes de fief sur plume créés à la Cour féodale du Hainaut de 1566 à 1794 - Origine du notariat en Hainaut, in Tablettes du Hainaut, recueil I, p. 236, 242.
- Jan Caluwaerts et Hugo Simonart, Bourgeois de Bruxelles 1695-1795, tome III, Louvain, 2000, p. 355.
- Baron Fernand de Ryckman de Betz, Les de Ryckman, 500 ans d'histoire familiale, sociale et économique, 1952. (deux alliances Lequime-de Ryckman de Betz).
Branche du Baron Lequime
[modifier | modifier le code]- Discours lors des 50e, 60e, 65e et 70e anniversaires de pratique médicale de Victor Lequime : docteur Hubinont, président de l'Union professionnelle des médecins du Hainaut (1959); professeur De Moor, professeur de chirurgie à l'université de Bruxelles ; Jean van den Branden, président de l'Académie royale de Médecine de Belgique (1963); professeur Colinet, président du Collège des médecins de l'agglomération bruxelleoise (1969).
- Baron Lequime, « Mémorial Nelson Lekime », in Annales de la Société des bibliophiles et iconophiles, 1965-1966, 16-19.
- Inauguration de la Bibliothèque de cardiologie Professeur Jean Lequime, Bruxelles, Éd. U.L.B., 1990.
- Michel Verwilghen, Le mythe d’Argenteuil : demeure d'un couple royal, 2006, p. 362, 375, 314. En particulier à propos des relations entre le roi, la princesse Lilian et le professeur Jean Lequime.
- Blaise d'Ostende-à-Arlon, Noblesse belge d'aujourd'hui, 1967.
- Jean-Michel Bruffaerts, La princesse Lilian et sa fondation cardiologique, Bruxelles, Museum Dynasticum, 2003, p. 26-56.
Articles connexes
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