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Exposition universelle de 2000

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Expo 2000
Expo 2000
Pavillon allemand.
Général
Type-BIE Universelle
Catégorie Expo internationale enregistrée
Thème Homme, nature, technologie : un nouveau monde se fait jour
Bâtiment Expo 2000 Dach Holzkonstruktion
Surface 160 hectares
Fréquentation 18 100 000 de
Commissaire général Birgit Breuel
Participants
Nombre de pays 180
Organisations 2
Localisation
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Ville Hanovre
Site Kronsberg
Coordonnées 52° 19′ 18″ nord, 9° 48′ 44″ est
Chronologie
Candidature 1988
Attribution
Date d'ouverture
Date de clôture
Éditions Universelles
Précédente Exposition universelle de 1992 , Séville
Suivante Exposition Universelle de 2005 , Aichi
Éditions spécialisées
Précédente Exposition spécialisée de 1998 , Lisbonne
Suivante Exposition spécialisée de 2008 , Saragosse
Éditions horticoles
Précédente Exposition horticole de 1999 , Kunming
Suivante Exposition horticole de 2002 , Haarlemmermeer
Géolocalisation sur la carte : Basse-Saxe
(Voir situation sur carte : Basse-Saxe)
Expo 2000
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
(Voir situation sur carte : Allemagne)
Expo 2000

L'Expo 2000 est la 62e exposition universelle qui s'est déroulée à Hanovre, dans le land de Basse-Saxe en Allemagne, du 1er juin au 31 octobre 2000[1].

La ville d'Hanovre est sélectionnée le 13 juin 1990 par le Bureau international des expositions à 21 voix contre 20 pour la ville de Toronto. À noter que la RDA et la RFA ont eu un vote chacun, la réunification n'étant pas encore complète. L'expo doit représenter la réunification des deux Allemagne[2]. La ville bénéficie d'un budget de 7 milliards de DM pour les travaux[3]. Un reférendum local mené en 1992 révèle que 48,5 % des habitants de la ville sont contre l'organisation de l'expo[4]. Les États-Unis refusent de participer à l'évènement[2].

Déroulement

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L'Expo 2000 est installée dans le quartier du parc des expositions de la ville de Hanovre. La commissaire générale est Birgit Breuel, ancienne coordinatrice de la rénovation de groupes industriels après la chute du mur de Berlin.

Le thème de l'exposition est « Homme, nature, technologie : un nouveau monde se fait jour ». 170 hectares y sont consacrés[5]. 173 pays participent à l'évènement et 700 projets modèles à travers le monde sont organisés en parallèle[6].

L'évènement rencontre un petit engouement médiatique lorsque la photo du prince Christian de Hanovre urinant contre le pavillon turc circule dnas la presse[6].

Le pavillon français est réalisé en partenariat avec un groupe d’articles de sports (Decathlon[6]) qui doit reprendre ensuite le bâtiment pour en faire un magasin. Ceci explique le peu d’intérêt architectural du pavillon de la France.[réf. nécessaire]

Les pavillons les plus remarqués sont ceux des Pays-Bas avec ses différents étages thématiques, le palais ouvragé du Népal conçu par des centaines d'artisans, le palais du Yémen, l’innovation originale des pays baltes, le palais merveilleux des Émirats arabes unis, etc.

Le pavillon japonais est entièrement fait de papier[6]. Il est prévu que trois quarts des pavillons soient démontés après l'évènement et remontés dans d'autres pays[5].

La plus grande place du monde est construite à la conjonction de tous les espaces d'exposition. Le plus grand pont piéton d'Europe est également bâti pour l'occasion[5].

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Bien qu'elle soit d'une superficie supérieure aux Expositions précédentes, elle ne rencontre pas un grand succès public[3]. Seule la moitié des 40 millions de visiteurs attendus est au rendez-vous[2]. À l'aube du XXIe siècle, cet échec jette le doute sur la perennité du concept des expositions internationales[2],[7]. Malgré un budget initial de 12 milliards de francs, l'Expo 2000 boucle ses comptes avec un déficit de 8 milliards de francs. De nombreux commerçants de la ville, et même la Deutsche Bahn, qui avaient dégagé des moyens supplémentaires pour l'évènement, accusent de lourdes pertes[6].

Notes et références

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  1. (fr) « EXPO UNIVERSELLE À HANOVRE : LE CAPITALISME ORGANISE SA GRAND’MESSE », sur cettesemaine.free.fr (consulté le )
  2. a b c et d (en-GB) John Hooper, « End of world fair puts Germany out of its misery », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  3. a et b André Vallana, « Le public boude l'Expo. Et si Hanovre était une ville terriblement ennuyeuse? », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  4. Lorraine Millot, « Bienvenue dans la ville grise . », sur Libération (consulté le )
  5. a b et c Frédéric Felix, « Exposition de Hanovre : un foisonnement d'architectures », Le Moniteur,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. a b c d et e Lorraine Millot, « L'expo universelle de Hanovre fait flop », Libération,‎ (lire en ligne)
  7. (en-GB) « Is Expo out of steam? », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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